Des milliers de Sudistes ont manifesté dimanche à Aden pour réclamer notamment l'indépendance du Sud du Yémen, rapportent des médias. Des milliers de Sudistes ont manifesté dimanche à Aden pour réclamer notamment l'indépendance du Sud du Yémen, rapportent des médias. Les manifestants brandissaient des drapeaux de l'ex-Yémen du sud et des banderoles affirmant "Nous refusons les excuses", du gouvernement pour la guerre civile, "Notre revendication est la libération et l'indépendance". Les représentants sudistes se sont retirés mi-août de la conférence de dialogue national qui a démarré en mars dernier, réclamant de telles excuses et exigeant que le dialogue se poursuive à l'étranger, nombre de dirigeants sudistes vivant en exil. Mais les excuses officielles que leur a présenté le gouvernement le 21 août pour la guerre civile de 1994, déclenchée par une tentative de sécession sudiste et qui a fait 4.000 morts, n'ont pas suffit. "Pas de dialogue, pas de négociation, nous sommes maîtres de notre décision", répétaient les manifestants réunis à l'appel du Mouvement sudiste autonomiste. La manifestation était organisée à l'occasion du 42e anniversaire de la création de l'armée du Yémen du sud, un Etat indépendant jusqu'à son unification avec le nord en 1990. A Sanaa, le président Abd Rabbo Mansour Hadi a appelé lors d'une réunion avec des participants au dialogue national à "faire prévaloir l'intérêt national sur tout autres intérêts étroits et à surmonter les divergences" pour faire réussir le dialogue. "La république yéménite est née de la fusion de deux Etats (...) il est vrai que des erreurs ont été commises mais nous déployons des efforts pour y remédier", a dit le chef de l'Etat, cité par l'agence officielle Saba. Il a affirmé que "tout le monde œuvrera au cours des deux prochaines semaines à élaborer la version final de la charte du dialogue national", qui doit s'achever le 18 septembre. Les travaux de la conférence de dialogue national doivent aboutir à une nouvelle Constitution et à des élections générales en février 2014, en vertu de l'accord de transition qui a abouti au départ de Ali Abdallah Saleh en février 2012. Les manifestants brandissaient des drapeaux de l'ex-Yémen du sud et des banderoles affirmant "Nous refusons les excuses", du gouvernement pour la guerre civile, "Notre revendication est la libération et l'indépendance". Les représentants sudistes se sont retirés mi-août de la conférence de dialogue national qui a démarré en mars dernier, réclamant de telles excuses et exigeant que le dialogue se poursuive à l'étranger, nombre de dirigeants sudistes vivant en exil. Mais les excuses officielles que leur a présenté le gouvernement le 21 août pour la guerre civile de 1994, déclenchée par une tentative de sécession sudiste et qui a fait 4.000 morts, n'ont pas suffit. "Pas de dialogue, pas de négociation, nous sommes maîtres de notre décision", répétaient les manifestants réunis à l'appel du Mouvement sudiste autonomiste. La manifestation était organisée à l'occasion du 42e anniversaire de la création de l'armée du Yémen du sud, un Etat indépendant jusqu'à son unification avec le nord en 1990. A Sanaa, le président Abd Rabbo Mansour Hadi a appelé lors d'une réunion avec des participants au dialogue national à "faire prévaloir l'intérêt national sur tout autres intérêts étroits et à surmonter les divergences" pour faire réussir le dialogue. "La république yéménite est née de la fusion de deux Etats (...) il est vrai que des erreurs ont été commises mais nous déployons des efforts pour y remédier", a dit le chef de l'Etat, cité par l'agence officielle Saba. Il a affirmé que "tout le monde œuvrera au cours des deux prochaines semaines à élaborer la version final de la charte du dialogue national", qui doit s'achever le 18 septembre. Les travaux de la conférence de dialogue national doivent aboutir à une nouvelle Constitution et à des élections générales en février 2014, en vertu de l'accord de transition qui a abouti au départ de Ali Abdallah Saleh en février 2012.