La maladie du chef de l'Etat, Abdelaziz Bouteflika, hospitalisé depuis le 27 avril dernier au Val de grâce en France, puis transféré dans un autre hôpital français les Invalides à Paris pour suivre une convalescence, a installé un épais brouillard au sein des formations politiques. La maladie du chef de l'Etat, Abdelaziz Bouteflika, hospitalisé depuis le 27 avril dernier au Val de grâce en France, puis transféré dans un autre hôpital français les Invalides à Paris pour suivre une convalescence, a installé un épais brouillard au sein des formations politiques. L'absence du président de la République qui était prévue pour au plus à une semaine, selon le professeur Rachid Bougherbal, s'est prolongée bien plus au-delà de ce délai, suscitant appréhension et compassion des citoyens pour le malade et un vif intérêt des formations politiques qui ne s'interrogent pas, elle, sur l'état de santé du patient mais elles se demandent quel sens va prendre le vent dans la perspective d'un « changement anticipé » dans la maison Algérie. Le chef de l'Etat pourra-t-il mener à terme son mandat ? Se présentera-t-il à un 4e mandat. Se verra-t-il obligé d'écourter son présent mandat pour raison de santé ? Ce sont les questions que se posent les états-majors des partis politiques qui sont, c'est le cas de le dire, dans un brouillard dense. Sans visibilité aucune pour l'avenir immédiat, n'ayant pour information sur l'évolution de l'état de santé du chef de l'Etat que des assurances des officiels algériens qui attestent que le président de la République «va bien» et qu'il rentrera bientôt au pays, les partis politiques du moins ceux qui l'ont accompagné durant ses mandats présidentiels pour le meilleur et pour le pire sont dans la «gêne» extrême pour se prononcer sur ce qui sera fait ou sera à faire dans le cas où les choses n'évoluent pas dans le sens souhaité, c'est-à-dire la tenue d'une élection présidentielle à la date fixée, avril 2014. On sait ce qu'il est advenu de Abdelaziz Belkhadem et Ahmed Ouyahia, respectivement ex-secrétaire général du FLN et du RND, qui étaient bien amarrés à la tête de ces deux partis, avant qu'ils n'expriment leur intention de briguer un «destin national». Une ambition «légitime» pour un chef de parti que de se positionner et d'afficher son désir de postuler à la magistrature suprême du pays. Depuis ces deux cas, on n'a pas entendu des responsables de partis exprimer «ouvertement» leur appétit à occuper le palais d'El-Mouradia. Le débat reste divisé entre partisans et opposants à un quatrième mandat en attendant de voir plus clair sur les intentions du chef de l'Etat sur cette question qu'il n'a pas à ce jour évoquée. Le FLN et le RND, en dépit des crises intestinales qui les secouent, le MPA de Amara Benyounès, du TAJ de Amar Ghoul, soutiennent la candidature de Bouteflika si toutefois ce dernier accepte de briguer un quatrième mandat présidentiel. Par contre le MSP, et son alter ego, le Front du changement (FC) de Menasra et Jil Jadid de Sofiane Djilali se mobilisent pour contrecarrer cette option. Louisa Hanoune, SG du Parti des travailleurs n'est pas contre la limitation des mandats présidentiels, à l'évidence elle n'est pas contre le 4e mandat pour Abdelaziz Bouteflika. Au FFS, une nouvelle direction est à la tête du parti. Ahmed Betatache a été nommé officiellement, samedi dernier, nouveau premier secrétaire du parti de Hocine Aït Ahmed Il remplace à ce poste Ali Laskri, élu à l'issue du cinquième congrès du parti au sein de l'instance présidentielle. Il faudra attendre la reprise des activités des organes du parti pour connaître la position du FFS. Pour le FNA, son président Moussa Touati, demande l'application de l'article 88 de la Constitution et annonce que le FNA va participer à la prochaine élection présidentielle. Ce sera Moussa Touati ou un autre membre du parti qui se