Prudente malgré des signes de reprise en zone euro, la Banque centrale européenne (BCE) devrait laisser inchangées jeudi ses mesures de soutien à l'économie, mais livrera de nouvelles projections pour 2013 et 2014 très attendues. Prudente malgré des signes de reprise en zone euro, la Banque centrale européenne (BCE) devrait laisser inchangées jeudi ses mesures de soutien à l'économie, mais livrera de nouvelles projections pour 2013 et 2014 très attendues. L'institution monétaire de Francfort devrait laisser inchangé son principal taux d'intérêt directeur, porté à 0,5% en mai dernier, soit le taux le plus bas de son histoire, et n'annoncer aucune mesure exceptionnelle. Pour autant, Mario Draghi "va devoir faire face à des défis de communication non négligeables", selon Marco Valli, économiste pour la banque italienne UniCredit. D'un côté, la multiplication des signaux laissant entrevoir un redressement économique en zone euro, qui pourrait conduire à terme la BCE à procéder à une hausse des taux, "justifie un discours plus constructif de la BCE". De l'autre, "l'institution devra veiller à maintenir un ton accommodant" sous peine de fragiliser la relative accalmie des dernières semaines sur les marchés financiers, souligne cet analyste. Plusieurs données publiées en août pointent vers une embellie de la conjoncture. Après six trimestres consécutifs de récession, la zone euro a renoué avec la croissance au deuxième trimestre, enregistrant une hausse de 0,3% du produit intérieur brut (PIB). L'activité privée a progressé plus vite que prévu en août, avec un indice PMI s'installant à son plus haut niveau en plus de deux ans, tandis que l'inflation a nettement ralenti, à 1,3% sur un an. L'agence financière Moody's a relevé lundi des progrès dans la "périphérie" de la zone euro, notamment en Grèce, en Espagne, en Italie, jugeant toutefois qu'ils n'étaient pas suffisants pour renouer avec une croissance "durable" avant 2016-2017.La prudence reste donc de mise. D'autant que l'octroi de crédits au secteur privé en zone euro, source d'inquiétude depuis des mois, a encore reculé en juillet, "distillant le doute quant à la solidité et la durabilité de la reprise", note Jonathan Loynes, chef économiste chez Capital Economics.Le président de la BCE Mario Draghi, lors de sa conférence de presse mensuelle devrait donc se borner à répéter son engagement de maintenir le taux directeur à son niveau actuel aussi longtemps que nécessaire, voire à l'abaisser encore si la situation en zone euro l'exigeait. L'institution monétaire de Francfort devrait laisser inchangé son principal taux d'intérêt directeur, porté à 0,5% en mai dernier, soit le taux le plus bas de son histoire, et n'annoncer aucune mesure exceptionnelle. Pour autant, Mario Draghi "va devoir faire face à des défis de communication non négligeables", selon Marco Valli, économiste pour la banque italienne UniCredit. D'un côté, la multiplication des signaux laissant entrevoir un redressement économique en zone euro, qui pourrait conduire à terme la BCE à procéder à une hausse des taux, "justifie un discours plus constructif de la BCE". De l'autre, "l'institution devra veiller à maintenir un ton accommodant" sous peine de fragiliser la relative accalmie des dernières semaines sur les marchés financiers, souligne cet analyste. Plusieurs données publiées en août pointent vers une embellie de la conjoncture. Après six trimestres consécutifs de récession, la zone euro a renoué avec la croissance au deuxième trimestre, enregistrant une hausse de 0,3% du produit intérieur brut (PIB). L'activité privée a progressé plus vite que prévu en août, avec un indice PMI s'installant à son plus haut niveau en plus de deux ans, tandis que l'inflation a nettement ralenti, à 1,3% sur un an. L'agence financière Moody's a relevé lundi des progrès dans la "périphérie" de la zone euro, notamment en Grèce, en Espagne, en Italie, jugeant toutefois qu'ils n'étaient pas suffisants pour renouer avec une croissance "durable" avant 2016-2017.La prudence reste donc de mise. D'autant que l'octroi de crédits au secteur privé en zone euro, source d'inquiétude depuis des mois, a encore reculé en juillet, "distillant le doute quant à la solidité et la durabilité de la reprise", note Jonathan Loynes, chef économiste chez Capital Economics.Le président de la BCE Mario Draghi, lors de sa conférence de presse mensuelle devrait donc se borner à répéter son engagement de maintenir le taux directeur à son niveau actuel aussi longtemps que nécessaire, voire à l'abaisser encore si la situation en zone euro l'exigeait.