Le centre gauche a repris Rome à la droite, et remporté les autres grandes villes italiennes en jeu durant le weekend, lors d'un scrutin marqué par un taux d'abstention sans précédent. Pour ces municipales partielles, la gauche l'a emporté dans les 11 chefs-lieux de département où il y avait ballotage, confirmant sa force historique dans des cités comme Sienne mais s'emparant aussi de fiefs de la droite comme Brescia, Trévise (dominée depuis 20 ans par la Ligue du Nord), Impéria ou Viterbe. Le centre gauche a repris Rome à la droite, et remporté les autres grandes villes italiennes en jeu durant le weekend, lors d'un scrutin marqué par un taux d'abstention sans précédent. Pour ces municipales partielles, la gauche l'a emporté dans les 11 chefs-lieux de département où il y avait ballotage, confirmant sa force historique dans des cités comme Sienne mais s'emparant aussi de fiefs de la droite comme Brescia, Trévise (dominée depuis 20 ans par la Ligue du Nord), Impéria ou Viterbe. La victoire la plus spectaculaire est celle de la gauche à Rome où le chirurgien Ignazio Marino, candidat du Parti démocrate (PD) a écrasé son adversaire, le maire sortant Gianni Alemanno membre du PDL de Silvio Berlusconi avec 63,9% contre 36,1%. La gauche avait gouverné la Ville éternelle pendant près de 20 ans, de 1989 à 2008, avant de céder la place à l'ex-néofasciste Alemanno. Ce dernier a téléphoné à son rival pour l'assurer de "sa loyauté institutionnelle maximale". Le maire sortant a souligné "les résultats globalement pas positifs du centre droit en Italie", les expliquant par une "désaffection" des Italiens à l'égard de la politique. A Rome, à peine 45% des électeurs se sont rendus aux urnes et seulement 48,6% au niveau national (contre près de 60% au premier tour), un pourcentage inhabituellement bas pour l'Italie habituée à des participations dépassant souvent les 70%. M. Marino, 57 ans, un chirurgien spécialiste des greffes originaire de Gênes, qui a fait ses études à Rome avant d'être recruté aux Etats-Unis, s'est dit "très ému et conscient de ses responsabilités". La victoire la plus spectaculaire est celle de la gauche à Rome où le chirurgien Ignazio Marino, candidat du Parti démocrate (PD) a écrasé son adversaire, le maire sortant Gianni Alemanno membre du PDL de Silvio Berlusconi avec 63,9% contre 36,1%. La gauche avait gouverné la Ville éternelle pendant près de 20 ans, de 1989 à 2008, avant de céder la place à l'ex-néofasciste Alemanno. Ce dernier a téléphoné à son rival pour l'assurer de "sa loyauté institutionnelle maximale". Le maire sortant a souligné "les résultats globalement pas positifs du centre droit en Italie", les expliquant par une "désaffection" des Italiens à l'égard de la politique. A Rome, à peine 45% des électeurs se sont rendus aux urnes et seulement 48,6% au niveau national (contre près de 60% au premier tour), un pourcentage inhabituellement bas pour l'Italie habituée à des participations dépassant souvent les 70%. M. Marino, 57 ans, un chirurgien spécialiste des greffes originaire de Gênes, qui a fait ses études à Rome avant d'être recruté aux Etats-Unis, s'est dit "très ému et conscient de ses responsabilités".