Dix-sept pays ont accepté, mardi 1er octobre, d'ouvrir leurs frontières à des réfugiés syriens désireux de s'y installer, a annoncé Antonio Guterres, haut commissaire aux réfugiés des Nations unies. Ces pays pourraient au total accueillir plus de 10.000 réfugiés. Dix-sept pays ont accepté, mardi 1er octobre, d'ouvrir leurs frontières à des réfugiés syriens désireux de s'y installer, a annoncé Antonio Guterres, haut commissaire aux réfugiés des Nations unies. Ces pays pourraient au total accueillir plus de 10.000 réfugiés. Parmi eux figure pour la première fois le Mexique, a indiqué M. Guterres, précisant que les autres pays étaient ceux qui accueillaient traditionnellement les réfugiés en quête de réinstallation, sans en préciser l'identité. La réunion à haut niveau qui s'est tenue à Genève sur la situation humanitaire en Syrie s'est soldée avec un appel pour une "action internationale urgente, afin d'alléger" le fardeau économique et social des pays voisins de la Syrie (Irak, Jordanie, Liban, Turquie, Egypte), qui ploient sous le poids de plus de deux millions de réfugiés syriens. "Le fardeau de l'accueil des réfugiés est réparti inéquitablement : 80% d'entre eux sont reçus dans des pays en développement", a indiqué Antonio Guterres. Pour le comité exécutif du HCR, il faut davantage soutenir financièrement ces pays et encourager la réinstallation des réfugiés et le regroupement familial dans des pays tiers. Le conflit syrien, qui a éclaté en mars 2011, a fait à ce jour 115.000 morts, selon le dernier décompte de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Il a poussé à l'exil des millions de personnes. Actuellement, environ 4,25 millions de Syriens ont quitté leurs foyers, mais sont restés dans le pays, alors que 2,12 millions ont traversé les frontières. Parmi eux figure pour la première fois le Mexique, a indiqué M. Guterres, précisant que les autres pays étaient ceux qui accueillaient traditionnellement les réfugiés en quête de réinstallation, sans en préciser l'identité. La réunion à haut niveau qui s'est tenue à Genève sur la situation humanitaire en Syrie s'est soldée avec un appel pour une "action internationale urgente, afin d'alléger" le fardeau économique et social des pays voisins de la Syrie (Irak, Jordanie, Liban, Turquie, Egypte), qui ploient sous le poids de plus de deux millions de réfugiés syriens. "Le fardeau de l'accueil des réfugiés est réparti inéquitablement : 80% d'entre eux sont reçus dans des pays en développement", a indiqué Antonio Guterres. Pour le comité exécutif du HCR, il faut davantage soutenir financièrement ces pays et encourager la réinstallation des réfugiés et le regroupement familial dans des pays tiers. Le conflit syrien, qui a éclaté en mars 2011, a fait à ce jour 115.000 morts, selon le dernier décompte de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Il a poussé à l'exil des millions de personnes. Actuellement, environ 4,25 millions de Syriens ont quitté leurs foyers, mais sont restés dans le pays, alors que 2,12 millions ont traversé les frontières.