Le président du Conseil de l'ordre des médecins algériens, le Dr Mohamed Bekkat Berkani, a recommandé mercredi la tenue d'assises nationales de la santé pour établir un diagnostic du secteur. Le président du Conseil de l'ordre des médecins algériens, le Dr Mohamed Bekkat Berkani, a recommandé mercredi la tenue d'assises nationales de la santé pour établir un diagnostic du secteur. "Après le constat sur le terrain, notamment les problèmes de gestion, essayons d'organiser des assises nationales de la santé pour tenter de situer les problèmes du secteur et chacun prendra ainsi ses responsabilités", a déclaré le Dr Bekkat Berkani sur les ondes de la chaîne III de la Radio nationale. Il a ajouté qu'il fallait que toutes les corporations de la santé s'impliquent pour faire évoluer le niveau de santé des Algériens, relevant que ces derniers éprouvaient actuellement "toutes les peines du monde" pour se soigner dans les hôpitaux. Il a également estimé nécessaire la formation des médecins par des formateurs de qualité, ajoutant que les CHU doivent devenir des lieux de vie et de formation comme auparavant. "En matière de spécialités, il faudrait affiner la formation. Si nous n'avons pas la possibilité d'avoir des médecins pour les spécialités très pointues, il faudrait faire appel à des coopérants pour nous aider à résoudre nos problèmes", a-t-il préconisé. Le Dr Bekkat Berkani a souligné que l'Algérie pouvait recourir à sa diaspora en la convainquant d'apporter sa contribution où à des coopérants français, belges ou canadiens, relevant que la médecine est une filière qui évolue chaque jour avec l'apparition de nouvelles techniques et méthodes de soins. "Il faut rétablir la confiance de l'Algérien avec son système de santé", a-t-il dit. Le tout nouveau ministre de la Santé, Abdelmalek Boudiaf avait déjà évoqué l'ampleur du drame qui frappe le secteur depuis de nombreuses années. Rien ne va à tous les niveaux, n'ont cessé de répéter les professionnels de la santé, les gestionnaires administratifs et les malades. Il a invité les partenaires sociaux représentatifs à s'inscrire dans une démarche de partenariat afin de réunir toutes les conditions pour une meilleure prise en charge du malade. Pour cela, le ministre tend la main à tous les professionnels de la santé pour «réaliser ensemble ce sursaut en exploitant les moyens que recèle le secteur aux fins de valoriser les gisements de compétences», a-t-il écrit, lesquelles compétences sont de tradition généralement écartés. "Après le constat sur le terrain, notamment les problèmes de gestion, essayons d'organiser des assises nationales de la santé pour tenter de situer les problèmes du secteur et chacun prendra ainsi ses responsabilités", a déclaré le Dr Bekkat Berkani sur les ondes de la chaîne III de la Radio nationale. Il a ajouté qu'il fallait que toutes les corporations de la santé s'impliquent pour faire évoluer le niveau de santé des Algériens, relevant que ces derniers éprouvaient actuellement "toutes les peines du monde" pour se soigner dans les hôpitaux. Il a également estimé nécessaire la formation des médecins par des formateurs de qualité, ajoutant que les CHU doivent devenir des lieux de vie et de formation comme auparavant. "En matière de spécialités, il faudrait affiner la formation. Si nous n'avons pas la possibilité d'avoir des médecins pour les spécialités très pointues, il faudrait faire appel à des coopérants pour nous aider à résoudre nos problèmes", a-t-il préconisé. Le Dr Bekkat Berkani a souligné que l'Algérie pouvait recourir à sa diaspora en la convainquant d'apporter sa contribution où à des coopérants français, belges ou canadiens, relevant que la médecine est une filière qui évolue chaque jour avec l'apparition de nouvelles techniques et méthodes de soins. "Il faut rétablir la confiance de l'Algérien avec son système de santé", a-t-il dit. Le tout nouveau ministre de la Santé, Abdelmalek Boudiaf avait déjà évoqué l'ampleur du drame qui frappe le secteur depuis de nombreuses années. Rien ne va à tous les niveaux, n'ont cessé de répéter les professionnels de la santé, les gestionnaires administratifs et les malades. Il a invité les partenaires sociaux représentatifs à s'inscrire dans une démarche de partenariat afin de réunir toutes les conditions pour une meilleure prise en charge du malade. Pour cela, le ministre tend la main à tous les professionnels de la santé pour «réaliser ensemble ce sursaut en exploitant les moyens que recèle le secteur aux fins de valoriser les gisements de compétences», a-t-il écrit, lesquelles compétences sont de tradition généralement écartés.