Obama a pris son bâton de pèlerin pour aller convaincre les pays européens de le soutenir dans sa démarche de mener des frappes contre la Syrie qui est accusé d'avoir lancé une attaque chimique meurtrière le 21 août dernier près de Damas. Obama a pris son bâton de pèlerin pour aller convaincre les pays européens de le soutenir dans sa démarche de mener des frappes contre la Syrie qui est accusé d'avoir lancé une attaque chimique meurtrière le 21 août dernier près de Damas. Certains pays sont réticents d'autres sont carrément opposés à l'action militaire. Obama, a dans un premier temps réussi à convaincre le Sénat américain d'élaborer un nouveau projet de résolution autorisant des frappes militaires en Syrie pendant 60 jours avec une extension possible à 90 jours, mais sans autoriser l'utilisation des forces armées américaines sur le sol syrien, Cette version du texte autorisant le recours à la force contre le régime du président syrien Bachar al-Assad remplacerait celle envoyée au Congrès par la Maison Blanche, samedi, et qui était considérée comme donnant trop de latitude au président. Le président russe Vladimir Poutine a demandé mercredi aux Occidentaux de présenter à l'ONU des "preuves convaincantes" de l'usage d'armes chimiques par le régime syrien, soulignant que dans le cas contraire l'usage de la force contre un Etat souverain ne pourra être qualifié que "d'agression". "S'il y a des informations selon lesquelles des armes chimiques ont été employées, et employées par l'armée régulière (de Syrie), alors ces preuves doivent être présentées au Conseil de sécurité de l'Onu (...). Et elles doivent être convaincantes", a déclaré M. Poutine dans une interview à la chaîne publique russe Pervyi Kanal, diffusée à l'approche du sommet du G20 à Saint-Pétersbourg. "Après cela nous sommes prêts à agir le plus résolument et sérieusement possible", a-t-il poursuivi. Néanmoins, le président russe a souligné que dans le cas contraire, une intervention militaire en Syrie sans l'aval du Conseil de sécurité serait à considérer comme une "agression", notant que "selon le droit international, seul le Conseil de sécurité de l'Onu peut décider de l'usage des armes contre un Etat souverain". "Tout autre prétexte, moyen qui justifierait l'usage de la force vis-à-vis d'un Etat indépendant et souverain sera inacceptable et ne pourra être qualifié que d'agression", a-t-il encore insisté. La Russie en demi-teinte La Russie a suspendu ses livraisons de missiles sol-air (S300) à la Syrie, a déclaré mercredi le président russe Vladimir Poutine. "Nous avons un contrat de livraison de S300, nous avons fourni certains composants, mais nous n'avons pas achevé nos livraisons, nous les avons pour l'instant suspendues", a déclaré M. Poutine à la chaîne de télévision Pervyi Kanal, à propos de ces systèmes d'armes perfectionnés, équivalents du Patriot américain. En juin, il avait affirmé que Moscou n'avait pas "pour l'instant" livré de S-300 à la Syrie pour ne pas "rompre l'équilibre des forces". L'installation d'un tel système de défense sol-air compliquerait tout projet des Etats-Unis ou de leurs alliés de procéder à des frappes ou d'établir une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Syrie. Chine, aucune mesure avant la fin de l'enquête des experts de l'Onu La Chine a mis en garde mercredi contre les répercussions d'une action militaire unilatérale contre la Syrie sur la région, soulignant qu'aucune mesure ne doit être prise avant que l'enquête des experts de l'Onu ne soit achevée. "Nous sommes grandement préoccupés par une éventuelle action militaire unilatérale par les pays concernés" en Syrie, a déclaré le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Hong Lei, à la presse, insistant sur une issue politique à la crise syrienne. Le porte-parole de la diplomatie chinoise a ainsi rappelé que toute action entreprise par la communauté internationale devait être conforme aux principes de la Charte de l'Onu et aux lois internationales afin d'éviter que la situation en Syrie et au Moyen-Orient ne se dégrade davantage. La Chine avait montré à plusieurs reprises son soutien à l'enquête indépendante menée par les experts en armes chimiques de l'Onu sur l'utilisation présumée d'armes chimiques en Syrie. "Aucune mesure ne doit être prise ni conclusion tirée avant que l'enquête ne soit achevée", a conclu le porte-parole Ban Ki-moon met en garde contre les risques d'une "action punitive" Le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, a mis en garde mardi contre les risques d'une "action punitive" en Syrie. Il a aussi estimé que toute action militaire devait passer par le Conseil de sécurité de l'Onu, qu'il a exhorté à "surmonter le blocage" actuel entre Occidentaux et Russes. "Je demande aux membres (du Conseil) de s'unir et de définir une réponse