Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a arraché un accord de principe entre les deux parties. Les dirigeants israéliens et palestiniens étudiaient samedi les modalités d'un retour à des négociations de paix, après un accord arraché par le secrétaire d'Etat américain John Kerry ouvrant la voie à une reprise des pour Kerry a annoncé vendredi à Amman «un accord qui établit la base d'une reprise des négociations sur le statut final», renvoyant les détails à des discussions la semaine prochaine à Washington avec le négociateur palestinien Saëb Erakat et la ministre israélienne de la Justice Tzipi Livni, en charge de ce dossier. «L'accord est en cours de finalisation, nous n'allons donc absolument pas parler de ses éléments pour l'instant», a-t-il dit avant de conclure son sixième voyage dans la région depuis sa prise de fonctions en février. Le ministre israélien des Relations internationales, Youval Steinitz, a dévoilé samedi un premier volet de l'accord en annonçant la prochaine libération de prisonniers palestiniens. «Il y aura un nombre limité de libération de prisonniers palestiniens», a déclaré à la radio publique le ministre, sans préciser leur nombre, soulignant qu'une partie d'entre eux ont passé jusqu'à 30 ans dans les prisons israéliennes. La chef du parti travailliste et de l'opposition, Shelly Yachimovich, a salué «une occasion importante», laissant entendre une nouvelle fois qu'elle serait prête à rejoindre le gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu en cas de défection de ses alliés les plus à droite, hostiles à la création d'un Etat palestinien. «Nous ne devrions pas nous satisfaire d'une reprise des négociations, mais tout faire pour œuvrer à un véritable règlement», a-t-elle écrit sur sa page Facebook, ajoutant que son parti était «prêt à soutenir Netanyahu face aux éléments de la droite extrémiste de sa coalition»