Décidément, la crise que traverse le FLN n'arrête pas de faire des vagues puisque ses conséquences atteignent même des institutions de la République. C'est le cas de l'assemblée populaire nationale (APN) qui a connue, avant-hier jeudi, un incident qui en dit long sur cette profonde crise du vieux parti qui est sans secrétaire général depuis le 31 janvier dernier. Décidément, la crise que traverse le FLN n'arrête pas de faire des vagues puisque ses conséquences atteignent même des institutions de la République. C'est le cas de l'assemblée populaire nationale (APN) qui a connue, avant-hier jeudi, un incident qui en dit long sur cette profonde crise du vieux parti qui est sans secrétaire général depuis le 31 janvier dernier. Le président de l'APN, Mohamed Larbi Ould Khelifa, a dû reporter à une date ultérieure la séance qui devait être consacrée aux structures de l'assemblée. Ould Khelifa a été, en vérité, contraint à cette attitude puisque la liste du FLN transmise par Abderahmane Belayat, en sa qualité de coordinateur du bureau politique du parti, a été rejeté par un grand nombre de députés du parti qui ont alors menacé de perturber la séance au cas ou Ould Khelifa déciderait de l'accepter. Ould Khelifa devait soumettre à la séance plénière notamment la liste des membres du nouveau bureau de l'assemblée ou le vieux parti détient cinq postes. L'actuel président du groupe parlementaire, Tahar Khaoua dont le mandat est venu à expiration, a refusé de quitter son poste alors que Belayat a désigné son successeur en la personne de Mohamed Labiad. Tahar Khaoua dénie à Belayat le droit de designer les représentants des structures de l'assemblée. « Il n'a aucune prérogative en la matière » dira Tahar Khaoua dans une déclaration à la presse ajoutant « qu'il est juste habilité à convoquer la session du comité central ». Des membres du bureau politique ont eux aussi dit non à cette attitude de Belayat ce qui, à l'évidence, traduit le profond malaise dans lequel se retrouve le parti. Habiba Bahloul, député et membre du bureau politique, a indiqué que Belayat « n'a pas consulté les autres membres du bureau politique ». Kaca Aissi, membre lui aussi du bureau politique, est du même avis que Mme Bahloul. C'est dire que l'on risque d'assister à un nouvel épilogue de cette crise sans fin du vieux parti. Le bureau politique, qui gère la période de transition depuis le retrait de confiance à Abdelaziz Belkhadem le 31 janvier dernier, est ainsi profondément divisé. Abderahmane Belayat soutient pourtant mordicus avoir consulté les membres du bureau politique. Ce que confirme Abdelhamid Si Affif. Mohamed Larbi Ould Khelifa ne sait plus à quel saint se vouer tant cette affaire du FLN risque de différer à septembre prochain l'installation des nouvelles structures de l'APN et, notamment, le bureau de l'assemblée. Ce d'autant que la clôture de la session de printemps des deux chambres du Parlement est prévu aujourd'hui. Il est à noter que l'APN procède chaque année au renouvellement de ses structures. Un renouvellement qui touche particulièrement les postes de vice-président, la présidence des 12 commissions permanentes ainsi que les chefs des groupes parlementaires. Le RND n'a pas connu cette crise puisqu'il a permis aux députés du parti d'élire leurs représentants dans les structures de l'assemblée contrairement au FLN qui a opté pour le mode de désignation. D'où cette crise ouverte. Une crise qui intervient dans un contexte où Abderahmane Belayat est la cible d'attaques de ses pairs du comité central qui l'accusent de diriger les affaires du parti sans en avoir les prérogatives. Le président de l'APN, Mohamed Larbi Ould Khelifa, a dû reporter à une date ultérieure la séance qui devait être consacrée aux structures de l'assemblée. Ould Khelifa a été, en vérité, contraint à cette attitude puisque la liste du FLN transmise par Abderahmane Belayat, en sa qualité de coordinateur du bureau politique du parti, a été rejeté par un grand nombre de députés du parti qui ont alors menacé de perturber la séance au cas ou Ould Khelifa déciderait de l'accepter. Ould Khelifa devait soumettre à la séance plénière notamment la liste des membres du nouveau bureau de l'assemblée ou le vieux parti détient cinq postes. L'actuel président du groupe parlementaire, Tahar Khaoua dont le mandat est venu à expiration, a refusé de quitter son poste alors que Belayat a désigné son successeur en la personne de Mohamed Labiad. Tahar Khaoua dénie à Belayat le droit de designer les représentants des structures de l'assemblée. « Il n'a aucune prérogative en la matière » dira Tahar Khaoua dans une déclaration à la presse ajoutant « qu'il est juste habilité à convoquer la session du comité central ». Des membres du bureau politique ont eux aussi dit non à cette attitude de Belayat ce qui, à l'évidence, traduit le profond malaise dans lequel se retrouve le parti. Habiba Bahloul, député et membre du bureau politique, a indiqué que Belayat « n'a pas consulté les autres membres du bureau politique ». Kaca Aissi, membre lui aussi du bureau politique, est du même avis que Mme Bahloul. C'est dire que l'on risque d'assister à un nouvel épilogue de cette crise sans fin du vieux parti. Le bureau politique, qui gère la période de transition depuis le retrait de confiance à Abdelaziz Belkhadem le 31 janvier dernier, est ainsi profondément divisé. Abderahmane Belayat soutient pourtant mordicus avoir consulté les membres du bureau politique. Ce que confirme Abdelhamid Si Affif. Mohamed Larbi Ould Khelifa ne sait plus à quel saint se vouer tant cette affaire du FLN risque de différer à septembre prochain l'installation des nouvelles structures de l'APN et, notamment, le bureau de l'assemblée. Ce d'autant que la clôture de la session de printemps des deux chambres du Parlement est prévu aujourd'hui. Il est à noter que l'APN procède chaque année au renouvellement de ses structures. Un renouvellement qui touche particulièrement les postes de vice-président, la présidence des 12 commissions permanentes ainsi que les chefs des groupes parlementaires. Le RND n'a pas connu cette crise puisqu'il a permis aux députés du parti d'élire leurs représentants dans les structures de l'assemblée contrairement au FLN qui a opté pour le mode de désignation. D'où cette crise ouverte. Une crise qui intervient dans un contexte où Abderahmane Belayat est la cible d'attaques de ses pairs du comité central qui l'accusent de diriger les affaires du parti sans en avoir les prérogatives.