appropriée au cas où les accusations (à propos des armes chimiques) se révèleraient vraies", a-t-il déclaré. "Ce problème dépasse le conflit en Syrie : il s'agit de notre responsabilité collective envers l'humanité". "Toute action future, en tenant compte du résultat des analyses (d'échantillons recueillis sur place par les enquêteurs de l'Onu) devra être examinée par le Conseil de sécurité", a-t-il affirmé. "Je lance un appel pour que tout soit traité dans le cadre de la charte des Nations unies". Pour M. Ban, aux termes de cette charte, "l'usage de la force est légal uniquement quand il s'agit (pour un Etat membre) de se défendre, conformément à l'article 51 de la Charte, ou quand le Conseil de sécurité a approuvé une telle action" militaire. A propos de l'enquête de l'Onu, M. Ban a indiqué que les échantillons recueillis sur le site du massacre du 21 août dans la banlieue de Damas "arriveront d'ici demain aux laboratoires" qui doivent les analyser. Le secrétaire général a reçu mardi matin les ambassadeurs des dix pays membres non permanents du Conseil de sécurité pour les informer du déroulement de l'enquête. Il doit quitter New York mardi après-midi pour Saint-Pétersbourg (Russie), où se tient un sommet du G20. M. Ban a confirmé qu'il "profiterait de cette réunion pour discuter avec les dirigeants mondiaux" de la crise syrienne et a réaffirmé qu'il fallait "redoubler d'efforts pour convoquer dès que possible la conférence Genève II", censée préparer une transition en Syrie. Damas appelle les députés français à ne pas voter en faveur d'une action militaire Le président du Parlement syrien, Jihad Lahham, a tenté mercredi de convaincre les députés français de ne pas voter en faveur d'une action militaire contre le régime syrien, soulignant que la France et la Syrie luttaient contre le même ennemi, le réseau terroriste d'Al-Qaïda. "La France ne peut intervenir en Syrie", a déclaré M. Lahham dans une lettre adressée aux présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat français, rappelant que les deux pays "luttaient contre le même ennemi: Al-Qaïda". Le Parlement français organise mercredi un débat sans vote sur la pertinence d'une intervention contre le régime syrien, défendue par les présidents français François Hollande et américain Barack Obama. Le chef du Conseil du peuple syrien (Parlement), a ainsi invité les députés français à ce rendre en Syrie pour s'enquérir de la réelle situation sur place. Il a aussi affirmé que "la Syrie coopère totalement avec l'équipe d'experts de l'Onu sur les armes chimiques", soulignant que "des experts syriens enquêtaient également" sur l'attaque chimique. Certains pays sont réticents d'autres sont carrément opposés à l'action militaire. Obama, a dans un premier temps réussi à convaincre le Sénat américain d'élaborer un nouveau projet de résolution autorisant des frappes militaires en Syrie pendant 60 jours avec une extension possible à 90 jours, mais sans autoriser l'utilisation des forces armées américaines sur le sol syrien, Cette version du texte autorisant le recours à la force contre le régime du président syrien Bachar al-Assad remplacerait celle envoyée au Congrès par la Maison Blanche, samedi, et qui était considérée comme donnant trop de latitude au président. Le président russe Vladimir Poutine a demandé mercredi aux Occidentaux de présenter à l'ONU des "preuves convaincantes" de l'usage d'armes chimiques par le régime syrien, soulignant que dans le cas contraire l'usage de la force contre un Etat souverain ne pourra être qualifié que "d'agression". "S'il y a des informations selon lesquelles des armes chimiques ont été employées, et employées par l'armée régulière (de Syrie), alors ces preuves doivent être présentées au Conseil de sécurité de l'Onu (...). Et elles doivent être convaincantes", a déclaré M. Poutine dans une interview à la chaîne publique russe Pervyi Kanal, diffusée à l'approche du sommet du G20 à Saint-Pétersbourg. "Après cela nous sommes prêts à agir le plus résolument et sérieusement possible", a-t-il poursuivi. Néanmoins, le président russe a souligné que dans le cas contraire, une intervention militaire en Syrie sans l'aval du Conseil de sécurité serait à considérer comme une "agression", notant que "selon le droit international, seul le Conseil de sécurité de l'Onu peut décider de l'usage des armes contre un Etat souverain". "Tout autre prétexte, moyen qui justifierait l'usage de la force vis-à-vis d'un Etat indépendant et souverain sera inacceptable et ne pourra être qualifié que d'agression", a-t-il encore insisté. La Russie en demi-teinte La Russie a suspendu ses livraisons de missiles sol-air (S300) à la Syrie, a déclaré mercredi le président russe Vladimir Poutine. "Nous avons un contrat de livraison de S300, nous avons fourni certains composants, mais