Plus de 70 officiers, dont 6 généraux et 22 colonels, ont déserté les rangs de l'armée fidèle au président syrien Bachar al-Assad au cours des dernières trente-six heures pour rejoindre la Turquie voisine, a-t-on appris samedi 15 juin de source officielle turque. Plus de 70 officiers, dont 6 généraux et 22 colonels, ont déserté les rangs de l'armée fidèle au président syrien Bachar al-Assad au cours des dernières trente-six heures pour rejoindre la Turquie voisine, a-t-on appris samedi 15 juin de source officielle turque. Cette vague de défection, d'une ampleur inédite depuis plusieurs mois, intervient après la décision, jeudi, des Etats-Unis de livrer une "aide militaire", dont la forme n'a pas encore été précisée, aux rebelles syriens. Les pays occidentaux, soutiens de l'opposition au président syrien Bachar al-Assad, se sont jusque-là refusés à franchir le pas de la livraison d'armes aux combattants rebelles par crainte de les voir tomber entre les mains de ses éléments islamistes les plus radicaux. Mais la récente avancée militaire des forces de Damas, appuyées par le mouvement chiite libanais du Hezbollah, les a contraints à réétudier dans l'urgence cette possibilité. 400.000 réfugiés en Turquie Des représentants des pays qui soutiennent l'opposition syrienne ont rencontré vendredi et samedi à Istanbul son chef militaire le plus important, le général Selim Idriss, pour évoquer de possibles livraisons d'armes à la rébellion. Des dizaines d'officiers supérieurs syriens ont fait défection en Turquie depuis le début de la rébellion en Syrie au printemps 2011. Beaucoup ont rejoint les rangs de la rébellion au sein de l'Armée syrienne libre (ASL). La Turquie accueille quelque 400.000 réfugiés syriens ayant fui les combats dans leur pays, qui ont fait plus de 93.000 morts, selon l'Onu. Cette vague de défection, d'une ampleur inédite depuis plusieurs mois, intervient après la décision, jeudi, des Etats-Unis de livrer une "aide militaire", dont la forme n'a pas encore été précisée, aux rebelles syriens. Les pays occidentaux, soutiens de l'opposition au président syrien Bachar al-Assad, se sont jusque-là refusés à franchir le pas de la livraison d'armes aux combattants rebelles par crainte de les voir tomber entre les mains de ses éléments islamistes les plus radicaux. Mais la récente avancée militaire des forces de Damas, appuyées par le mouvement chiite libanais du Hezbollah, les a contraints à réétudier dans l'urgence cette possibilité. 400.000 réfugiés en Turquie Des représentants des pays qui soutiennent l'opposition syrienne ont rencontré vendredi et samedi à Istanbul son chef militaire le plus important, le général Selim Idriss, pour évoquer de possibles livraisons d'armes à la rébellion. Des dizaines d'officiers supérieurs syriens ont fait défection en Turquie depuis le début de la rébellion en Syrie au printemps 2011. Beaucoup ont rejoint les rangs de la rébellion au sein de l'Armée syrienne libre (ASL). La Turquie accueille quelque 400.000 réfugiés syriens ayant fui les combats dans leur pays, qui ont fait plus de 93.000 morts, selon l'Onu.