Dans son traditionnel rapport mondial de lutte contre le terrorisme publié jeudi dernier pour l'exercice 2012, le département d'Etat américain encense une nouvelle fois les grands efforts engagés par l'Algérie dans sa lutte contre le terrorisme. Dans son traditionnel rapport mondial de lutte contre le terrorisme publié jeudi dernier pour l'exercice 2012, le département d'Etat américain encense une nouvelle fois les grands efforts engagés par l'Algérie dans sa lutte contre le terrorisme. Selon les rédacteurs du rapport «les forces militaires et policières algériennes avaient permis non seulement de mettre en échec plusieurs opérations terroristes de AQMI mais de mettre aussi la pression sur cette organisation terroriste». Cependant, le rapport du département d'Etat américain note que Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) demeure «une menace importante» pour la sécurité en Algérie, en exploitant «principalement les régions montagneuses à l'est d'Alger et les vastes régions désertiques de la frontière sud de l'Algérie». Dans le rapport mondial 2011 sur le terrorisme, présenté en août dernier par le coordonnateur de lutte contre le terrorisme auprès du département d'Etat, Daniel Benjamin, il était mentionné qu'«Aqmi demeure une menace de sécurité importante, principalement dans les régions montagneuses à l'est d'Alger et dans les vastes régions désertiques du Sud, proches des pays frontaliers du Sud algérien : le Mali, la Mauritanie et le Niger». Pour le département de John Kerry, Aqmi reste toujours «une menace importante» pour la sécurité en Algérie, favorisée par "la détérioration de la sécurité au nord du Mali, la prolifération des armes de contrebande de la Libye, et l'émergence du Mouvement pour l'unité et le djihad en Afrique de l'Ouest (MUJAO), basé au Mali". C'est l'un des principaux constats établi par le département d'Etat américain dans son rapport mondial 2012 de lutte contre le terrorisme publié jeudi et destiné spécialement aux membres du Congrès pour les informer des évènements et tendances qui ont marqué le terrorisme international durant l'année écoulée. Rappelant que «l'Algérie a une longue histoire de lutte contre le terrorisme», le département de John Kerry soutient que les autorités algériennes ont poursuivi «une campagne agressive contre l'AQMI», relevant qu'en 2012, «les forces de sécurité algériennes ont davantage isolé AQMI et ont permis une baisse du nombre d'attaques terroristes réussies, un maintien de la pression sur ce groupe terroriste et la capture d'un certain nombre de terroristes-clés». Selon le département d'Etat américain, «les efforts soutenus des forces militaires, sécuritaires et policières algériennes, durant ces dernières années, ont permis de saper les capacités d'AQMI dans le nord de l'Algérie et de limiter une grande partie des opérations du groupe dans les zones rurales». Les rédacteurs du rappprt observent cependant que AQMI a de plus en plus «profité du chaos» dans la région du Sahel et de la rébellion dans le nord du Mali pour étendre «ses zones de contrôle». Il est aussi à relever dans ce rapport que les mêmes analyses que ceux du rapport d'août dernier reviennent, concernant la connexion entre narcotrafiquants et terrorisme. Le rapport de 2012 présenté jeudi dernier reprend les mêmes termes et mentionne que « les responsables algériens ont souvent signalé les liens entre AQMI et les narcotrafiquants dans le Sahel, et considèrent le terrorisme comme étant fondamentalement lié à des entreprises criminelles qui financent des groupes terroristes ». L'Algérie œuvre activement à lutter contre le financement du terrorisme Dans ce sillage, le rapport américain adressé au Congrès abordant la question des rançons contre libération d'otages, souligne que l'Algérie «œuvre activement à lutter contre le financement du terrorisme », observant que « le gouvernement algérien maintient une politique stricte et sans concessions à l'égard des individus ou des groupes détenant des citoyens en otage ». Il met en exergue aussi le fait que le gouvernement algérien, « a joué un rôle de leadership dans les efforts du Forum mondial de lutte contre le terrorisme