La fête musulmane de l'Aïd el-Fitr a été marquée vendredi par de nouvelles violences meurtrières au Pakistan, où les Etats-Unis demandent à leurs ressortissants de ne pas se rendre. La fête musulmane de l'Aïd el-Fitr a été marquée vendredi par de nouvelles violences meurtrières au Pakistan, où les Etats-Unis demandent à leurs ressortissants de ne pas se rendre. Les Etats-Unis ont aussi annoncé vendredi l'évacuation de leur personnel non essentiel de leur consulat à Lahore, dans l'est du Pakistan, en raison de menaces précises d'attaque. A Quetta, des hommes armés ont ouvert le feu sur le véhicule d'un responsable politique alors qu'il passait devant des fidèles sortant de la mosquée. Neuf personnes ont été tuées et 27 autres blessées, a dit la police. Quetta est la capitale du Baloutchistan, vaste province du sud-ouest du Pakistan riche en ressources naturelles et dont une partie de la population se sent délaissée par le pouvoir central. Cette région est en proie à une guérilla séparatiste mais des activistes islamistes y sont également actifs, dont les taliban pakistanais, qui ont revendiqué un attentat suicide responsable de la mort de 30 personnes jeudi lors des obsèques d'un policier. D'après un responsable de la police, Bashir Brohi, les coups de feu tirés vendredi visaient Ali Mohammad Jattack, ancien ministre au sein de l'exécutif provincial, qui passait en voiture à ce moment-là. On ignore l'identité des auteurs et le mobile de cette fusillade. A Islamabad, la capitale du pays, un homme a tué un vigile et blessé trois personnes en tentant de pénétrer de force dans une mosquée chiite pour y commettre un attentat suicide, a rapporté un témoin, Raza Mohammad. Le ministère de l'Intérieur a déclaré que des artificiers tentaient de désamorcer les explosifs attachés aux vêtements de cet homme. La minorité chiite du Pakistan est la cible régulière d'attaques de la part d'activistes sunnites. Le Pakistan est en proie à une vague de violences meurtrières depuis l'arrivée au pouvoir début juin du nouveau Premier ministre Nawaz Sharif. Plusieurs attaques spectaculaires ont notamment été menées au cours des deux dernières semaines. Nawaz Sharif s'était engagé durant la campagne électorale à tenter de négocier avec les groupes d'activistes mais son gouvernement n'a toujours pas présenté de plan d'action. La sécurité a été renforcée à Islamabad pour l'Aïd el Fitr, fête marquant la fin du ramadan célébrée ce vendredi au Pakistan. A ce climat de violences internes s'ajoutent de nouvelles tensions avec l'Inde après la mort en début de semaine de cinq militaires indiens tués le long de la frontière entre les deux pays au Cachemire. Les Etats-Unis ont aussi annoncé vendredi l'évacuation de leur personnel non essentiel de leur consulat à Lahore, dans l'est du Pakistan, en raison de menaces précises d'attaque. A Quetta, des hommes armés ont ouvert le feu sur le véhicule d'un responsable politique alors qu'il passait devant des fidèles sortant de la mosquée. Neuf personnes ont été tuées et 27 autres blessées, a dit la police. Quetta est la capitale du Baloutchistan, vaste province du sud-ouest du Pakistan riche en ressources naturelles et dont une partie de la population se sent délaissée par le pouvoir central. Cette région est en proie à une guérilla séparatiste mais des activistes islamistes y sont également actifs, dont les taliban pakistanais, qui ont revendiqué un attentat suicide responsable de la mort de 30 personnes jeudi lors des obsèques d'un policier. D'après un responsable de la police, Bashir Brohi, les coups de feu tirés vendredi visaient Ali Mohammad Jattack, ancien ministre au sein de l'exécutif provincial, qui passait en voiture à ce moment-là. On ignore l'identité des auteurs et le mobile de cette fusillade. A Islamabad, la capitale du pays, un homme a tué un vigile et blessé trois personnes en tentant de pénétrer de force dans une mosquée chiite pour y commettre un attentat suicide, a rapporté un témoin, Raza Mohammad. Le ministère de l'Intérieur a déclaré que des artificiers tentaient de désamorcer les explosifs attachés aux vêtements de cet homme. La minorité chiite du Pakistan est la cible régulière d'attaques de la part d'activistes sunnites. Le Pakistan est en proie à une vague de violences meurtrières depuis l'arrivée au pouvoir début juin du nouveau Premier ministre Nawaz Sharif. Plusieurs attaques spectaculaires ont notamment été menées au cours des deux dernières semaines. Nawaz Sharif s'était engagé durant la campagne électorale à tenter de négocier avec les groupes d'activistes mais son gouvernement n'a toujours pas présenté de plan d'action. La sécurité a été renforcée à Islamabad pour l'Aïd el Fitr, fête marquant la fin du ramadan célébrée ce vendredi au Pakistan. A ce climat de violences internes s'ajoutent de nouvelles tensions avec l'Inde après la mort en début de semaine de cinq militaires indiens tués le long de la frontière entre les deux pays au Cachemire.