L'Eurogroupe tiendra aujourd'hui à Bruxelles une dernière réunion avant les vacances d'été, au cours de laquelle il doit se prononcer sur le déblocage d'une nouvelle tranche de prêts à la Grèce et faire le point sur la situation au Portugal où la crise politique a suscité la crainte d'une relance de la crise de l'euro. L'Eurogroupe tiendra aujourd'hui à Bruxelles une dernière réunion avant les vacances d'été, au cours de laquelle il doit se prononcer sur le déblocage d'une nouvelle tranche de prêts à la Grèce et faire le point sur la situation au Portugal où la crise politique a suscité la crainte d'une relance de la crise de l'euro. Les créanciers de la Grèce, réunis au sein de la troïka (EU-BCE-FMI), devraient présenter leur rapport sur les efforts accomplis par Athènes. Ce rapport conditionne le déblocage d'une aide de 8 milliards d'euros, dont 6,3 milliards venant des Européens. Le Portugal, qui vit depuis une semaine une crise politique qui inquiète l'Europe et a fragilisé les marchés, figurera aussi à l'agenda de l'Eurogroupe. Les instances européennes ont demandé à Lisbonne de clarifier la situation au plus vite. Leur crainte est que ces incertitudes politiques ne mettent en péril le retour sur les marchés financiers du pays, prévu l'an prochain, à la fin du plan de sauvetage de 78 milliards d'euros lancé en mai 2011. Samedi, la coalition de droite au pouvoir a scellé un accord assurant la survie du gouvernement, chargé depuis deux ans de mettre en oeuvre la sévère cure de rigueur exigée par ses créanciers internationaux. Paulo Portas, qui avait déstabilisé la coalition en démissionnant mardi dernier du poste de ministre des Affaires étrangères, restera finalement au gouvernement en tant que vice-Premier-ministre, a annoncé le Premier ministre, Pedro Passos Coelho. Mardi, les ministres des Finances de l'ensemble des 28 pays de l'UE donneront leur feu vert définitif à l'entrée de la Lettonie dans la zone euro. Ils doivent, en outre, fixer le taux de change entre la monnaie lettone et la devise européenne, une étape à la fois technique et juridique qui doit permettre à Riga de devenir le 18e pays de l'Union monétaire le 1er janvier prochain. Les créanciers de la Grèce, réunis au sein de la troïka (EU-BCE-FMI), devraient présenter leur rapport sur les efforts accomplis par Athènes. Ce rapport conditionne le déblocage d'une aide de 8 milliards d'euros, dont 6,3 milliards venant des Européens. Le Portugal, qui vit depuis une semaine une crise politique qui inquiète l'Europe et a fragilisé les marchés, figurera aussi à l'agenda de l'Eurogroupe. Les instances européennes ont demandé à Lisbonne de clarifier la situation au plus vite. Leur crainte est que ces incertitudes politiques ne mettent en péril le retour sur les marchés financiers du pays, prévu l'an prochain, à la fin du plan de sauvetage de 78 milliards d'euros lancé en mai 2011. Samedi, la coalition de droite au pouvoir a scellé un accord assurant la survie du gouvernement, chargé depuis deux ans de mettre en oeuvre la sévère cure de rigueur exigée par ses créanciers internationaux. Paulo Portas, qui avait déstabilisé la coalition en démissionnant mardi dernier du poste de ministre des Affaires étrangères, restera finalement au gouvernement en tant que vice-Premier-ministre, a annoncé le Premier ministre, Pedro Passos Coelho. Mardi, les ministres des Finances de l'ensemble des 28 pays de l'UE donneront leur feu vert définitif à l'entrée de la Lettonie dans la zone euro. Ils doivent, en outre, fixer le taux de change entre la monnaie lettone et la devise européenne, une étape à la fois technique et juridique qui doit permettre à Riga de devenir le 18e pays de l'Union monétaire le 1er janvier prochain.