L'Algérie et la Tunisie ont décidé de renforcer leur coopération bilatérale, notamment dans le domaine sécuritaire, à l'occasion de la visite, mardi et mercredi à Alger, du ministre tunisien des Affaires étrangères, Othmane Jarandi. L'Algérie et la Tunisie ont décidé de renforcer leur coopération bilatérale, notamment dans le domaine sécuritaire, à l'occasion de la visite, mardi et mercredi à Alger, du ministre tunisien des Affaires étrangères, Othmane Jarandi. Un accord sur la "consolidation de la concertation et la coordination bilatérale" et la mise au point de stratégies pour "examiner la situation sécuritaire au niveau bilatéral et maghrébin" a en effet sanctionné l'entretien entre M. Jarandi et son homologue algérien, Mourad Medelci. La coopération sécuritaire algéro-tunisienne est "réelle", mais il est nécessaire de "déployer davantage d'efforts afin de garantir la stabilité de la région", a indiqué M. Medelci à l'issue de cet entretien avec le chef de la diplomatie tunisienne arrivé mardi à Alger à la tête d'une importante délégation. De son côté, le ministre tunisien a annoncé la décision de son pays de déclarer une zone militaire dans le sud tunisien pour "surveiller et mettre un terme à la prolifération illégale d'armes", précisant que son pays "travaillera en collaboration avec l'Algérie à cet effet". La Tunisie compte profiter de l'expérience de l'Algérie en matière de lutte antiterroriste, d'où cette importante délégation sécuritaire reçue mardi par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia. Tout en affichant la disponibilité de l'Algérie à aider son voisin dans cette entreprise, M. Medelci a précisé que cette coopération sécuritaire avait "des objectifs précis" mais aussi des "lignes rouges à prendre en considération", allusion au respect par l'Algérie du principe de non ingérence dans les affaires internes des Etats, "même s'il s'agit de pays voisins et frères". Par ailleurs, M. Jarandi, qui a été reçu mercredi par le Premier ministre, Abdelmadek Sellal, a tenu à réitérer l'attachement des deux pays à la préservation de leurs relations traditionnelles.A ce titre, il a saisi l'occasion pour dénoncer "les allégations contre l'Algérie diffusées par certains médias" en Tunisie qui avaient imputé à l'Algérie la responsabilité de la détérioration de la situation sécuritaire en Tunisie. "Nous avons réfuté officiellement (ces allégations) et nous sommes déterminés à préserver ces relations que certains veulent compromettre", a affirmé le ministre tunisien.L'Algérie condamne "fermement" les allégations "scandaleusement mensongères" rapportées par certains cercles en Tunisie, à travers des télévisions et sites électroniques, qui la mettent en cause dans la détérioration de la situation sécuritaire dans ce pays, avait indiqué le 1er août dernier le ministère des Affaires étrangères. Un accord sur la "consolidation de la concertation et la coordination bilatérale" et la mise au point de stratégies pour "examiner la situation sécuritaire au niveau bilatéral et maghrébin" a en effet sanctionné l'entretien entre M. Jarandi et son homologue algérien, Mourad Medelci. La coopération sécuritaire algéro-tunisienne est "réelle", mais il est nécessaire de "déployer davantage d'efforts afin de garantir la stabilité de la région", a indiqué M. Medelci à l'issue de cet entretien avec le chef de la diplomatie tunisienne arrivé mardi à Alger à la tête d'une importante délégation. De son côté, le ministre tunisien a annoncé la décision de son pays de déclarer une zone militaire dans le sud tunisien pour "surveiller et mettre un terme à la prolifération illégale d'armes", précisant que son pays "travaillera en collaboration avec l'Algérie à cet effet". La Tunisie compte profiter de l'expérience de l'Algérie en matière de lutte antiterroriste, d'où cette importante délégation sécuritaire reçue mardi par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia. Tout en affichant la disponibilité de l'Algérie à aider son voisin dans cette entreprise, M. Medelci a précisé que cette coopération sécuritaire avait "des objectifs précis" mais aussi des "lignes rouges à prendre en considération", allusion au respect par l'Algérie du principe de non ingérence dans les affaires internes des Etats, "même s'il s'agit de pays voisins et frères". Par ailleurs, M. Jarandi, qui a été reçu mercredi par le Premier ministre, Abdelmadek Sellal, a tenu à réitérer l'attachement des deux pays à la préservation de leurs relations traditionnelles.A ce titre, il a saisi l'occasion pour dénoncer "les allégations contre l'Algérie diffusées par certains médias" en Tunisie qui avaient imputé à l'Algérie la responsabilité de la détérioration de la situation sécuritaire en Tunisie. "Nous avons réfuté officiellement (ces allégations) et nous sommes déterminés à préserver ces relations que certains veulent compromettre", a affirmé le ministre tunisien.L'Algérie condamne "fermement" les allégations "scandaleusement mensongères" rapportées par certains cercles en Tunisie, à travers des télévisions et sites électroniques, qui la mettent en cause dans la détérioration de la situation sécuritaire dans ce pays, avait indiqué le 1er août dernier le ministère des Affaires étrangères.