L'Algérie traverse une phase inédite sur le plan politique. Le transfert à Paris du président de la République pour soigner un AVC et la période de convalescence qui oblige le chef de l'Etat à un repos a chamboulé la feuille de route de tous les partis politiques qui nagent dans le flou le plus total concernant les prochaines échéances électorales, notamment les présidentielles. L'Algérie traverse une phase inédite sur le plan politique. Le transfert à Paris du président de la République pour soigner un AVC et la période de convalescence qui oblige le chef de l'Etat à un repos a chamboulé la feuille de route de tous les partis politiques qui nagent dans le flou le plus total concernant les prochaines échéances électorales, notamment les présidentielles. Va-t-il briguer un quatrième mandat ou non ? Telle est la question que se posent les états-majors des de formations politiques à quelques mois de l'évènement. La question, évidemment, concerne le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui est poussé par certains leaders politiques à postuler pour la quatrième fois à la présidentielle d'avril 2014, si le calendrier électoral est respecté. Parmi eux, il y a le président de TAJ et ministre des Travaux publics, Amar Ghoul et Amara Benyounès, président du Mouvement populaire algérien (MPA) qui ne font pas mystère de leur soutien au chef de l'Etat s'il se représente pour un nouveau mandat. A un degré moindre, il y a Louisa Hanoune qui est contre la limitation des mandats présidentiels. Autant dire que la secrétaire générale du Parti des travailleurs ne ferait rien pour gêner la candidature de Bouteflika à un 4ème mandat, même si elle était partante dans presque toutes les présidentielles depuis l'avènement du pluralisme politique avec les résultats que l'on sait. Elle sera sans doute aussi présente au départ pour celles d'avril 2014. Le BP du parti qui est censée «étudier» la question de la candidature du postulant du PT à cette importante échéance électorale ne verrait pas d'inconvénient vraisemblablement et ne s'opposera pas à la candidate Louisa Hanoune. La SG du PT ne serait une fois de plus qu'un «lièvre» qui criera comme toujours à la fraude dès la fin du scrutin et la proclamation des résultats sans pour autant incriminer le chef de l'Etat. Le coupable pour Louisa Hanoune, comme il est de tradition à chaque consultation électorale, est tout désigné : l'administration à laquelle elle reprochera son parti-pris et sa partialité en faveur du candidat du pouvoir. Une agitation politique sans plus et à moindre frais pour le le PT. Le chef de l'Etat peut aussi s'assurer du soutien inconditionnel des deux chefs de file des partis politiques à savoir le FLN dont il est le président d'honneur et le RND qui n'a jamais failli à la mission d'accompagner le président de la République dans son entreprise de conquérir le Palais d'El-Mouradia. Les crises organiques qui secouent fortement les deux partis ne seront que de mauvais souvenirs si le signal est donné pour signifier la fin de la récréation. Il reste les partis islamistes qui tentent de renouer les «fils» rompus avec les «frères» depuis la participation du MSP à l'alliance présidentielle et l'éclatement des partis islamistes en de petites entités négligeables en terme de représentativité populaire. Le MSP et les autres partis islamistes se souviennent que l'union fait la force. Ces dernières semaines, ils tentent de fédérer leurs forces pour aller aux présidentielles de 2014 en rangs serrés et inscrivent leurs démarches dans la perspective de dégager un candidat du «consensus» qui remporterait tous les suffrages des "frères". Ceci est bien entendu échafaudé si le scénario que l'on prête au chef de l'Etat de briguer un 4ème mandat ira à son terme. Dans le cas contraire, si le président de République décide de prendre un repos bien mérité en décidant de se retirer des affaires du pays à l'expiration de son présent mandat, ce sera la débandade au sein des partis politique et la course au positionnement à la candidature. Déjà des personnalités plus ou moins convaincues du retrait d'Abdelaziz Bouteflika de la course ont exprimé leur volonté de postuler à la magistrature suprême. D'autres candidatures suivront dans les prochains jours et s'amplifieront au fur et à mesure que l'échéance se rapproche. Va-t-il briguer un quatrième mandat ou non ? Telle est la question que se posent les états-majors des de formations politiques à quelques mois de l'évènement. La question, évidemment, concerne le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui est poussé par certains leaders politiques à postuler pour la quatrième fois à la présidentielle d'avril 2014, si le calendrier électoral est respecté. Parmi eux, il y a le président de TAJ et ministre des Travaux publics, Amar Ghoul et Amara Benyounès, président du Mouvement populaire algérien (MPA) qui ne font pas mystère de leur soutien au chef de l'Etat s'il se représente pour un nouveau mandat. A un degré moindre, il y a Louisa Hanoune qui est contre la limitation des mandats présidentiels. Autant dire que la secrétaire générale du Parti des travailleurs ne ferait rien pour gêner la candidature de Bouteflika à un 4ème mandat, même si elle était partante dans presque toutes les présidentielles depuis l'avènement du pluralisme politique avec les résultats que l'on sait. Elle sera sans doute aussi présente au départ pour celles d'avril 2014. Le BP du parti qui est censée «étudier» la question de la candidature du postulant du PT à cette importante échéance électorale ne verrait pas d'inconvénient vraisemblablement et ne s'opposera pas à la candidate Louisa Hanoune. La SG du PT ne serait une fois de plus qu'un «lièvre» qui criera comme toujours à la fraude dès la fin du scrutin et la proclamation des résultats sans pour autant incriminer le chef de l'Etat. Le coupable pour Louisa Hanoune, comme il est de tradition à chaque consultation électorale, est tout désigné : l'administration à laquelle elle reprochera son parti-pris et sa partialité en faveur du candidat du pouvoir. Une agitation politique sans plus et à moindre frais pour le le PT. Le chef de l'Etat peut aussi s'assurer du soutien inconditionnel des deux chefs de file des partis politiques à savoir le FLN dont il est le président d'honneur et le RND qui n'a jamais failli à la mission d'accompagner le président de la République dans son entreprise de conquérir le Palais d'El-Mouradia. Les crises organiques qui secouent fortement les deux partis ne seront que de mauvais souvenirs si le signal est donné pour signifier la fin de la récréation. Il reste les partis islamistes qui tentent de renouer les «fils» rompus avec les «frères» depuis la participation du MSP à l'alliance présidentielle et l'éclatement des partis islamistes en de petites entités négligeables en terme de représentativité populaire. Le MSP et les autres partis islamistes se souviennent que l'union fait la force. Ces dernières semaines, ils tentent de fédérer leurs forces pour aller aux présidentielles de 2014 en rangs serrés et inscrivent leurs démarches dans la perspective de dégager un candidat du «consensus» qui remporterait tous les suffrages des "frères". Ceci est bien entendu échafaudé si le scénario que l'on prête au chef de l'Etat de briguer un 4ème mandat ira à son terme. Dans le cas contraire, si le président de République décide de prendre un repos bien mérité en décidant de se retirer des affaires du pays à l'expiration de son présent mandat, ce sera la débandade au sein des partis politique et la course au positionnement à la candidature. Déjà des personnalités plus ou moins convaincues du retrait d'Abdelaziz Bouteflika de la course ont exprimé leur volonté de postuler à la magistrature suprême. D'autres candidatures suivront dans les prochains jours et s'amplifieront au fur et à mesure que l'échéance se rapproche.