La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde, a écarté la possibilité d'une restructuration généralisée des dettes des pays riches lors des Rencontres économiques d'Aix-en-Provence, organisées par le Cercle des économistes. La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde, a écarté la possibilité d'une restructuration généralisée des dettes des pays riches lors des Rencontres économiques d'Aix-en-Provence, organisées par le Cercle des économistes. "On ne peut pas imaginer un instant que toutes les économies avancées se retrouvent en Club de Paris dans une perspective de restructuration des dettes globales", a déclaré, hier, Mme Lagarde lors de cette manifestation. La "question du sort des vieilles dettes est une question extrêmement épineuse et fort compliquée à résoudre", a-t-elle ajouté, c'est "un problème dur, de long terme, dont les économies avancées vont subir les conséquences". "Il va falloir repenser un certain nombre d'éléments", a-t-elle estimé, citant "des aspects à la fois purement économiques, purement financiers et aussi des aspects juridiques". Mme Lagarde a notamment évoqué les difficultés rencontrées lors de "la restructuration de la dette grecque, avec des dettes soumises au droit local, des dettes soumises à des droits étrangers" et les litiges autour de la dette argentine. Elle a rappelé que les dettes publiques des économies avancées s'étaient "considérablement alourdies à l'occasion des différents plans de relance mis en oeuvre au cours de l'année 2009 en particulier", alors que certains pays, "pas tous", étaient parfois déjà très endettés. "On a un taux moyen aujourd'hui de 110% (du PIB, nldr), c'est du jamais vu depuis les années (...) 1880, avec un petit intermède au moment de la 2e guerre mondiale mais ça a été très bref", a-t-elle précisé. "On ne peut pas imaginer un instant que toutes les économies avancées se retrouvent en Club de Paris dans une perspective de restructuration des dettes globales", a déclaré, hier, Mme Lagarde lors de cette manifestation. La "question du sort des vieilles dettes est une question extrêmement épineuse et fort compliquée à résoudre", a-t-elle ajouté, c'est "un problème dur, de long terme, dont les économies avancées vont subir les conséquences". "Il va falloir repenser un certain nombre d'éléments", a-t-elle estimé, citant "des aspects à la fois purement économiques, purement financiers et aussi des aspects juridiques". Mme Lagarde a notamment évoqué les difficultés rencontrées lors de "la restructuration de la dette grecque, avec des dettes soumises au droit local, des dettes soumises à des droits étrangers" et les litiges autour de la dette argentine. Elle a rappelé que les dettes publiques des économies avancées s'étaient "considérablement alourdies à l'occasion des différents plans de relance mis en oeuvre au cours de l'année 2009 en particulier", alors que certains pays, "pas tous", étaient parfois déjà très endettés. "On a un taux moyen aujourd'hui de 110% (du PIB, nldr), c'est du jamais vu depuis les années (...) 1880, avec un petit intermède au moment de la 2e guerre mondiale mais ça a été très bref", a-t-elle précisé.