afin de sensibiliser les gouvernements à éviter le paiement de rançons aux organisations terroristes », notant que l'Algérie a piloté l'élaboration du Mémorandum d'Alger sur les bonnes pratiques en matière de prévention des enlèvements contre rançon par des terroristes et d'élimination des avantages qui en découlent. Sur un autre plan, le rapport américain rappelle que l'Algérie est membre fondateur du Forum global de lutte contre le terrorisme (GCTF, créé en 2011 à New York) et co-présidente du Groupe de travail sur le Sahel au sein de ce Forum et précise que l'Algérie est membre du Groupe d'action financière pour la zone Moyen-orient et Afrique du nord (MENAFATF, Middle East and North Africa Financial Action Task Force) chargé de la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement des activités illicites et du terrorisme. Le rapport mentionne qu'au moins 175 actes terroristes ont été perpétrés en 2012 et souligne que AQMI a continué à commettre des opérations-suicides, ainsi que des attaques utilisant des engins explosifs improvisés (EEI), tels que les pièges explosifs ou bombes artisanales, et des embuscades dans les zones en dehors d'Alger. Il relève dans ce contexte que contrairement aux années passées lorsque l'Algérie enregistrait habituellement un « pic » dans les attentats terroristes durant le Ramadhan, le mois sacré de l'année 2012, les opérations terroristes « ont baissé d'une manière significative ». Il estime que le Ramadhan 2012 a été «le moins violent de la dernière décennie » et souligne que les forces de la police algérienne « ont été efficaces dans la protection des missions diplomatiques et dans le renforcement des dispositifs de sécurité en cas de nécessité », alors que les ambassades américaines avaient fait l'objet d'attaques en septembre dernier dans plusieurs pays de la région dont la Libye, la Tunisie et l'Egypte. Sur le problème de la sécurité de l'Algérie découlant de la situation au Nord Mali et en Libye , le rapport observé l'Algérie « a considérablement augmenté la sécurité des frontières et envoyé des milliers de forces de sécurité supplémentaires, afin de renforcer ses frontières et réduire la contrebande d'armes ». Le rapport américain relève cependant un détail. Il note que «les longues frontières poreuses restent un défi sécuritaire persistant». Selon les rédacteurs du rapport «les forces militaires et policières algériennes avaient permis non seulement de mettre en échec plusieurs opérations terroristes de AQMI mais de mettre aussi la pression sur cette organisation terroriste». Cependant, le rapport du département d'Etat américain note que Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) demeure «une menace importante» pour la sécurité en Algérie, en exploitant «principalement les régions montagneuses à l'est d'Alger et les vastes régions désertiques de la frontière sud de l'Algérie». Dans le rapport mondial 2011 sur le terrorisme, présenté en août dernier par le coordonnateur de lutte contre le terrorisme auprès du département d'Etat, Daniel Benjamin, il était mentionné qu'«Aqmi demeure une menace de sécurité importante, principalement dans les régions montagneuses à l'est d'Alger et dans les vastes régions désertiques du Sud, proches des pays frontaliers du Sud algérien : le Mali, la Mauritanie et le Niger». Pour le département de John Kerry, Aqmi reste toujours «une menace importante» pour la sécurité en Algérie, favorisée par "la détérioration de la sécurité au nord du Mali, la prolifération des armes de contrebande de la Libye, et l'émergence du Mouvement pour l'unité et le djihad en Afrique de l'Ouest (MUJAO), basé au Mali". C'est l'un des principaux constats établi par le département d'Etat américain dans son rapport mondial 2012 de lutte contre le terrorisme publié jeudi et destiné spécialement aux membres du Congrès pour les informer des évènements et tendances qui ont marqué le terrorisme international durant l'année écoulée. Rappelant que «l'Algérie a une longue histoire de lutte contre le terrorisme», le département de John Kerry soutient que les autorités algériennes ont poursuivi «une campagne agressive contre l'AQMI», relevant