La nouvelle mission de paix de l'ONU au Mali, la Minusma, a officiellement été mise en place lundi et aura la difficile mission d'assurer la sécurité et la stabilité de ce pays en crise où doit avoir lieu une élection présidentielle à risques dans tout juste quatre semaines. La nouvelle mission de paix de l'ONU au Mali, la Minusma, a officiellement été mise en place lundi et aura la difficile mission d'assurer la sécurité et la stabilité de ce pays en crise où doit avoir lieu une élection présidentielle à risques dans tout juste quatre semaines. Lors d'une cérémonie à Bamako marquant la mise en place de la Minusma, Bert Koenders, représentant de l'ONU au Mali, a tenu à remercier "pour le travail accompli" les 6.300 soldats de la force africaine (Misma) présents dans le pays et désormais intégrés à la mission de l'ONU. "Notre mandat est la sécurisation des grandes agglomérations du Nord, la protection des civils" et de leurs droits, mais aussi "la médiation politique", a précisé M. Koenders. Les ministres maliens de la Défense et des Affaires étrangères, Yamoussa Camara et Tiéman Hubert Coulibaly, ont assisté à cette cérémonie, ainsi qu'Hervé Ladsous, chef des opérations de maintien de la paix de l'ONU et Pierre Buyoya, représentant de l'Union africaine (UA) au Mali, ancien chef de la Misma. Après la cérémonie, le président malien par intérim, Dioncounda Traoré, a reçu les dirigeants de la Misma et de le Minusma. Il a évoqué le scrutin présidentiel à venir, reconnaissant que "ces élections ne seront pas parfaites". Commandée par le général rwandais Jean-Bosco Kazura, la Minusma sera composée d'ici fin décembre de quelque 12.600 hommes (militaires et policiers) et devra assurer la sécurité du Mali, en particulier de sa vaste partie nord, soit les deux-tiers du pays. Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, notait lui-même début juin que s'ils avaient perdu "l'avantage tactique" et une grande partie de leur "sanctuaire" dans le nord du Mali, les groupes jihadistes y avaient toujours "la capacité de faire peser une menace importante", ainsi que "des réseaux de soutien et des structures de recrutement". Les troupes qui compléteront les forces africaines de la mission de l'ONU devraient venir de pays africains comme le Burundi et d'autres continents. Il n'est pas garanti que l'ensemble des soldats ouest-africains de la Misma qui la composent désormais avec ceux du Tchad, restent tous sur place. Les armées africaines disposeront en effet d'un "délai de grâce" de quatre mois pour se mettre aux normes requises par l'ONU en termes d'équipements, d'armements, de formation et de discipline, selon des diplomates onusiens. Lors d'une cérémonie à Bamako marquant la mise en place de la Minusma, Bert Koenders, représentant de l'ONU au Mali, a tenu à remercier "pour le travail accompli" les 6.300 soldats de la force africaine (Misma) présents dans le pays et désormais intégrés à la mission de l'ONU. "Notre mandat est la sécurisation des grandes agglomérations du Nord, la protection des civils" et de leurs droits, mais aussi "la médiation politique", a précisé M. Koenders. Les ministres maliens de la Défense et des Affaires étrangères, Yamoussa Camara et Tiéman Hubert Coulibaly, ont assisté à cette cérémonie, ainsi qu'Hervé Ladsous, chef des opérations de maintien de la paix de l'ONU et Pierre Buyoya, représentant de l'Union africaine (UA) au Mali, ancien chef de la Misma. Après la cérémonie, le président malien par intérim, Dioncounda Traoré, a reçu les dirigeants de la Misma et de le Minusma. Il a évoqué le scrutin présidentiel à venir, reconnaissant que "ces élections ne seront pas parfaites". Commandée par le général rwandais Jean-Bosco Kazura, la Minusma sera composée d'ici fin décembre de quelque 12.600 hommes (militaires et policiers) et devra assurer la sécurité du Mali, en particulier de sa vaste partie nord, soit les deux-tiers du pays. Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, notait lui-même début juin que s'ils avaient perdu "l'avantage tactique" et une grande partie de leur "sanctuaire" dans le nord du Mali, les groupes jihadistes y avaient toujours "la capacité de faire peser une menace importante", ainsi que "des réseaux de soutien et des structures de recrutement". Les troupes qui compléteront les forces africaines de la mission de l'ONU devraient venir de pays africains comme le Burundi et d'autres continents. Il n'est pas garanti que l'ensemble des soldats ouest-africains de la Misma qui la composent désormais avec ceux du Tchad, restent tous sur place. Les armées africaines disposeront en effet d'un "délai de grâce" de quatre mois pour se mettre aux normes requises par l'ONU en termes d'équipements, d'armements, de formation et de discipline, selon des diplomates onusiens.