La première semaine de Ramadhan a donné le ton avec des prix plus ou moins raisonnables même si l'on estime qu'ils demeurent globalement élevés. Certains légumes coûtent excessivement cher comme la salade, cédée à 100 DA le kg et le haricot vert à 140 DA. La première semaine de Ramadhan a donné le ton avec des prix plus ou moins raisonnables même si l'on estime qu'ils demeurent globalement élevés. Certains légumes coûtent excessivement cher comme la salade, cédée à 100 DA le kg et le haricot vert à 140 DA. Hier dans les marchés de fruits et légumes d'Alger-Centre, la mercuriale affichait des prix plutôt variés pour les mêmes produits. Si on fait la moyenne, nous avons le kg de carotte à 60 DA, la tomate à 50 DA, le concombre à 80 DA, la courgette à 60 DA, l'aubergine à 70 DA, le poivron à 80 DA, la pomme de terre à 35 DA, (ce qui fait quand même une belle performance pour ce tubercule qui nous a habitués à faire des siennes). « Les prix demeurent élevés. Comparativement au Ramadhan de l'année passée, il y a une meilleure offre, on trouve une variété de fruits et légumes » observe un citoyen employé dans une banque. « En dépit du métier que j'exerce, je trouve que c'est excessivement cher, que dire des autres qui n'arrivent même pas à joindre les deux bouts», s'interroge-t-il. Et d'ajouter, «est-ce que l'Algérien moyen consomme sa ration de viande quotidienne, telle que recommandé par l'Organisation mondiale de la santé ? Je pense que non. Un kg de viande ne suffit pas pour une famille de plus de 5 membres. Je pense que les familles achètent de petites quantités, histoire d'avoir une présence symbolique de cet aliment sur leur table». Et notre interlocuteur de poursuivre : «Vous les journalistes vous vous intéressez trop à tout ce qui est viande et poulet, pourtant même les fromages qui étaient jadis des substituts aux viandes sont aujoud'hui cédés à des prix prohibitifs. Voyez combien coûte le fromage rouge ou le gruyère, c'est inabordable». A ses yeux «en dehors de 2 ou 3 marques de fromage en portions, les autres sont douteuses». Un tour du côté des bouchers, permet de constater que le poulet vidé est cédé à 350 DA le kg, la dinde à 450 DA, le poulet (livré en entier) entre 550 et 650 DA. La viande du Brésil vendue plus chère que le prix fixé La viande importée pour combler le déficit de l'offre locale n'est pas vendue partout au même prix, la même constatation vaut à l'intérieur même du marché Rédha-Houhou, où nous avons relevé que cette viande importée est cédée par certains à 900 DA le kg et par d'autres à 1.300 DA le kg. «Chacun fait sa loi, c'est l'anarchie», commente un homme venu s'enquérir des prix. Un boucher s'est permis même le luxe de ne pas s'approvisionner en cette denrée prétextant que la viande importée du brésil «est vite périssable par rapport à la nôtre. J'ai peur de la ramener, car il faut l'écouler immédiatement», explique-t-il. «Ça va de mal en pis, chaque Ramadhan, la tendance est au profitage, chacun essaye de jouer à son avantage, il y a une véritable maffia qui a imposé ça, c'est comme dans l'hsitoire de l'assassiat de Kennedy, on ne trouvera jamais l'assassin, le commerçant accuse le grossiste et le grossiste accuse l'agriculteur», tempète un homme, retraité de son état. Hier dans les marchés de fruits et légumes d'Alger-Centre, la mercuriale affichait des prix plutôt variés pour les mêmes produits. Si on fait la moyenne, nous avons le kg de carotte à 60 DA, la tomate à 50 DA, le concombre à 80 DA, la courgette à 60 DA, l'aubergine à 70 DA, le poivron à 80 DA, la pomme de terre à 35 DA, (ce qui fait quand même une belle performance pour ce tubercule qui nous a habitués à faire des siennes). « Les prix demeurent élevés. Comparativement au Ramadhan de l'année passée, il y a une meilleure offre, on trouve une variété de fruits et légumes » observe un citoyen employé dans une banque. « En dépit du métier que j'exerce, je trouve que c'est excessivement cher, que dire des autres qui n'arrivent même pas à joindre les deux bouts», s'interroge-t-il. Et d'ajouter, «est-ce que l'Algérien moyen consomme sa ration de viande quotidienne, telle que recommandé par l'Organisation mondiale de la santé ? Je pense que non. Un kg de viande ne suffit pas pour une famille de plus de 5 membres. Je pense que les familles achètent de petites quantités, histoire d'avoir une présence symbolique de cet aliment sur leur table». Et notre interlocuteur de poursuivre : «Vous les journalistes vous vous intéressez trop à tout ce qui est viande et poulet, pourtant même les fromages qui étaient jadis des substituts aux viandes sont aujoud'hui cédés à des prix prohibitifs. Voyez combien coûte le fromage rouge ou le gruyère, c'est inabordable». A ses yeux «en dehors de 2 ou 3 marques de fromage en portions, les autres sont douteuses». Un tour du côté des bouchers, permet de constater que le poulet vidé est cédé à 350 DA le kg, la dinde à 450 DA, le poulet (livré en entier) entre 550 et 650 DA. La viande du Brésil vendue plus chère que le prix fixé La viande importée pour combler le déficit de l'offre locale n'est pas vendue partout au même prix, la même constatation vaut à l'intérieur même du marché Rédha-Houhou, où nous avons relevé que cette viande importée est cédée par certains à 900 DA le kg et par d'autres à 1.300 DA le kg. «Chacun fait sa loi, c'est l'anarchie», commente un homme venu s'enquérir des prix. Un boucher s'est permis même le luxe de ne pas s'approvisionner en cette denrée prétextant que la viande importée du brésil «est vite périssable par rapport à la nôtre. J'ai peur de la ramener, car il faut l'écouler immédiatement», explique-t-il. «Ça va de mal en pis, chaque Ramadhan, la tendance est au profitage, chacun essaye de jouer à son avantage, il y a une véritable maffia qui a imposé ça, c'est comme dans l'hsitoire de l'assassiat de Kennedy, on ne trouvera jamais l'assassin, le commerçant accuse le grossiste et le grossiste accuse l'agriculteur», tempète un homme, retraité de son état.