qu'en 2012, «les forces de sécurité algériennes ont davantage isolé AQMI et ont permis une baisse du nombre d'attaques terroristes réussies, un maintien de la pression sur ce groupe terroriste et la capture d'un certain nombre de terroristes-clés». Selon le département d'Etat américain, «les efforts soutenus des forces militaires, sécuritaires et policières algériennes, durant ces dernières années, ont permis de saper les capacités d'AQMI dans le nord de l'Algérie et de limiter une grande partie des opérations du groupe dans les zones rurales». Les rédacteurs du rappprt observent cependant que AQMI a de plus en plus «profité du chaos» dans la région du Sahel et de la rébellion dans le nord du Mali pour étendre «ses zones de contrôle». Il est aussi à relever dans ce rapport que les mêmes analyses que ceux du rapport d'août dernier reviennent, concernant la connexion entre narcotrafiquants et terrorisme. Le rapport de 2012 présenté jeudi dernier reprend les mêmes termes et mentionne que « les responsables algériens ont souvent signalé les liens entre AQMI et les narcotrafiquants dans le Sahel, et considèrent le terrorisme comme étant fondamentalement lié à des entreprises criminelles qui financent des groupes terroristes ». L'Algérie œuvre activement à lutter contre le financement du terrorisme Dans ce sillage, le rapport américain adressé au Congrès abordant la question des rançons contre libération d'otages, souligne que l'Algérie «œuvre activement à lutter contre le financement du terrorisme », observant que « le gouvernement algérien maintient une politique stricte et sans concessions à l'égard des individus ou des groupes détenant des citoyens en otage ». Il met en exergue aussi le fait que le gouvernement algérien, « a joué un rôle de leadership dans les efforts du Forum mondial de lutte contre le terrorisme afin de sensibiliser les gouvernements à éviter le paiement de rançons aux organisations terroristes », notant que l'Algérie a piloté l'élaboration du Mémorandum d'Alger sur les bonnes pratiques en matière de prévention des enlèvements contre rançon par des terroristes et d'élimination des avantages qui en découlent. Sur un autre plan, le rapport américain rappelle que l'Algérie est membre fondateur du Forum global de lutte contre le terrorisme (GCTF, créé en 2011 à New York) et co-présidente du Groupe de travail sur le Sahel au sein de ce Forum et précise que l'Algérie est membre du Groupe d'action financière pour la zone Moyen-orient et Afrique du nord (MENAFATF, Middle East and North Africa Financial Action Task Force) chargé de la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement des activités illicites et du terrorisme. Le rapport mentionne qu'au moins 175 actes terroristes ont été perpétrés en 2012 et souligne que AQMI a continué à commettre des opérations-suicides, ainsi que des attaques utilisant des engins explosifs improvisés (EEI), tels que les pièges explosifs ou bombes artisanales, et des embuscades dans les zones en dehors d'Alger. Il relève dans ce contexte que contrairement aux années passées lorsque l'Algérie enregistrait habituellement un « pic » dans les attentats terroristes durant le Ramadhan, le mois sacré de l'année 2012, les opérations terroristes « ont baissé d'une manière significative ». Il estime que le Ramadhan 2012 a été «le moins violent de la dernière décennie » et souligne que les forces de la police algérienne « ont été efficaces dans la protection des missions diplomatiques et dans le renforcement des dispositifs de sécurité en cas de nécessité », alors que les ambassades américaines avaient fait l'objet d'attaques en septembre dernier dans plusieurs pays de la région dont la Libye, la Tunisie et l'Egypte. Sur le problème de la sécurité de l'Algérie découlant de la situation au Nord Mali et en Libye , le rapport observé l'Algérie « a considérablement augmenté la sécurité des frontières et envoyé des milliers de forces de sécurité supplémentaires, afin de renforcer ses frontières et réduire la contrebande d'armes ». Le rapport américain relève cependant un détail. Il note que «les longues frontières poreuses restent un défi sécuritaire persistant».