L'activité des ministres est débordante. Depuis le dernier remaniement ministériel, opéré par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, le 11 septembre dernier, les membres du gouvernement font en effet preuve d'un grand dynamisme comme l'atteste bien la multiplication des sorties sur le terrain. L'activité des ministres est débordante. Depuis le dernier remaniement ministériel, opéré par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, le 11 septembre dernier, les membres du gouvernement font en effet preuve d'un grand dynamisme comme l'atteste bien la multiplication des sorties sur le terrain. Des sorties ponctuées surtout par des annonces tout aussi importantes les unes que les autres ce d'autant qu'elles répondent aux attentes des Algériens. Et c'est dans ce cadre que s'inscrit la création du poste de ministre auprès du Premier ministre, chargé de la Réforme du service public, qui a été confié à Mohamed El-Ghazi. Il est évident que le déploiement tous azimuts de l'équipe du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, est certainement la conséquence des instructions que ce dernier aurait donné aux ministres afin d'être à l'écoute et donc encore plus proches des préoccupations des citoyens. Sellal lui-même a poursuivi ses visites dans les wilayas entamées depuis des mois déjà dans le but de «booster» les projets de développement. Et c'est lors de ses rencontres avec les représentants de la société civile qu'il met l'accent sur l'impératif de maintenir le dialogue. Il a même dans ce contexte adressé une instruction aux walis afin qu'ils privilégient « la dynamisation du dialogue social ». Et c'est dans ce même état d'esprit que s'activent les ministres, notamment depuis le dernier remaniement ministériel. Pour être proche du citoyen il faut être proche de lui et, ce faisant, lui faciliter la vie quotidienne en enlevant tous les obstacles qui minent la relation entre les gouvernés et les gouvernants. Le fléau de la bureaucratie fait partie de ces obstacles. D'où, sans doute, la volonté clairement affichée du gouvernement de mener une guerre sans merci contre ce phénomène. La lutte contre la bureaucratie devient, ainsi, le nouveau credo du gouvernement. « Nous avons préparé un plan d'action qui entrera en vigueur dans 15 ou 20 jours et des directives ont été adressées aux walis il y a trois jours » a, à cet effet, annoncé le nouveau ministre de l'Intérieur, Tayeb Belaiz mercredi dernier à partir de Tébessa en marge de la visite qu'effectuait le Premier ministre dans cette wilaya. Belaiz, qui a qualifié la bureaucratie « d'insolente » a alors annoncé « qu'il sera procédé à l'élimination de 90% de la paperasse (documents administratifs) qui s'avèrent inutile». selon le ministre cette action a pour but de traduire dans les faits une « administration de qualité qui soit au service du citoyen et non le contraire ». Voila une nouvelle qui ne manquera pas de satisfaire les citoyens qui souffrent le martyre à chaque fois qu'ils sont obligés d'avoir affaire à l'administration. Mais d'aucuns restent sceptiques tant ce n'est pas la première fois que les pouvoirs publics prennent des mesures pour contrer le fléau de la bureaucratie. Le gouvernement est tenu donc de joindre l'acte à la parole. Un autre ministre a fait lui aussi une importante annonce ces derniers jours. Tayeb Louh, le ministre de la Justice, a en effet annoncé l'ouverture d'importants chantiers afin de moderniser la justice. Il a ainsi annoncé la révision des procédures de détention provisoire afin de les alléger. La détention provisoire a causé beaucoup de préjudices aux justiciables, ce d'autant que certains magistrats sont accusés d'abus en la matière. Les défenseurs des droits de l'homme ont interpellé à plusieurs fois le gouvernement en demandant expressément son allégement. Louh a aussi annoncé d'autres mesures, comme celles allant dans le sens du renforcement du principe de la présomption d'innocence. D'autres ministres n'ont pas été en reste et tout laisse indiquer que le gouvernement veut soigner son image auprès de l'opinion publique. Aujourd'hui, trois membres du gouvernement vont tenir une conférence de presse conjointe. Il s'agit du ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, du ministre de la Communication, Abdelkader Messahel, et du ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé des Affaires maghrebines et africaines, Abdelmadjid Bouguerra. Cette offensive de charme du Premier ministre et des ministres obéit-elle à des considérations électoralistes ? «Non !», répond Abdelmalek Sellal à partir de Tebessa en précisant qu'il n'a aucune ambition politique. Des sorties ponctuées surtout par des annonces tout aussi importantes les unes que les autres ce d'autant qu'elles répondent aux attentes des Algériens. Et c'est dans ce cadre que s'inscrit la création du poste de ministre auprès du Premier ministre, chargé de la Réforme du service public, qui a été confié à Mohamed El-Ghazi. Il est évident que le déploiement tous azimuts de l'équipe du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, est certainement la conséquence des instructions que ce dernier aurait donné aux ministres afin d'être à l'écoute et donc encore plus proches des préoccupations des citoyens. Sellal lui-même a poursuivi ses visites dans les wilayas entamées depuis des mois déjà dans le but de «booster» les projets de développement. Et c'est lors de ses rencontres avec les représentants de la société civile qu'il met l'accent sur l'impératif de maintenir le dialogue. Il a même dans ce contexte adressé une instruction aux walis afin qu'ils privilégient « la dynamisation du dialogue social ». Et c'est dans ce même état d'esprit que s'activent les ministres, notamment depuis le dernier remaniement ministériel. Pour être proche du citoyen il faut être proche de lui et, ce faisant, lui faciliter la vie quotidienne en enlevant tous les obstacles qui minent la relation entre les gouvernés et les gouvernants. Le fléau de la bureaucratie fait partie de ces obstacles. D'où, sans doute, la volonté clairement affichée du gouvernement de mener une guerre sans merci contre ce phénomène. La lutte contre la bureaucratie devient, ainsi, le nouveau credo du gouvernement. « Nous avons préparé un plan d'action qui entrera en vigueur dans 15 ou 20 jours et des directives ont été adressées aux walis il y a trois jours » a, à cet effet, annoncé le nouveau ministre de l'Intérieur, Tayeb Belaiz mercredi dernier à partir de Tébessa en marge de la visite qu'effectuait le Premier ministre dans cette wilaya. Belaiz, qui a qualifié la bureaucratie « d'insolente » a alors annoncé « qu'il sera procédé à l'élimination de 90% de la paperasse (documents administratifs) qui s'avèrent inutile». selon le ministre cette action a pour but de traduire dans les faits une « administration de qualité qui soit au service du citoyen et non le contraire ». Voila une nouvelle qui ne manquera pas de satisfaire les citoyens qui souffrent le martyre à chaque fois qu'ils sont obligés d'avoir affaire à l'administration. Mais d'aucuns restent sceptiques tant ce n'est pas la première fois que les pouvoirs publics prennent des mesures pour contrer le fléau de la bureaucratie. Le gouvernement est tenu donc de joindre l'acte à la parole. Un autre ministre a fait lui aussi une importante annonce ces derniers jours. Tayeb Louh, le ministre de la Justice, a en effet annoncé l'ouverture d'importants chantiers afin de moderniser la justice. Il a ainsi annoncé la révision des procédures de détention provisoire afin de les alléger. La détention provisoire a causé beaucoup de préjudices aux justiciables, ce d'autant que certains magistrats sont accusés d'abus en la matière. Les défenseurs des droits de l'homme ont interpellé à plusieurs fois le gouvernement en demandant expressément son allégement. Louh a aussi annoncé d'autres mesures, comme celles allant dans le sens du renforcement du principe de la présomption d'innocence. D'autres ministres n'ont pas été en reste et tout laisse indiquer que le gouvernement veut soigner son image auprès de l'opinion publique. Aujourd'hui, trois membres du gouvernement vont tenir une conférence de presse conjointe. Il s'agit du ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, du ministre de la Communication, Abdelkader Messahel, et du ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé des Affaires maghrebines et africaines, Abdelmadjid Bouguerra. Cette offensive de charme du Premier ministre et des ministres obéit-elle à des considérations électoralistes ? «Non !», répond Abdelmalek Sellal à partir de Tebessa en précisant qu'il n'a aucune ambition politique.