nous n'avons pas achevé nos livraisons, nous les avons pour l'instant suspendues", a déclaré M. Poutine à la chaîne de télévision Pervyi Kanal, à propos de ces systèmes d'armes perfectionnés, équivalents du Patriot américain. En juin, il avait affirmé que Moscou n'avait pas "pour l'instant" livré de S-300 à la Syrie pour ne pas "rompre l'équilibre des forces". L'installation d'un tel système de défense sol-air compliquerait tout projet des Etats-Unis ou de leurs alliés de procéder à des frappes ou d'établir une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Syrie. Chine, aucune mesure avant la fin de l'enquête des experts de l'Onu La Chine a mis en garde mercredi contre les répercussions d'une action militaire unilatérale contre la Syrie sur la région, soulignant qu'aucune mesure ne doit être prise avant que l'enquête des experts de l'Onu ne soit achevée. "Nous sommes grandement préoccupés par une éventuelle action militaire unilatérale par les pays concernés" en Syrie, a déclaré le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Hong Lei, à la presse, insistant sur une issue politique à la crise syrienne. Le porte-parole de la diplomatie chinoise a ainsi rappelé que toute action entreprise par la communauté internationale devait être conforme aux principes de la Charte de l'Onu et aux lois internationales afin d'éviter que la situation en Syrie et au Moyen-Orient ne se dégrade davantage. La Chine avait montré à plusieurs reprises son soutien à l'enquête indépendante menée par les experts en armes chimiques de l'Onu sur l'utilisation présumée d'armes chimiques en Syrie. "Aucune mesure ne doit être prise ni conclusion tirée avant que l'enquête ne soit achevée", a conclu le porte-parole Ban Ki-moon met en garde contre les risques d'une "action punitive" Le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, a mis en garde mardi contre les risques d'une "action punitive" en Syrie. Il a aussi estimé que toute action militaire devait passer par le Conseil de sécurité de l'Onu, qu'il a exhorté à "surmonter le blocage" actuel entre Occidentaux et Russes. "Je demande aux membres (du Conseil) de s'unir et de définir une réponse appropriée au cas où les accusations (à propos des armes chimiques) se révèleraient vraies", a-t-il déclaré. "Ce problème dépasse le conflit en Syrie : il s'agit de notre responsabilité collective envers l'humanité". "Toute action future, en tenant compte du résultat des analyses (d'échantillons recueillis sur place par les enquêteurs de l'Onu) devra être examinée par le Conseil de sécurité", a-t-il affirmé. "Je lance un appel pour que tout soit traité dans le cadre de la charte des Nations unies". Pour M. Ban, aux termes de cette charte, "l'usage de la force est légal uniquement quand il s'agit (pour un Etat membre) de se défendre, conformément à l'article 51 de la Charte, ou quand le Conseil de sécurité a approuvé une telle action" militaire. A propos de l'enquête de l'Onu, M. Ban a indiqué que les échantillons recueillis sur le site du massacre du 21 août dans la banlieue de Damas "arriveront d'ici demain aux laboratoires" qui doivent les analyser. Le secrétaire général a reçu mardi matin les ambassadeurs des dix pays membres non permanents du Conseil de sécurité pour les informer du déroulement de l'enquête. Il doit quitter New York mardi après-midi pour Saint-Pétersbourg (Russie), où se tient un sommet du G20. M. Ban a confirmé qu'il "profiterait de cette réunion pour discuter avec les dirigeants mondiaux" de la crise syrienne et a réaffirmé qu'il fallait "redoubler d'efforts pour convoquer dès que possible la conférence Genève II", censée préparer une transition en Syrie. Damas appelle les députés français à ne pas voter en faveur d'une action militaire Le président du Parlement syrien, Jihad Lahham, a tenté mercredi de convaincre les députés français de ne pas voter en faveur d'une action militaire contre le régime syrien, soulignant que la France et la Syrie luttaient contre le même ennemi, le réseau terroriste d'Al-Qaïda. "La France ne peut intervenir en Syrie", a déclaré M. Lahham dans une lettre adressée aux présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat français, rappelant que les deux pays "luttaient contre le même ennemi: Al-Qaïda". Le Parlement français organise mercredi un débat sans vote sur la pertinence d'une intervention contre le régime syrien, défendue par les présidents français François Hollande et américain Barack Obama. Le chef du Conseil du peuple syrien (Parlement), a ainsi invité les députés français à ce rendre en Syrie pour s'enquérir de la réelle situation sur place. Il a aussi affirmé que "la Syrie coopère totalement avec l'équipe d'experts de l'Onu sur les armes chimiques", soulignant que "des experts syriens enquêtaient également" sur l'attaque chimique.