Le Rassemblement pour la démocratie et la culture (RCD), est il en train d'opérer un recentrage de sa ligne politique ? Il y a tout lieu de le croire comme l'atteste si bien le «rapprochement» avec les partis islamistes. Le Rassemblement pour la démocratie et la culture (RCD), est il en train d'opérer un recentrage de sa ligne politique ? Il y a tout lieu de le croire comme l'atteste si bien le «rapprochement» avec les partis islamistes. En effet, après avoir rencontré une délégation du MSP conduite par son président, Abderrazak Makri, les dirigeants du RCD s'apprêtent à en faire de même avec le mouvement Enahda. Le secrétaire général de ce dernier parti, Fateh Rebai, sera en effet reçu aujourd'hui même au siège du RCD. «Le dialogue et l'échange entre les acteurs de la classe politique permettront de libérer la scène politique des contraintes et obstructions actuelles pour parvenir à un accord minimal à même de garantir les conditions d'une compétition démocratique sur la base de projets et de programmes politiques» a indiqué le président du RCD, Mohcen Belabes, à son hote, Makri lorsque il l'a reçu mardi dernier a alors précisé un communique du Rassemblement. Fateh Rebai sera lui aussi reçu au siège du RCD aujourd'hui. Ces consultations, qui seront certainement élargies à d'autres formations politiques comme l'ont souhaités le RCD et le MSP, interviennent dans un contexte politique fort particulier. Un contexte essentiellement marqué par la maladie du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui a permis d'ouvrir grand le débat sur les élections présidentielles prévues, normalement , au printemps de 2014. La scène politique est dans tous ses états et l'opposition, toutes tendances confondues, tente de peser sur le cours des éventements en multipliant notamment, les initiatives politique. Le RCD a d'ailleurs soumis au MSP sa proposition d'une convention nationale pour une Constitution de compromis. Son adoption sera nécessaire et Abderrazak Makri, a promis de donner une réponse après l'avoir bien examinée. Le MSP s'apprêterait lui aussi à rendre public une initiative politique. Et à en croire le communiqué du RCD, le MSP serait favorable à une période de transition consensuelle. Cela dit, beaucoup d'observateurs s'interrogent, à juste titre d'ailleurs, sur cette nouvelle approche du RCD qui n'hésite plus à prendre langue avec les partis islamistes. Car dans un passé encore récent cela aurait été inimaginable de voir les dirigeants du RCD en conciliabule avec des responsables de partis islamistes. En effet, le RCD, du temps où il était dirigé par Said Sadi, avait très peu d'estime pour les islamistes contre lesquels il était pratiquement en guerre permanente. De longues années durant les deux camps se sont affrontés durement tant leurs projets de sociétés étaient diamétralement opposés. Les deux camps semblent avoir changé comme l'attestent le RCD et le MSP qui ont, à un moment donné fait partie du gouvernement. Le RCD n'a pas mis longtemps pour quitter le gouvernement puisque la lune de miel avec le pouvoir n'a duré que deux années. Le MSP a fait partie de la coalition gouvernementale durant plus de quinze ans. Le mouvement islamiste n'a quitté cette coalition pour passer à l'opposition que tout récemment. Un recentrage qui s'est confirmé lors du dernier congrès avec l'accès aux commandes de Abderrazak Makri. En effet, après avoir rencontré une délégation du MSP conduite par son président, Abderrazak Makri, les dirigeants du RCD s'apprêtent à en faire de même avec le mouvement Enahda. Le secrétaire général de ce dernier parti, Fateh Rebai, sera en effet reçu aujourd'hui même au siège du RCD. «Le dialogue et l'échange entre les acteurs de la classe politique permettront de libérer la scène politique des contraintes et obstructions actuelles pour parvenir à un accord minimal à même de garantir les conditions d'une compétition démocratique sur la base de projets et de programmes politiques» a indiqué le président du RCD, Mohcen Belabes, à son hote, Makri lorsque il l'a reçu mardi dernier a alors précisé un communique du Rassemblement. Fateh Rebai sera lui aussi reçu au siège du RCD aujourd'hui. Ces consultations, qui seront certainement élargies à d'autres formations politiques comme l'ont souhaités le RCD et le MSP, interviennent dans un contexte politique fort particulier. Un contexte essentiellement marqué par la maladie du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui a permis d'ouvrir grand le débat sur les élections présidentielles prévues, normalement , au printemps de 2014. La scène politique est dans tous ses états et l'opposition, toutes tendances confondues, tente de peser sur le cours des éventements en multipliant notamment, les initiatives politique. Le RCD a d'ailleurs soumis au MSP sa proposition d'une convention nationale pour une Constitution de compromis. Son adoption sera nécessaire et Abderrazak Makri, a promis de donner une réponse après l'avoir bien examinée. Le MSP s'apprêterait lui aussi à rendre public une initiative politique. Et à en croire le communiqué du RCD, le MSP serait favorable à une période de transition consensuelle. Cela dit, beaucoup d'observateurs s'interrogent, à juste titre d'ailleurs, sur cette nouvelle approche du RCD qui n'hésite plus à prendre langue avec les partis islamistes. Car dans un passé encore récent cela aurait été inimaginable de voir les dirigeants du RCD en conciliabule avec des responsables de partis islamistes. En effet, le RCD, du temps où il était dirigé par Said Sadi, avait très peu d'estime pour les islamistes contre lesquels il était pratiquement en guerre permanente. De longues années durant les deux camps se sont affrontés durement tant leurs projets de sociétés étaient diamétralement opposés. Les deux camps semblent avoir changé comme l'attestent le RCD et le MSP qui ont, à un moment donné fait partie du gouvernement. Le RCD n'a pas mis longtemps pour quitter le gouvernement puisque la lune de miel avec le pouvoir n'a duré que deux années. Le MSP a fait partie de la coalition gouvernementale durant plus de quinze ans. Le mouvement islamiste n'a quitté cette coalition pour passer à l'opposition que tout récemment. Un recentrage qui s'est confirmé lors du dernier congrès avec l'accès aux commandes de Abderrazak Makri.