Invité à une conférence-débat sur le thème : «Le secteur privé et l'emploi en Algérie» organisée en son siège à Alger par l'Union générale des travailleurs algériens (UGCAA), le président de la Confédération nationale du patronat algérien (CNPA), Mohand Saïd Naït-Abdelaziz, a regretté que les directives du Premier ministre Sellal concernant la facilitation aux crédits à l'investissment ne soient pas suivies d'effets sur le terrain. Invité à une conférence-débat sur le thème : «Le secteur privé et l'emploi en Algérie» organisée en son siège à Alger par l'Union générale des travailleurs algériens (UGCAA), le président de la Confédération nationale du patronat algérien (CNPA), Mohand Saïd Naït-Abdelaziz, a regretté que les directives du Premier ministre Sellal concernant la facilitation aux crédits à l'investissment ne soient pas suivies d'effets sur le terrain. «Plus de 1400 dossiers ont été déposés au niveau de l'ABEF (Association professionnelle des banques et des établissements financiers, NDLR) mais on n'est pas satisfaits, car rien n'a été fait jusqu'à ce jour. On veut savoir pourquoi ça ne marche pas, on veut des explications, qu'on nous dise quels sont les dossiers qui sont admis et ceux qui ne le sont pas», a-t-il tempêté. Et d'ajouter, «à la prochaine tripartite, on va soulever cet épineux problème». Revenant sur le parcours du secteur privé en Algérie, le président du CNPA a reconnu que «le privé a été contraint à un moment donné de s'appuyer sur le secteur public» pour se développer. Il juge que malgré les bouleversements qu'a connus l'économie algérienne, certains dirigeants n'arrivent pas à se départir d'une certaine culture d'où, selon lui, la distinction qu'on continue d'opérer entre secteur public et secteur privé. Naït-Abdelaziz pense que l'Algérie n'est ni «dans une économie libérale, ni dans une économie socialiste». «Elle est, a-t-il asséné, sur la ligne jaune, tantôt nous dévions à droite, tantôt à gauche». Néanmoins le président du CNPA a affirmé que le secteur privé a fini par s‘imposer. Et d'insister sur sa dimension citoyenne « nous avons contribué à la création de la CNAC (Caisse nationale d'assurance chômage)". Le président du CNPA s'est félicité du dialogue instauré avec les pouvoirs publics dont il a connu «11 chefs de gouvernement» dans le cadre de "14 tripartites". Et d'évoquer «le pacte économique et social devenu le document de référence international, validé par le BIT (Bureau international du Travail). Pour Naït-Abdelaziz, «76, 9 % des emplois sont assurés par le secteur privé qui emploie plus de 6 millions de personnes». Face au parterre de journalistes qui avait du mal à admettre ces chiffres, Naït-Abdelaziz rapelle que le nombre d'entreprises privées activant en Algérie est d'environ 500.000, alors que celui des entreprises publiques ne dépassent pas une centaine. "L'Algérie a besoin encore de 1,5 millions d'entreprises nouvelles car, a-t-il expliqué, il faut 30 à 40 entreprises pour 1000 habitants» et de préciser, «nous n'avons en Algérie que 15 à 16 entreprises pour 1000 habitants». Pour sa part, le porte-parole de l'UGCAA, Hadj Tahar Boulenouar a mis en exergue le fait que dans le domaine du commerce, l'Algérie enregistre, au regard du nombre de sa population, un déficit de 2 millions de registres de commerce. D'après lui, il n'y aurait actuellement que 1,6 millions de registres de commerce en Algérie, or a-t-il expliqué les normes internationales prévoient un million de registres de commerce pour dix millions d'habitants Et Boulenouar de s'interroger sur la part de l'informel dans la satisfaction de la demande nationale en matière d'offres commerciales. Les deux millions de registres de commerce manquants, pénalisent le secteur privé, a-t-il estimé. «Plus de 1400 dossiers ont été déposés au niveau de l'ABEF (Association professionnelle des banques et des établissements financiers, NDLR) mais on n'est pas satisfaits, car rien n'a été fait jusqu'à ce jour. On veut savoir pourquoi ça ne marche pas, on veut des explications, qu'on nous dise quels sont les dossiers qui sont admis et ceux qui ne le sont pas», a-t-il tempêté. Et d'ajouter, «à la prochaine tripartite, on va soulever cet épineux problème». Revenant sur le parcours du secteur privé en Algérie, le président du CNPA a reconnu que «le privé a été contraint à un moment donné de s'appuyer sur le secteur public» pour se développer. Il juge que malgré les bouleversements qu'a connus l'économie algérienne, certains dirigeants n'arrivent pas à se départir d'une certaine culture d'où, selon lui, la distinction qu'on continue d'opérer entre secteur public et secteur privé. Naït-Abdelaziz pense que l'Algérie n'est ni «dans une économie libérale, ni dans une économie socialiste». «Elle est, a-t-il asséné, sur la ligne jaune, tantôt nous dévions à droite, tantôt à gauche». Néanmoins le président du CNPA a affirmé que le secteur privé a fini par s‘imposer. Et d'insister sur sa dimension citoyenne « nous avons contribué à la création de la CNAC (Caisse nationale d'assurance chômage)". Le président du CNPA s'est félicité du dialogue instauré avec les pouvoirs publics dont il a connu «11 chefs de gouvernement» dans le cadre de "14 tripartites". Et d'évoquer «le pacte économique et social devenu le document de référence international, validé par le BIT (Bureau international du Travail). Pour Naït-Abdelaziz, «76, 9 % des emplois sont assurés par le secteur privé qui emploie plus de 6 millions de personnes». Face au parterre de journalistes qui avait du mal à admettre ces chiffres, Naït-Abdelaziz rapelle que le nombre d'entreprises privées activant en Algérie est d'environ 500.000, alors que celui des entreprises publiques ne dépassent pas une centaine. "L'Algérie a besoin encore de 1,5 millions d'entreprises nouvelles car, a-t-il expliqué, il faut 30 à 40 entreprises pour 1000 habitants» et de préciser, «nous n'avons en Algérie que 15 à 16 entreprises pour 1000 habitants». Pour sa part, le porte-parole de l'UGCAA, Hadj Tahar Boulenouar a mis en exergue le fait que dans le domaine du commerce, l'Algérie enregistre, au regard du nombre de sa population, un déficit de 2 millions de registres de commerce. D'après lui, il n'y aurait actuellement que 1,6 millions de registres de commerce en Algérie, or a-t-il expliqué les normes internationales prévoient un million de registres de commerce pour dix millions d'habitants Et Boulenouar de s'interroger sur la part de l'informel dans la satisfaction de la demande nationale en matière d'offres commerciales. Les deux millions de registres de commerce manquants, pénalisent le secteur privé, a-t-il estimé.