présentera. Outre, Moussa Touati, deux autres candidats postulent à la magistrature suprême. Il s'agit de Ahmed Benbitour et Mohamed Benhamou, le président du parti El Karama, qui a annoncé, avant-hier, à Tlemcen que son parti aura un candidat aux élections présidentielles de 2014. L'absence du président de la République qui était prévue pour au plus à une semaine, selon le professeur Rachid Bougherbal, s'est prolongée bien plus au-delà de ce délai, suscitant appréhension et compassion des citoyens pour le malade et un vif intérêt des formations politiques qui ne s'interrogent pas, elle, sur l'état de santé du patient mais elles se demandent quel sens va prendre le vent dans la perspective d'un « changement anticipé » dans la maison Algérie. Le chef de l'Etat pourra-t-il mener à terme son mandat ? Se présentera-t-il à un 4e mandat. Se verra-t-il obligé d'écourter son présent mandat pour raison de santé ? Ce sont les questions que se posent les états-majors des partis politiques qui sont, c'est le cas de le dire, dans un brouillard dense. Sans visibilité aucune pour l'avenir immédiat, n'ayant pour information sur l'évolution de l'état de santé du chef de l'Etat que des assurances des officiels algériens qui attestent que le président de la République «va bien» et qu'il rentrera bientôt au pays, les partis politiques du moins ceux qui l'ont accompagné durant ses mandats présidentiels pour le meilleur et pour le pire sont dans la «gêne» extrême pour se prononcer sur ce qui sera fait ou sera à faire dans le cas où les choses n'évoluent pas dans le sens souhaité, c'est-à-dire la tenue d'une élection présidentielle à la date fixée, avril 2014. On sait ce qu'il est advenu de Abdelaziz Belkhadem et Ahmed Ouyahia, respectivement ex-secrétaire général du FLN et du RND, qui étaient bien amarrés à la tête de ces deux partis, avant qu'ils n'expriment leur intention de briguer un «destin national». Une ambition «légitime» pour un chef de parti que de se positionner et d'afficher son désir de postuler à la magistrature suprême du pays. Depuis ces deux cas, on n'a pas entendu des responsables de partis exprimer «ouvertement» leur appétit à occuper le palais d'El-Mouradia. Le débat reste divisé entre partisans et opposants à un quatrième mandat en attendant de voir plus clair sur les intentions du chef de l'Etat sur cette question qu'il n'a pas à ce jour évoquée. Le FLN et le RND, en dépit des crises intestinales qui les secouent, le MPA de Amara Benyounès, du TAJ de Amar Ghoul, soutiennent la candidature de Bouteflika si toutefois ce dernier accepte de briguer un quatrième mandat présidentiel. Par contre le MSP, et son alter ego, le Front du changement (FC) de Menasra et Jil Jadid de Sofiane Djilali se mobilisent pour contrecarrer cette option. Louisa Hanoune, SG du Parti des travailleurs n'est pas contre la limitation des mandats présidentiels, à l'évidence elle n'est pas contre le 4e mandat pour Abdelaziz Bouteflika. Au FFS, une nouvelle direction est à la tête du parti. Ahmed Betatache a été nommé officiellement, samedi dernier, nouveau premier secrétaire du parti de Hocine Aït Ahmed Il remplace à ce poste Ali Laskri, élu à l'issue du cinquième congrès du parti au sein de l'instance présidentielle. Il faudra attendre la reprise des activités des organes du parti pour connaître la position du FFS. Pour le FNA, son président Moussa Touati, demande l'application de l'article 88 de la Constitution et annonce que le FNA va participer à la prochaine élection présidentielle. Ce sera Moussa Touati ou un autre membre du parti qui se présentera. Outre, Moussa Touati, deux autres candidats postulent à la magistrature suprême. Il s'agit de Ahmed Benbitour et Mohamed Benhamou, le président du parti El Karama, qui a annoncé, avant-hier, à Tlemcen que son parti aura un candidat aux élections présidentielles de 2014.