Faisant face à une insurrection, en partie composée de terroristes djihadistes, Assad a déjà averti qu'il irait au terme de son mandat présidentiel soit en 2014... Faisant face à une insurrection, en partie composée de terroristes djihadistes, Assad a déjà averti qu'il irait au terme de son mandat présidentiel soit en 2014... Alors que les "amis" de la Syrie se réunissaient à Aman, les diplomates s'activent pour organiser le Genève 2 : une grande conférence internationale pour le règlement du conflit syrien. Le principe de cette réunion serait de mettre face à face l'opposition et des représentants du régime de Bachar el-Assad. Les Russes ont donné leur feu vert à cette conférence. Mais ils demandent que l'autre soutien du régime de Damas, l'Iran, y participe. Problème : la France s'y oppose formellement, convaincue que les Iraniens ne feront que pourrir encore un peu plus la situation. L'objectif de cette conférence serait de s'accorder sur un cessez-le-feu et de fixer une sorte de calendrier de sortie pour Bachar el-Assad. Les Russes sont d'accords avec le principe. Reste à définir un gouvernement transitoire, composé de membres de l'opposition Et du régime, qui assureraient la transition pour éviter une épuration. Si tout va bien la conférence pourrait se tenir en juin. Son application concrète prendra encore quelques mois. On approchera donc de la fin 2013. Cette date est importante parce que depuis le début de la crise, Bachar el-Assad refuse d'être dans la posture du dictateur sanguinaire. Les Russes le soutiennent en cela, considérant qu'il est toujours le représentant légitime de la Syrie, faisant face à une insurrection en partie composée de terroristes djihadistes. Assad a déjà dit qu'il irait au terme de son mandat présidentiel qui s'achève en 2014. Assad pourrait tenir encore jusqu'en 2014. Aller au bout de son mandat, ne pas se représenter et quitter le pouvoir de son propre fait. Pour les Russes, il n'y aurait pas eu de remake de la guerre en Libye, mettant un terme à l'interventionnisme occidentale qui exaspère Moscou. Américains et Européens finiraient par accepter, faute de mieux, la solution russe. La Turquie veut construire un mur de séparation avec la Syrie La Turquie a décidé de construire un "mur de sécurité" sur une petite partie de sa longue frontière avec la Syrie afin de mieux la surveiller, a indiqué jeudi le ministre turc des Douanes et du Commerce Hayati Yazici. Ce mur, long de 2,5 km, sera érigé dans une zone située aux environs du poste-frontière de Cilvegözü, dans la province de Hatay, en face du village syrien de Bab al-Hawa, a expliqué Hayati Yazici sur la chaîne d'information NTV. "Il s'agira de barbelés et d'un mur sur lequel seront installées des caméras de surveillance" pour empêcher les infiltrations depuis la Syrie, a-t-il dit, "cette construction maximisera la sécurité dans cette zone". Un attentat à la voiture piégée attribué par Ankara au régime de Damas avait fait 17 morts et 30 blessés le 11 février dernier au poste-frontière de Cilvegözü. Les autorités turques ont par ailleurs décidé mardi de restreindre pendant une période d'un mois les entrées et sorties au seul poste-frontière avec la Syrie encore contrôlé par le gouvernement de Bachar el-Assad, à la suite du double attentat à la voiture piégée qui a fait 51 morts le 11 mai dernier à Reyhanli. Seuls les ressortissants turcs venant de Syrie et les non-Syriens transitant par la Turquie seront autorisés à franchir le poste de Yayladagi, à 90 kilomètres de Reyhanli. La Turquie a imputé l'attaque de Reyhanli à un groupuscule clandestin d'extrême gauche turc lié, selon ses responsables, aux services de renseignements du régime du président syrien Bachar el-Assad, ce que ce dernier a démenti. La Turquie soutient les rebelles syriens et a appelé au départ du président el-Assad. Elle accueille sur son sol quelque 400 000 réfugiés syriens. Alors que les "amis" de la Syrie se réunissaient à Aman, les diplomates s'activent pour organiser le Genève 2 : une grande conférence internationale pour le règlement du conflit syrien. Le principe de cette réunion serait de mettre face à face l'opposition et des représentants du régime de Bachar el-Assad. Les Russes ont donné leur feu vert à cette conférence. Mais ils demandent que l'autre soutien du régime de Damas, l'Iran, y participe. Problème : la France s'y oppose formellement, convaincue que les Iraniens ne feront que pourrir encore un peu plus la situation. L'objectif de cette conférence serait de s'accorder sur un cessez-le-feu et de fixer une sorte de calendrier de sortie pour Bachar el-Assad. Les Russes sont d'accords avec le principe. Reste à définir un gouvernement transitoire, composé de membres de l'opposition Et du régime, qui assureraient la transition pour éviter une épuration. Si tout va bien la conférence pourrait se tenir en juin. Son application concrète prendra encore quelques mois. On approchera donc de la fin 2013. Cette date est importante parce que depuis le début de la crise, Bachar el-Assad refuse d'être dans la posture du dictateur sanguinaire. Les Russes le soutiennent en cela, considérant qu'il est toujours le représentant légitime de la Syrie, faisant face à une insurrection en partie composée de terroristes djihadistes. Assad a déjà dit qu'il irait au terme de son mandat présidentiel qui s'achève en 2014. Assad pourrait tenir encore jusqu'en 2014. Aller au bout de son mandat, ne pas se représenter et quitter le pouvoir de son propre fait. Pour les Russes, il n'y aurait pas eu de remake de la guerre en Libye, mettant un terme à l'interventionnisme occidentale qui exaspère Moscou. Américains et Européens finiraient par accepter, faute de mieux, la solution russe. La Turquie veut construire un mur de séparation avec la Syrie La Turquie a décidé de construire un "mur de sécurité" sur une petite partie de sa longue frontière avec la Syrie afin de mieux la surveiller, a indiqué jeudi le ministre turc des Douanes et du Commerce Hayati Yazici. Ce mur, long de 2,5 km, sera érigé dans une zone située aux environs du poste-frontière de Cilvegözü, dans la province de Hatay, en face du village syrien de Bab al-Hawa, a expliqué Hayati Yazici sur la chaîne d'information NTV. "Il s'agira de barbelés et d'un mur sur lequel seront installées des caméras de surveillance" pour empêcher les infiltrations depuis la Syrie, a-t-il dit, "cette construction maximisera la sécurité dans cette zone". Un attentat à la voiture piégée attribué par Ankara au régime de Damas avait fait 17 morts et 30 blessés le 11 février dernier au poste-frontière de Cilvegözü. Les autorités turques ont par ailleurs décidé mardi de restreindre pendant une période d'un mois les entrées et sorties au seul poste-frontière avec la Syrie encore contrôlé par le gouvernement de Bachar el-Assad, à la suite du double attentat à la voiture piégée qui a fait 51 morts le 11 mai dernier à Reyhanli. Seuls les ressortissants turcs venant de Syrie et les non-Syriens transitant par la Turquie seront autorisés à franchir le poste de Yayladagi, à 90 kilomètres de Reyhanli. La Turquie a imputé l'attaque de Reyhanli à un groupuscule clandestin d'extrême gauche turc lié, selon ses responsables, aux services de renseignements du régime du président syrien Bachar el-Assad, ce que ce dernier a démenti. La Turquie soutient les rebelles syriens et a appelé au départ du président el-Assad. Elle accueille sur son sol quelque 400 000 réfugiés syriens.