Les enseignants titulaires d'un doctorat dans les universités étrangères ne bénéficieraient pas d'une titularisation dans leurs postes s'ils désirent postuler dans les universités algériennes. Les enseignants titulaires d'un doctorat dans les universités étrangères ne bénéficieraient pas d'une titularisation dans leurs postes s'ils désirent postuler dans les universités algériennes. Selon une source du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, cette situation «ne peut se régler que si les titulaires de ces diplômes accepteraient des postes de maîtres-assistants ou tout au plus des chargés de cours». Il faut savoir que le ministère avait procédé à la codificationr les grades selon la nature des diplômes obtenus (doctorat plus 2 travaux de recherches qui doivent être publiés dans des revues internationales ou nationales reconnues). L'enseignant, selon cette source, dispose à cet effet d'un délai de 5 années pour l'enseignement en publiant ces recherches dans des revues universitaires bien appréciées, ce qui lui ouvre droit après cette période d'être classé comme maître de conférence. «Certains partent à l'étranger pour des études doctorales et ne reviennent qu'après des années pour solliciter l'université algérienne comme derniers recours» avait expliqué un des responsables du ministère à un quotidien arabophone la semaine dernière. La menace sur ces élites algériennes installées de l'autre côté est-elle à prendre au sérieux ? Pourtant ces enseignants et chercheurs après avoir enseigné à l'étranger veulent renouer avec l'enseignement en Algérie qui se fait criard dans certaines branches scientifiques et techniques. En revanche, la commission nationale de l'équivalence a publié sur son site «qu'en attendant l'étude de leurs dossiers, une équivalence minimale au magister algérien est délivrée au postulant à la suite du dépôt de leurs dossiers. Ils peuvent être recrutés en tant que maîtres-assistants de l'enseignement supérieur conformément à la réglementation en vigueur». Cela explique, selon des enseignants établis en France et qui ont souhaité regagner les amphis de l'université algérienne, que la situation perdure pour l'équivalence de leurs titres. Dans une lettre qu'ils ont remise le mois de février dernier, des enseignants, titulaires du diplôme de docteur-ingénieur (D1+DEA) et du diplôme de doctorat de 3e cycle (D3C+DEA), obtenus en France, ont protesté pour la reconnaissance de leurs diplômes sous forme d'une lettre ouverte adressée au président de la République. «Aujourd'hui, nos diplômes de docteur-ingénieur et de doctorat de 3e cycle sont sanctionnés par une équivalence d'un diplôme de 3e cycle C - ancien régime -, qui ne figure même pas dans la nomenclature des diplômes de l'enseignement supérieur en vigueur en Algérie», indiquent-ils en poursuivant «qu'après vingt-cinq années de loyaux services, voire plus, nous nous sommes ainsi retrouvés dégradés dans le corps des maîtres-assistants, au même titre que nos étudiants titulaires d'un diplôme de magistère». D'autres enseignants et chercheurs promettent de s'organiser pour une entrevue avec le ministre pour clarifier leurs situations. Mais l'affaire se corse apparemment car le ministère tente de trouver une solution face à ce problème récurrent d'équivalence. Dans la perspective d'harmoniser le système classique avec le nouveau LMD, le problème, selon notre source, va durer encore étant donné que le système n'a pas encore été généralisé et suscite particulièrement la réprobation des uns et l'accord des autres. Selon une source du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, cette situation «ne peut se régler que si les titulaires de ces diplômes accepteraient des postes de maîtres-assistants ou tout au plus des chargés de cours». Il faut savoir que le ministère avait procédé à la codificationr les grades selon la nature des diplômes obtenus (doctorat plus 2 travaux de recherches qui doivent être publiés dans des revues internationales ou nationales reconnues). L'enseignant, selon cette source, dispose à cet effet d'un délai de 5 années pour l'enseignement en publiant ces recherches dans des revues universitaires bien appréciées, ce qui lui ouvre droit après cette période d'être classé comme maître de conférence. «Certains partent à l'étranger pour des études doctorales et ne reviennent qu'après des années pour solliciter l'université algérienne comme derniers recours» avait expliqué un des responsables du ministère à un quotidien arabophone la semaine dernière. La menace sur ces élites algériennes installées de l'autre côté est-elle à prendre au sérieux ? Pourtant ces enseignants et chercheurs après avoir enseigné à l'étranger veulent renouer avec l'enseignement en Algérie qui se fait criard dans certaines branches scientifiques et techniques. En revanche, la commission nationale de l'équivalence a publié sur son site «qu'en attendant l'étude de leurs dossiers, une équivalence minimale au magister algérien est délivrée au postulant à la suite du dépôt de leurs dossiers. Ils peuvent être recrutés en tant que maîtres-assistants de l'enseignement supérieur conformément à la réglementation en vigueur». Cela explique, selon des enseignants établis en France et qui ont souhaité regagner les amphis de l'université algérienne, que la situation perdure pour l'équivalence de leurs titres. Dans une lettre qu'ils ont remise le mois de février dernier, des enseignants, titulaires du diplôme de docteur-ingénieur (D1+DEA) et du diplôme de doctorat de 3e cycle (D3C+DEA), obtenus en France, ont protesté pour la reconnaissance de leurs diplômes sous forme d'une lettre ouverte adressée au président de la République. «Aujourd'hui, nos diplômes de docteur-ingénieur et de doctorat de 3e cycle sont sanctionnés par une équivalence d'un diplôme de 3e cycle C - ancien régime -, qui ne figure même pas dans la nomenclature des diplômes de l'enseignement supérieur en vigueur en Algérie», indiquent-ils en poursuivant «qu'après vingt-cinq années de loyaux services, voire plus, nous nous sommes ainsi retrouvés dégradés dans le corps des maîtres-assistants, au même titre que nos étudiants titulaires d'un diplôme de magistère». D'autres enseignants et chercheurs promettent de s'organiser pour une entrevue avec le ministre pour clarifier leurs situations. Mais l'affaire se corse apparemment car le ministère tente de trouver une solution face à ce problème récurrent d'équivalence. Dans la perspective d'harmoniser le système classique avec le nouveau LMD, le problème, selon notre source, va durer encore étant donné que le système n'a pas encore été généralisé et suscite particulièrement la réprobation des uns et l'accord des autres.