Si le pouvoir semble avoir mis en branle sa machine en perspective des échéances politiques à venir, notamment la révision de la Constitution et surtout l'élection présidentielle du printemps prochain, l'opposition n'est pas en reste puisque, face à ce qui semble être un véritable rouleau compresseur, elle tente de mobiliser ses forces et faire entendre sa voix jusque-là inaudible il faut le reconnaître. Toutes couleurs politiques confondues, les partis politiques d'opposition tentent en effet, tant bien que mal, de sortir de leur longue torpeur. Si le pouvoir semble avoir mis en branle sa machine en perspective des échéances politiques à venir, notamment la révision de la Constitution et surtout l'élection présidentielle du printemps prochain, l'opposition n'est pas en reste puisque, face à ce qui semble être un véritable rouleau compresseur, elle tente de mobiliser ses forces et faire entendre sa voix jusque-là inaudible il faut le reconnaître. Toutes couleurs politiques confondues, les partis politiques d'opposition tentent en effet, tant bien que mal, de sortir de leur longue torpeur. A cet effet, et en perspectivedes échéances politiques citées, des propositions sont avancées ça et là dans l'objectif d'assurer un bon déroulement du prochain rendez vous électoral. C'est ainsi que le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) et le Mouvement pour la société pour la paix (MSP) viennent d'exposer leurs visions afin de garantir la transparence de la prochaine électionprésidentielle. Pour le RCD, il est donc impératif de créer une commission nationale chargée de la gestion des élections (CNCGE) et d'un observatoire national des élections (ONE). Selon le document du RCD, adopté vendredi dernier par le conseil national du parti et qui a aussi été remis aux partis politiques, la commission « doit être une structure permanente, institutionnellement indépendante du gouvernement et dotée de son propre budget dont elle assure la gestion » la CNCGE sera, en outre, « chargée d'organiser, de gérer et de superviser tous les processus électoraux ainsi que les étapes qui conditionnent leur préparation », note encore le document de ce parti. Composée d'une dizaine de membres que choisissent les partis politiques eux-mêmes et qui seront pour la plupart issus des organisations des droits de l'Homme, de la magistrature et de l'université, la CNCGE aura aussi pour mission l'organisation et la distribution des cartes d'électeurs, la publication de la réglementation et des procédures relatives à l'organisation et la conduite des élections, y compris les réglementations sur l'accès aux médias publics. Autant dire qu'elle sera l'organe suprême qui supervisera l'ensemble de l'opération électorale. Par cette proposition, le RCD avoue donc sa méfiance à l'égard des commissions créées à l'initiative du pouvoir à l'occasion de chaque scrutin. Des commissions qui ont été de tout temps accusées par les partis politiques d'opposition d'« impartialité ». Quant à l'observatoire, le RCD estime qu'il doit être un organisme temporaire indépendant, mis en place à l'issue de chaque opération électorale. L'autre parti à avoir fait une proposition concrète est le MSP. Une proposition qu'il a annoncée à vrai dire au mois de juin dernier, mais dont il vient de lancer la troisième phase. En effet, le mouvement a décidé d'entreprendre un nouveau round de consultations avec les partis politiques, les associations de la société civile et les personnalités nationales. Abderrazak Mokri, le président du MSP, qui a fait cette annonce mercredi dernier, dira que cette initiative nommée « la Charte pour la réforme politique » tend d'abord et avant tout à trouver un consensus autour d'une personnalité qui aura les faveurs afin de briguer la plus haute marche du pouvoir lors de la prochaine élection présidentielle. Un candidat consensuel qui sera agréé par l'ensemble de la classe politique, y compris donc le pouvoir. Cette charte du MSP, pour laquelle le parti a pris langue avec les partis et certaines personnalités, dont notamment les anciens chefs de gouvernement à l'exemple de Mouloud Hamrouche et Ali Benflis, comporte aussi la formation d'un gouvernement d'union par le président consensuel, la révision de la Constitution dans les six mois qui suivront l'élection présidentielle et l'organisation d'élections législatives anticipées six mois après l'amendement de la Constitution. A cet effet, et en perspectivedes échéances politiques citées, des propositions sont avancées ça et là dans l'objectif d'assurer un bon déroulement du prochain rendez vous électoral. C'est ainsi que le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) et le Mouvement pour la société pour la paix (MSP) viennent d'exposer leurs visions afin de garantir la transparence de la prochaine électionprésidentielle. Pour le RCD, il est donc impératif de créer une commission nationale chargée de la gestion des élections (CNCGE) et d'un observatoire national des élections (ONE). Selon le document du RCD, adopté vendredi dernier par le conseil national du parti et qui a aussi été remis aux partis politiques, la commission « doit être une structure permanente, institutionnellement indépendante du gouvernement et dotée de son propre budget dont elle assure la gestion » la CNCGE sera, en outre, « chargée d'organiser, de gérer et de superviser tous les processus électoraux ainsi que les étapes qui conditionnent leur préparation », note encore le document de ce parti. Composée d'une dizaine de membres que choisissent les partis politiques eux-mêmes et qui seront pour la plupart issus des organisations des droits de l'Homme, de la magistrature et de l'université, la CNCGE aura aussi pour mission l'organisation et la distribution des cartes d'électeurs, la publication de la réglementation et des procédures relatives à l'organisation et la conduite des élections, y compris les réglementations sur l'accès aux médias publics. Autant dire qu'elle sera l'organe suprême qui supervisera l'ensemble de l'opération électorale. Par cette proposition, le RCD avoue donc sa méfiance à l'égard des commissions créées à l'initiative du pouvoir à l'occasion de chaque scrutin. Des commissions qui ont été de tout temps accusées par les partis politiques d'opposition d'« impartialité ». Quant à l'observatoire, le RCD estime qu'il doit être un organisme temporaire indépendant, mis en place à l'issue de chaque opération électorale. L'autre parti à avoir fait une proposition concrète est le MSP. Une proposition qu'il a annoncée à vrai dire au mois de juin dernier, mais dont il vient de lancer la troisième phase. En effet, le mouvement a décidé d'entreprendre un nouveau round de consultations avec les partis politiques, les associations de la société civile et les personnalités nationales. Abderrazak Mokri, le président du MSP, qui a fait cette annonce mercredi dernier, dira que cette initiative nommée « la Charte pour la réforme politique » tend d'abord et avant tout à trouver un consensus autour d'une personnalité qui aura les faveurs afin de briguer la plus haute marche du pouvoir lors de la prochaine élection présidentielle. Un candidat consensuel qui sera agréé par l'ensemble de la classe politique, y compris donc le pouvoir. Cette charte du MSP, pour laquelle le parti a pris langue avec les partis et certaines personnalités, dont notamment les anciens chefs de gouvernement à l'exemple de Mouloud Hamrouche et Ali Benflis, comporte aussi la formation d'un gouvernement d'union par le président consensuel, la révision de la Constitution dans les six mois qui suivront l'élection présidentielle et l'organisation d'élections législatives anticipées six mois après l'amendement de la Constitution.