Les prix à la consommation ont augmenté en juin à leur rythme annuel le plus rapide en près de cinq ans au Japon, l'un des premiers signes de reflux de la déflation et donc de bon augure pour la politique monétaire ultra-accommodante mise en place par la Banque du Japon, qui vise une inflation à 2% d'ici deux ans. Les prix à la consommation ont augmenté en juin à leur rythme annuel le plus rapide en près de cinq ans au Japon, l'un des premiers signes de reflux de la déflation et donc de bon augure pour la politique monétaire ultra-accommodante mise en place par la Banque du Japon, qui vise une inflation à 2% d'ici deux ans. La hausse de 0,4% des prix à la consommation de base (CPI), légèrement supérieure à la prévision médiane du marché qui se situait à 0,3%, est largement due à l'augmentation des factures d'électricité et à la faiblesse du yen, qui a fait grimper le prix des importations d'essence. Toutefois, cet indicateur est un signal encourageant pour la Banque du Japon, qui veut mettre fin à 15 ans de déflation, car il suggère que les entreprises sont suffisamment optimistes pour considérer qu'elles peuvent augmenter le prix de leurs produits sur le marché ou en tout cas ne pas les abaisser. Ces données tendent aussi à valider l'"Abenomics", comme est surnommée la politique économique du Premier ministre Shinzo Abe de soutien massif à la croissance. La hausse du CPI, qui ne prend pas en compte le prix des produits alimentaires frais, mais qui inclut les prix de l'énergie, représente la plus forte hausse annuelle depuis celle de 1,0% enregistrée en novembre 2008. Il s'agit de la première fois en 14 mois que les prix à la consommation sont en hausse. La hausse de 0,4% des prix à la consommation de base (CPI), légèrement supérieure à la prévision médiane du marché qui se situait à 0,3%, est largement due à l'augmentation des factures d'électricité et à la faiblesse du yen, qui a fait grimper le prix des importations d'essence. Toutefois, cet indicateur est un signal encourageant pour la Banque du Japon, qui veut mettre fin à 15 ans de déflation, car il suggère que les entreprises sont suffisamment optimistes pour considérer qu'elles peuvent augmenter le prix de leurs produits sur le marché ou en tout cas ne pas les abaisser. Ces données tendent aussi à valider l'"Abenomics", comme est surnommée la politique économique du Premier ministre Shinzo Abe de soutien massif à la croissance. La hausse du CPI, qui ne prend pas en compte le prix des produits alimentaires frais, mais qui inclut les prix de l'énergie, représente la plus forte hausse annuelle depuis celle de 1,0% enregistrée en novembre 2008. Il s'agit de la première fois en 14 mois que les prix à la consommation sont en hausse.