Israël a annoncé samedi la prochaine libération de prisonniers palestiniens à la suite de l'accord arraché par le secrétaire d'Etat américain John Kerry ouvrant la voie à une reprise des pourparlers de paix, abandonnés depuis trois ans. Israël a annoncé samedi la prochaine libération de prisonniers palestiniens à la suite de l'accord arraché par le secrétaire d'Etat américain John Kerry ouvrant la voie à une reprise des pourparlers de paix, abandonnés depuis trois ans. Parallèlement, Israël ne fera aucun compromis sur des "questions diplomatiques", a néanmoins indiqué le ministre israélien des Relations internationales, Youval Steinitz, précisant qu'aucun accord n'avait été conclu sur un gel de la colonisation ou une référence aux lignes de 1967, principales revendications palestiniennes. M. Kerry n'a donné aucun détail sur le contenu de l'accord annoncé vendredi à Amman "qui établit la base d'une reprise des négociations", renvoyant à des discussions la semaine prochaine à Washington avec le négociateur palestinien Saëb Erakat et la ministre israélienne de la Justice, Tzipi Livni, en charge de ce dossier. De leur côté, les dirigeants palestiniens se sont engagés à "négocier sérieusement" au moins neuf mois, pendant lesquels ils continueraient à s'abstenir de toute démarche d'adhésion à des organisations internationales, y compris aux instances judiciaires habilitées à poursuivre Israël, a affirmé M. Steinitz. Mais un responsable israélien a précisé que "les libérations pourraient n'intervenir qu'une fois les négociations entamées, au terme d'une période permettant aux Palestiniens de prouver qu'il sont vraiment sérieux". Les dernières négociations de paix ont été lancées en septembre 2010, après quasiment deux ans. La présidence palestinienne a salué l'accord avec circonspection, prévenant qu'il "restait des détails spécifiques à régler", espérant que "tout se passe bien". Le Hamas, au pouvoir à Gaza, a rejeté "la reprise des négociations", réaffirmant que "M. Abbas n'a aucune légitimité pour négocier au nom du peuple palestinien sur des questions fondamentales". Parallèlement, Israël ne fera aucun compromis sur des "questions diplomatiques", a néanmoins indiqué le ministre israélien des Relations internationales, Youval Steinitz, précisant qu'aucun accord n'avait été conclu sur un gel de la colonisation ou une référence aux lignes de 1967, principales revendications palestiniennes. M. Kerry n'a donné aucun détail sur le contenu de l'accord annoncé vendredi à Amman "qui établit la base d'une reprise des négociations", renvoyant à des discussions la semaine prochaine à Washington avec le négociateur palestinien Saëb Erakat et la ministre israélienne de la Justice, Tzipi Livni, en charge de ce dossier. De leur côté, les dirigeants palestiniens se sont engagés à "négocier sérieusement" au moins neuf mois, pendant lesquels ils continueraient à s'abstenir de toute démarche d'adhésion à des organisations internationales, y compris aux instances judiciaires habilitées à poursuivre Israël, a affirmé M. Steinitz. Mais un responsable israélien a précisé que "les libérations pourraient n'intervenir qu'une fois les négociations entamées, au terme d'une période permettant aux Palestiniens de prouver qu'il sont vraiment sérieux". Les dernières négociations de paix ont été lancées en septembre 2010, après quasiment deux ans. La présidence palestinienne a salué l'accord avec circonspection, prévenant qu'il "restait des détails spécifiques à régler", espérant que "tout se passe bien". Le Hamas, au pouvoir à Gaza, a rejeté "la reprise des négociations", réaffirmant que "M. Abbas n'a aucune légitimité pour négocier au nom du peuple palestinien sur des questions fondamentales".