L'OMS vient de communiquer ses instructions concernant la prise en charge des personnes ayant subi une expérience choquante. L'OMS vient de communiquer ses instructions concernant la prise en charge des personnes ayant subi une expérience choquante. Elle déconseille l'utilisation des benzodiazépines, des anxiolytiques à usage courant, et préconise plutôt l'intégration des patients dans des thérapies psychologiques spécialisées. Après un événement traumatisant, il est parfois difficile de retrouver une vie normale. L'OMS recommande un suivi dans le cadre de thérapies comportementales plutôt qu'un traitement médicamenteux. L'Organisation mondiale de la santé (OMS), en collaboration avec le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), vient de publier ses nouvelles recommandations de bonnes pratiques relatives à la prise en charge d'enfants et d'adultes victimes d'un traumatisme. Elles visent à aider les professionnels de santé à traiter les conséquences des chocs émotionnels sur l'équilibre mental des patients. Les services fournis incluent une aide psychologique de première urgence, ainsi qu'un soutien de gestion du stress. « Nous avons reçu de nombreuses demandes concernant les soins de santé mentale à prodiguer après un traumatisme ou la perte d'un proche », explique le docteur Oleg Chestnov, sous-directeur général de l'OMS. L'état de stress post-traumatique doit être pris en charge au même titre que d'autres troubles mentaux courants. Les intervenants en santé primaire pourront désormais fournir des services de base conformes aux meilleures données factuelles disponibles. Ils sauront également mieux déterminer quand rediriger les patients vers un traitement plus spécialisé Les anxiolytiques désignent des médicaments utilisés contre l'anxiété. L'OMS recommande de ne pas utiliser les benzodiazépines dans le premier mois suivant un stress post-traumatique. Pas de benzodiazépines dans le premier mois suivant un traumatisme Ce nouveau protocole devrait faire grand bruit, puisqu'il exclut les benzodiazépines, des anxiolytiques d'usage courant, de la prise en charge initiale. L'OMS met en avant le manque de preuves concernant leur efficacité, et ajoute que ces molécules pourraient même allonger le temps nécessaire pour se remettre d'événements traumatisants. D'autre part, l'organisation met en garde contre le développement d'une dépendance vis-à-vis de ces médicaments. En conséquence, il est recommandé de ne plus prescrire ces traitements pour réduire les symptômes de stress ou les problèmes de sommeil au cours du premier mois suivant un événement émotionnellement difficile. Selon l'OMS, la prise en charge de patients en état de stress post-traumatique devrait plutôt reposer sur des traitements spécialisés, comme la thérapie cognitivocomportementale (TCC) ou la technique de désensibilisation et de reprogrammation par le mouvement des yeux (EMDR, pour eye movement desensitization and reprocessing). Ces méthodes de soins aideraient les patients à atténuer les souvenirs vivaces, non désirés et répétés de situations choquantes. À l'échelle mondiale, ces techniques restent toutefois très peu développées. « Il serait profitable de renforcer la formation et la supervision en vue de les diffuser plus largement », explique l'OMS. Elle déconseille l'utilisation des benzodiazépines, des anxiolytiques à usage courant, et préconise plutôt l'intégration des patients dans des thérapies psychologiques spécialisées. Après un événement traumatisant, il est parfois difficile de retrouver une vie normale. L'OMS recommande un suivi dans le cadre de thérapies comportementales plutôt qu'un traitement médicamenteux. L'Organisation mondiale de la santé (OMS), en collaboration avec le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), vient de publier ses nouvelles recommandations de bonnes pratiques relatives à la prise en charge d'enfants et d'adultes victimes d'un traumatisme. Elles visent à aider les professionnels de santé à traiter les conséquences des chocs émotionnels sur l'équilibre mental des patients. Les services fournis incluent une aide psychologique de première urgence, ainsi qu'un soutien de gestion du stress. « Nous avons reçu de nombreuses demandes concernant les soins de santé mentale à prodiguer après un traumatisme ou la perte d'un proche », explique le docteur Oleg Chestnov, sous-directeur général de l'OMS. L'état de stress post-traumatique doit être pris en charge au même titre que d'autres troubles mentaux courants. Les intervenants en santé primaire pourront désormais fournir des services de base conformes aux meilleures données factuelles disponibles. Ils sauront également mieux déterminer quand rediriger les patients vers un traitement plus spécialisé Les anxiolytiques désignent des médicaments utilisés contre l'anxiété. L'OMS recommande de ne pas utiliser les benzodiazépines dans le premier mois suivant un stress post-traumatique. Pas de benzodiazépines dans le premier mois suivant un traumatisme Ce nouveau protocole devrait faire grand bruit, puisqu'il exclut les benzodiazépines, des anxiolytiques d'usage courant, de la prise en charge initiale. L'OMS met en avant le manque de preuves concernant leur efficacité, et ajoute que ces molécules pourraient même allonger le temps nécessaire pour se remettre d'événements traumatisants. D'autre part, l'organisation met en garde contre le développement d'une dépendance vis-à-vis de ces médicaments. En conséquence, il est recommandé de ne plus prescrire ces traitements pour réduire les symptômes de stress ou les problèmes de sommeil au cours du premier mois suivant un événement émotionnellement difficile. Selon l'OMS, la prise en charge de patients en état de stress post-traumatique devrait plutôt reposer sur des traitements spécialisés, comme la thérapie cognitivocomportementale (TCC) ou la technique de désensibilisation et de reprogrammation par le mouvement des yeux (EMDR, pour eye movement desensitization and reprocessing). Ces méthodes de soins aideraient les patients à atténuer les souvenirs vivaces, non désirés et répétés de situations choquantes. À l'échelle mondiale, ces techniques restent toutefois très peu développées. « Il serait profitable de renforcer la formation et la supervision en vue de les diffuser plus largement », explique l'OMS.