Selon Jean-Luc Maurange, P.-dg d'ArcelorMittal Méditerranée, "les soubresauts de ces derniers mois dans certains pays méditerranéens n'ont pas induit de baisse sur la demande." Selon Jean-Luc Maurange, P.-dg d'ArcelorMittal Méditerranée, "les soubresauts de ces derniers mois dans certains pays méditerranéens n'ont pas induit de baisse sur la demande." "Nos développements de ces dernières années sur de nouveaux marchés, notamment en Turquie et en Afrique du Nord, nous ont permis d'affronter la crise. L'apparition d'une classe moyenne nous laisse espérer des débouchés pérennes sur ces territoires pour nos aciers dédiés à l'automobile, l'emballage alimentaire ou l'électroménager", explique Jean-Luc Maurange, président d'ArcelorMittal Méditerranée. Certains observateurs estiment, en revanche, que la renationalisation d'une filiale d'ArcelorMittal du complexe d'El-Hadjar, Annaba, n'est pas d'actualité. En fait, la reprise par l'Etat algérien d'une partie de ce géant mondial de la sidérurgie (bien qu'imminente) n'est pas, donc, programmée pour les prochains mois, en dépit de l'affirmation des économistes et des syndicalistes prônant la résolution du règlement de cette situation. Un pré-contrat a été signé cette semaine entre Arcelor, qui détient 70% des parts du complexe d'Annaba et Sider, son partenaire public algérien, a assuré Kouadria, qui a participé à l'élaboration de la feuille de route. "C'est l'échec de la privatisation : aucun investissement, la réduction des effectifs et pas d'amélioration des conditions de travail", rapporte le quotidien français Libération. Ce journal, qui reprend des déclarations de l'économiste Abdelatif Rebah, ajoute que "douze ans après sa privatisation, le complexe sidérurgique d'El-Hadjar fait toujours face aux conséquences du sous-investissement, de la dégradation des installations et équipements, de la fermeture des sites de production essentiels". L'Observatoire économqiue de la Méditerranée, situé à Marseille, souligne que "cette entité du groupe ArcelorMittal détient en France les usines de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône) et Saint-Chély-d'Apcher (Lozère) et des unités en Italie et en Espagne. Elle représente un chiffre d'affaires de 5 milliards d'euros pour une production de 8 millions de tonnes et un effectif de 12.000 personnes". L'usine de Fos-sur-Mer (4 millions de tonnes de capacité, 2.500 personnes) fabrique des aciers plats (en bobines surtout) qu'elle vend principalement sur le pourtour méditerranéen, la France ne pesant que 10% de ses ventes. 40% de ses produits servent à fournir le secteur automobile. "En 2012, la Turquie a représenté 13% de nos exportations. Ce sera beaucoup plus cette année, assure Joao Felix da Silva, directeur d'ArcelorMittal Méditerranée. L'Afrique du Nord a représenté 7%, le Moyen-Orient 4%. L'Espagne et l'Italie restent nos principaux débouchés avec respectivement 30% et 25% en 2012", poursuit-il. Selon Jean-Luc Maurange, les soubresauts de ces derniers mois dans certains pays méditerranéens n'ont pas influé à la baisse sur la demande. Il se dit "confiant dans le redémarrage du secteur automobile en Europe et dans le sud de l'Espagne". "Nos développements de ces dernières années sur de nouveaux marchés, notamment en Turquie et en Afrique du Nord, nous ont permis d'affronter la crise. L'apparition d'une classe moyenne nous laisse espérer des débouchés pérennes sur ces territoires pour nos aciers dédiés à l'automobile, l'emballage alimentaire ou l'électroménager", explique Jean-Luc Maurange, président d'ArcelorMittal Méditerranée. Certains observateurs estiment, en revanche, que la renationalisation d'une filiale d'ArcelorMittal du complexe d'El-Hadjar, Annaba, n'est pas d'actualité. En fait, la reprise par l'Etat algérien d'une partie de ce géant mondial de la sidérurgie (bien qu'imminente) n'est pas, donc, programmée pour les prochains mois, en dépit de l'affirmation des économistes et des syndicalistes prônant la résolution du règlement de cette situation. Un pré-contrat a été signé cette semaine entre Arcelor, qui détient 70% des parts du complexe d'Annaba et Sider, son partenaire public algérien, a assuré Kouadria, qui a participé à l'élaboration de la feuille de route. "C'est l'échec de la privatisation : aucun investissement, la réduction des effectifs et pas d'amélioration des conditions de travail", rapporte le quotidien français Libération. Ce journal, qui reprend des déclarations de l'économiste Abdelatif Rebah, ajoute que "douze ans après sa privatisation, le complexe sidérurgique d'El-Hadjar fait toujours face aux conséquences du sous-investissement, de la dégradation des installations et équipements, de la fermeture des sites de production essentiels". L'Observatoire économqiue de la Méditerranée, situé à Marseille, souligne que "cette entité du groupe ArcelorMittal détient en France les usines de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône) et Saint-Chély-d'Apcher (Lozère) et des unités en Italie et en Espagne. Elle représente un chiffre d'affaires de 5 milliards d'euros pour une production de 8 millions de tonnes et un effectif de 12.000 personnes". L'usine de Fos-sur-Mer (4 millions de tonnes de capacité, 2.500 personnes) fabrique des aciers plats (en bobines surtout) qu'elle vend principalement sur le pourtour méditerranéen, la France ne pesant que 10% de ses ventes. 40% de ses produits servent à fournir le secteur automobile. "En 2012, la Turquie a représenté 13% de nos exportations. Ce sera beaucoup plus cette année, assure Joao Felix da Silva, directeur d'ArcelorMittal Méditerranée. L'Afrique du Nord a représenté 7%, le Moyen-Orient 4%. L'Espagne et l'Italie restent nos principaux débouchés avec respectivement 30% et 25% en 2012", poursuit-il. Selon Jean-Luc Maurange, les soubresauts de ces derniers mois dans certains pays méditerranéens n'ont pas influé à la baisse sur la demande. Il se dit "confiant dans le redémarrage du secteur automobile en Europe et dans le sud de l'Espagne".