L'université algérienne affirme vouloir rompre avec la théorie pour concevoir des solutions concrètes pour la prise en charge des adolescents en général et les lycéens en particulier. L'université Alger 2 a organisé hier à l'amphithéâtre de Bouzaréah à Alger une journée d'étude portant sur le thème : « Les effets de complémentarité des réformes du système éducatif et les aspirations de la famille en matière d'éducation de l'adolescent ». L'université algérienne affirme vouloir rompre avec la théorie pour concevoir des solutions concrètes pour la prise en charge des adolescents en général et les lycéens en particulier. L'université Alger 2 a organisé hier à l'amphithéâtre de Bouzaréah à Alger une journée d'étude portant sur le thème : « Les effets de complémentarité des réformes du système éducatif et les aspirations de la famille en matière d'éducation de l'adolescent ». L'université Alger 2 s'est dotée du reste d'un laboratoire dédié à la famille, au développement et à la prévention contre les déviations et les crimes. « Nous avons comme objectifs, la recherche de solutions pratiques pour contribuer à assurer une médiation entre la famille, les établissements scolaires et les autres institutions » a indiqué Sabah Layachi Mimouni, directrice du laboratoire de la famille, du développement et de la prévention contre la délinquance et les crimes. La prise de conscience par rapport à cet âge problématique qu'est l'adolescence s'est traduite du reste par l'ouverture d'une nouvelle filière dédiée à la sociologie de la famille et de l'enfance. Le nouveau laboratoire ambitionne d'enrichir les stratégies politiques et sociales en vue de traduire dans les faits les droits de l'adolescent à l'intérieur de la famille et en milieu scolaire et ce, en concertation avec les ministères de la Solidarité et de la Famille, de l'Education et du Travail. Pour Sabah Layachi, « il faut revoir les programmes scolaires et il faut plancher sur le comportement de l'enseignant vis-à-vis de l'élève, d'une part, et revoir de l'autre, la relation entre élèves et parents d'élève ». Selon elle, « l'adolescent vit à la croisée des chemins, ne trouvant pas quelqu'un au sein de sa famille ni au sein des établissements scolaires qui puisse le comprendre" La Direction générale de la Sûreté nationale à travers sa représentante, Mme Messaoudène, chargée d'une cellule de protection de l'enfance, a souligné la gravité du phénomène adolescent. Elle a communiqué à l'assistance des chiffres effarants qui rendent compte de l'étendue du désastre scolaire. Evoquant la délinquance juvénile, Mme Messaoudène a expliqué que celle-ci se traduit par les vols qui viennent en pole position, suivie des agressions physiques puis des meurtres. « 8 cas de crimes ont été enregistrés pendant les 4 derniers mois de l'année en cours, le passage à l'acte est causé le plus souvent par une raison futile comme le portable, le ballon, ou une obscénité. L'adolescent use dans la plupart des cas d'arme blanche comme le couteau » a précisé la responsable de la Sûreté nationale. Selon elle cela atteste que la violence est imputable à la société tout entière. Pour Mme Messaoudène la majeure partie de ceux qui commettent des crimes se recrutent parmi les non scolarisés, mais elle reconnait que même les scolarisés sont nombreux et autant que les premiers, ils sont concernés par la délinquance juvénile. En tout état de cause en 2012 a-t-elle précisé « la DGSN a recensé au niveau national 7869 délits liés à la délinquance juvénile. Alors que l'année 2013 est loin de s'achever, il a été enregistré durant les 4 derniers mois 2438 délits dont les auteurs sont des adolescents ». Selon Mme Messaoudène, sont catalogués comme enfants « la tranche d'âge allant de moins de dix ans à 18 ans conformément à la convention internationale des Droits de l'Homme ». L'université Alger 2 s'est dotée du reste d'un laboratoire dédié à la famille, au développement et à la prévention contre les déviations et les crimes. « Nous avons comme objectifs, la recherche de solutions pratiques pour contribuer à assurer une médiation entre la famille, les établissements scolaires et les autres institutions » a indiqué Sabah Layachi Mimouni, directrice du laboratoire de la famille, du développement et de la prévention contre la délinquance et les crimes. La prise de conscience par rapport à cet âge problématique qu'est l'adolescence s'est traduite du reste par l'ouverture d'une nouvelle filière dédiée à la sociologie de la famille et de l'enfance. Le nouveau laboratoire ambitionne d'enrichir les stratégies politiques et sociales en vue de traduire dans les faits les droits de l'adolescent à l'intérieur de la famille et en milieu scolaire et ce, en concertation avec les ministères de la Solidarité et de la Famille, de l'Education et du Travail. Pour Sabah Layachi, « il faut revoir les programmes scolaires et il faut plancher sur le comportement de l'enseignant vis-à-vis de l'élève, d'une part, et revoir de l'autre, la relation entre élèves et parents d'élève ». Selon elle, « l'adolescent vit à la croisée des chemins, ne trouvant pas quelqu'un au sein de sa famille ni au sein des établissements scolaires qui puisse le comprendre" La Direction générale de la Sûreté nationale à travers sa représentante, Mme Messaoudène, chargée d'une cellule de protection de l'enfance, a souligné la gravité du phénomène adolescent. Elle a communiqué à l'assistance des chiffres effarants qui rendent compte de l'étendue du désastre scolaire. Evoquant la délinquance juvénile, Mme Messaoudène a expliqué que celle-ci se traduit par les vols qui viennent en pole position, suivie des agressions physiques puis des meurtres. « 8 cas de crimes ont été enregistrés pendant les 4 derniers mois de l'année en cours, le passage à l'acte est causé le plus souvent par une raison futile comme le portable, le ballon, ou une obscénité. L'adolescent use dans la plupart des cas d'arme blanche comme le couteau » a précisé la responsable de la Sûreté nationale. Selon elle cela atteste que la violence est imputable à la société tout entière. Pour Mme Messaoudène la majeure partie de ceux qui commettent des crimes se recrutent parmi les non scolarisés, mais elle reconnait que même les scolarisés sont nombreux et autant que les premiers, ils sont concernés par la délinquance juvénile. En tout état de cause en 2012 a-t-elle précisé « la DGSN a recensé au niveau national 7869 délits liés à la délinquance juvénile. Alors que l'année 2013 est loin de s'achever, il a été enregistré durant les 4 derniers mois 2438 délits dont les auteurs sont des adolescents ». Selon Mme Messaoudène, sont catalogués comme enfants « la tranche d'âge allant de moins de dix ans à 18 ans conformément à la convention internationale des Droits de l'Homme ».