Malgré le déploiement policier et de l'armée pour protéger les installations vitales, de violents heurts ont éclaté entre pro et anti-Morsi à Alexandrie, deuxième ville du pays où un Egyptien et un Américain ont été tués. Malgré le déploiement policier et de l'armée pour protéger les installations vitales, de violents heurts ont éclaté entre pro et anti-Morsi à Alexandrie, deuxième ville du pays où un Egyptien et un Américain ont été tués. Un an après la prise de fonctions de Mohamed Morsi, premier président islamiste et civil d'Egypte, ces rassemblements rivaux témoignent des divisions croissantes dans le pays et les accrochages font craindre une propagation des troubles. Les Frères musulmans, la confrérie dont est issu Mohamed Morsi, ont averti l'opposition qu'ils ne permettraient pas un "coup d'Etat" contre le président, à deux jours d'une protestation massive attendue aujourd'hui pour réclamer une présidentielle anticipée. Malgré le déploiement policier et de l'armée pour protéger les installations vitales, de violents heurts ont éclaté entre pro et anti-Morsi à Alexandrie, deuxième ville du pays, où un Egyptien et un Américain ont été tués, selon des médias officiels et des sources médicales. Selon le chef de la sécurité à Alexandrie, Amine Ezzedine, le jeune homme, qui travaillait au centre culturel américain d'Alexandrie, "prenait des photos" quand il a été tué dans les heurts. Des sources au ministère de la Santé et de sécurité ont affirmé que l'Américain avait été poignardé. Mais une source médicale a dit qu'il avait été tué par des "tirs à la chevrotine". Quelques heures plus tard, le département d'Etat a annoncé dans un communiqué le départ d'une partie de ses agents diplomatiques et consulaires d'Egypte "en raison des troubles politiques et sociaux qui s'y déroulent". Par ailleurs, dans la ville de Port-Saïd, sur le canal de Suez, un journaliste égyptien a été tué et plusieurs autres personnes blessées lorsque des inconnus ont lancé un petit engin explosif sur des manifestants anti-Morsi, ont indiqué un responsable des services de sécurité et plusieurs témoins. Ces trois décès portent à sept le nombre de personnes tuées depuis mercredi lors des violences dans le pays. Des heurts entre pro et anti-Morsi ont également éclaté en soirée dans les provinces de Daqahliya et Beheira, dans le Delta du Nil (nord), selon des responsables qui ont fait état de 130 blessés à travers le pays. Les locaux du siège du Parti de la liberté et de la justice (PLJ), vitrine politique des Frères musulmans, ont été, en outre, incendiés à Alexandrie, de même qu'à Aga, dans la province de Daqahliya. A l'appel des mouvements islamistes, des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées devant la mosquée Rabiaa-al-Adawiya de Nasr City, un faubourg du Caire, et ont promis d'y rester pour défendre "la légitimité" de l'élection de Mohamed Morsi qui est "une ligne rouge". Dans l'autre camp, des milliers de manifestants anti-Morsi défilaient sous des drapeaux égyptiens et au cri de "Dégage", sur l'emblématique place Tahrir du Caire, ainsi que dans le delta du Nil et à Port-Saïd. Un an après la prise de fonctions de Mohamed Morsi, premier président islamiste et civil d'Egypte, ces rassemblements rivaux témoignent des divisions croissantes dans le pays et les accrochages font craindre une propagation des troubles. Les Frères musulmans, la confrérie dont est issu Mohamed Morsi, ont averti l'opposition qu'ils ne permettraient pas un "coup d'Etat" contre le président, à deux jours d'une protestation massive attendue aujourd'hui pour réclamer une présidentielle anticipée. Malgré le déploiement policier et de l'armée pour protéger les installations vitales, de violents heurts ont éclaté entre pro et anti-Morsi à Alexandrie, deuxième ville du pays, où un Egyptien et un Américain ont été tués, selon des médias officiels et des sources médicales. Selon le chef de la sécurité à Alexandrie, Amine Ezzedine, le jeune homme, qui travaillait au centre culturel américain d'Alexandrie, "prenait des photos" quand il a été tué dans les heurts. Des sources au ministère de la Santé et de sécurité ont affirmé que l'Américain avait été poignardé. Mais une source médicale a dit qu'il avait été tué par des "tirs à la chevrotine". Quelques heures plus tard, le département d'Etat a annoncé dans un communiqué le départ d'une partie de ses agents diplomatiques et consulaires d'Egypte "en raison des troubles politiques et sociaux qui s'y déroulent". Par ailleurs, dans la ville de Port-Saïd, sur le canal de Suez, un journaliste égyptien a été tué et plusieurs autres personnes blessées lorsque des inconnus ont lancé un petit engin explosif sur des manifestants anti-Morsi, ont indiqué un responsable des services de sécurité et plusieurs témoins. Ces trois décès portent à sept le nombre de personnes tuées depuis mercredi lors des violences dans le pays. Des heurts entre pro et anti-Morsi ont également éclaté en soirée dans les provinces de Daqahliya et Beheira, dans le Delta du Nil (nord), selon des responsables qui ont fait état de 130 blessés à travers le pays. Les locaux du siège du Parti de la liberté et de la justice (PLJ), vitrine politique des Frères musulmans, ont été, en outre, incendiés à Alexandrie, de même qu'à Aga, dans la province de Daqahliya. A l'appel des mouvements islamistes, des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées devant la mosquée Rabiaa-al-Adawiya de Nasr City, un faubourg du Caire, et ont promis d'y rester pour défendre "la légitimité" de l'élection de Mohamed Morsi qui est "une ligne rouge". Dans l'autre camp, des milliers de manifestants anti-Morsi défilaient sous des drapeaux égyptiens et au cri de "Dégage", sur l'emblématique place Tahrir du Caire, ainsi que dans le delta du Nil et à Port-Saïd.