Le président iranien Hassan Rohani a présenté, dimanche, son gouvernement, formé de technocrates expérimentés, qui aura pour priorités de redresser une économie frappée de sanctions économiques et restaurer de bonnes relations avec l'Occident sur le dossier nucléaire. Le président iranien Hassan Rohani a présenté, dimanche, son gouvernement, formé de technocrates expérimentés, qui aura pour priorités de redresser une économie frappée de sanctions économiques et restaurer de bonnes relations avec l'Occident sur le dossier nucléaire. M. Rohani a présenté sa liste devant le Parlement juste après avoir prêté serment, même si officiellement, il avait deux semaines pour le faire. Les membres du nouveau gouvernement, qui doivent obtenir un vote de confiance du Parlement d'ici dix jours, sont des technocrates expérimentés ayant déjà servi sous les anciens présidents modéré Akbar Hachemi Rafsandjani (1989-1997) et réformateur Mohammad Khatami (1997-2005). Parmi les ministres clé du gouvernement figure l'ex-ambassadeur de l'Iran auprès de l'Onu (2002-2007), Mohammad Javad Zarif, qui prend le portefeuille des Affaires étrangères. Personnalité modérée, il avait joué un rôle actif dans les négociations nucléaires. Il est réputé pour avoir tissé de nombreuses relations avec des responsables politiques américains alors qu'il était en poste à New York. Il a fait ses études aux Etats-Unis où il a obtenu un doctorat en politique et droit international à l'université de Denver. Les pays occidentaux et Israël soupçonnent Téhéran de chercher à fabriquer l'arme nucléaire sous couvert de son programme civil, ce que dément catégoriquement la République islamique. Les négociations sur ce dossier traînent depuis des années. Un ex-ministre du Pétrole sous la présidence de Mohammad Khatami, Bijan Namdar Zanganeh, retrouve ce portefeuille. Il avait entretenu de bonnes relations avec les autres membres de l'Opep. Il avait également servi dans le gouvernement de M. Rafsandjani en tant que ministre de l'Energie. L'Iran, qui avait tiré plus de 100 milliards de dollars de la vente de son or noir en 2011-2012, a vu ses revenus pétroliers réduits de moitié depuis le début 2012 du fait de l'embargo décrété par les Occidentaux pour tenter de forcer Téhéran à infléchir son programme nucléaire. Figure aussi dans la liste du gouvernement, Ali Janati, fils du très conservateur ayatollah Ahmad Janati, chef du Conseil des gardiens de la Constitution, chargé de vérifier la conformité des lois avec la Constitution et la charia. Contrairement à son père, c'est un modéré proche de M. Rafsandjani. Il décroche le ministère de la Culture. Mohammad Ali Najafi (Education) et Mohammad Reza Nematzadeh, qui ont également servi dans les gouvernements Rafsandjani et Khatami, sont nommés respectivement à l'Education et à l'Industrie, Mine et Commerce. Le cabinet ne comprend, en revanche, aucune femme alors que le prédécesseur de M. Rohani, Mahmoud Ahmadinejad, avait nommé pour la première fois une femme à la tête d'un ministère (Santé), avant de la remercier. La première décision de M. Rohani, samedi après son investiture, a été de nommer Mohammad Nahavandian, président de la Chambre de commerce et d'industrie, comme son chef de cabinet. Titulaire d'un doctorat d'économie de l'université George- Washington (Etats-Unis), il devrait jouer un rôle de premier plan, notamment pour coordonner les décisions économiques. M. Rohani a présenté sa liste devant le Parlement juste après avoir prêté serment, même si officiellement, il avait deux semaines pour le faire. Les membres du nouveau gouvernement, qui doivent obtenir un vote de confiance du Parlement d'ici dix jours, sont des technocrates expérimentés ayant déjà servi sous les anciens présidents modéré Akbar Hachemi Rafsandjani (1989-1997) et réformateur Mohammad Khatami (1997-2005). Parmi les ministres clé du gouvernement figure l'ex-ambassadeur de l'Iran auprès de l'Onu (2002-2007), Mohammad Javad Zarif, qui prend le portefeuille des Affaires étrangères. Personnalité modérée, il avait joué un rôle actif dans les négociations nucléaires. Il est réputé pour avoir tissé de nombreuses relations avec des responsables politiques américains alors qu'il était en poste à New York. Il a fait ses études aux Etats-Unis où il a obtenu un doctorat en politique et droit international à l'université de Denver. Les pays occidentaux et Israël soupçonnent Téhéran de chercher à fabriquer l'arme nucléaire sous couvert de son programme civil, ce que dément catégoriquement la République islamique. Les négociations sur ce dossier traînent depuis des années. Un ex-ministre du Pétrole sous la présidence de Mohammad Khatami, Bijan Namdar Zanganeh, retrouve ce portefeuille. Il avait entretenu de bonnes relations avec les autres membres de l'Opep. Il avait également servi dans le gouvernement de M. Rafsandjani en tant que ministre de l'Energie. L'Iran, qui avait tiré plus de 100 milliards de dollars de la vente de son or noir en 2011-2012, a vu ses revenus pétroliers réduits de moitié depuis le début 2012 du fait de l'embargo décrété par les Occidentaux pour tenter de forcer Téhéran à infléchir son programme nucléaire. Figure aussi dans la liste du gouvernement, Ali Janati, fils du très conservateur ayatollah Ahmad Janati, chef du Conseil des gardiens de la Constitution, chargé de vérifier la conformité des lois avec la Constitution et la charia. Contrairement à son père, c'est un modéré proche de M. Rafsandjani. Il décroche le ministère de la Culture. Mohammad Ali Najafi (Education) et Mohammad Reza Nematzadeh, qui ont également servi dans les gouvernements Rafsandjani et Khatami, sont nommés respectivement à l'Education et à l'Industrie, Mine et Commerce. Le cabinet ne comprend, en revanche, aucune femme alors que le prédécesseur de M. Rohani, Mahmoud Ahmadinejad, avait nommé pour la première fois une femme à la tête d'un ministère (Santé), avant de la remercier. La première décision de M. Rohani, samedi après son investiture, a été de nommer Mohammad Nahavandian, président de la Chambre de commerce et d'industrie, comme son chef de cabinet. Titulaire d'un doctorat d'économie de l'université George- Washington (Etats-Unis), il devrait jouer un rôle de premier plan, notamment pour coordonner les décisions économiques.