Le G24 a appelé le FMI et la Banque mondiale à faire preuve de souplesse dans la conception et la conditionnalité de leurs programmes destinés aux pays arabes qui connaissent des troubles politiques depuis 2011. Le G24 a appelé le FMI et la Banque mondiale à faire preuve de souplesse dans la conception et la conditionnalité de leurs programmes destinés aux pays arabes qui connaissent des troubles politiques depuis 2011. Représentant les pays en développement, le G24 s'est réuni à Washington en présence de plusieurs ministres des Finances de ses pays membres, dont Karim Djoudi en tant que l'un des neuf représentants du groupe africain, à l'occasion des assemblées annuelles du FMI et de la BM qui se tiennent du 11 au 13 octobre dans la capitale fédérale américaine. Au regard de la forte instabilité politique et macroéconomique qui continue à régner dans les pays arabes en transition (Tunisie, Libye, Egypte...), les ministres des Finances de ce groupe ont également soutenu qu'il importait que tous les pays du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord puissent aussi bénéficier des produits financiers et des services de conseil de ces deux organisations internationales, indépendamment de toute considération politique. De surcroît, le G24 a appelé à fournir des ressources supplémentaires aux pays voisins de la Syrie qui voient affluer les réfugiés. S'exprimant sur la situation éco-sociale dans les pays émergents et en développement, le G24 s'est dit ''profondément préoccupé'' par le fait que les taux de chômage et les niveaux de pauvreté restent élevés dans un certain nombre de ces deux catégories de pays. L'autre inquiétude relevée est le regain d'incertitude dans quelques grands pays avancés (pays de la zone euro et Etats-Unis notamment) et l'augmentation de la volatilité des marchés financiers mondiaux. En conséquence, le G24 a exhorté les pays avancés à prendre garde à ces répercussions négatives et à expliciter clairement leurs stratégies de sortie. Dans ce sillage, il a affirmé que la décélération de la croissance constatée actuellement dans la plupart des pays émergents et en développement n'a rien d'étonnant compte tenu des effets défavorables du net ralentissement et des difficultés et incertitudes persistantes tant en Europe qu'aux Etats-Unis. Concernant la réforme du FMI, le G24 a fortement regretté que la date butoir d'octobre 2012 retenue pour l'entrée en vigueur de la réforme des quotes-parts et de la gouvernance décidée en 2010 n'ait pas été respectée et qu'il n'y ait pas eu d'accord sur une nouvelle formule de calcul des quotes-parts à l'issue du réexamen de janvier 2013. A ce propos, il a réitéré que l'objectif fondamental de la réforme des quotes-parts et de la gouvernance doit porter sur le renforcement de la participation et la représentation des pays émergents et en développement, y compris les pays pauvres, vulnérables, fragiles, à revenu faible ou intermédiaire. Les ministres du G24 ont aussi réclamé un troisième siège pour l'Afrique subsaharienne au Conseil d'administration du FMI pour une meilleure représentation du continent. Les autres points mis en exergue par le G24 ont porté sur les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), le renforcement des aides financières pour l'Afrique et la Conférence ministérielle de l'OMC qui se tiendra à Bali pour donner un nouvel élan au programme de Doha. Il est à rappeler que le G24 a été créé en 1971 pour coordonner la position des pays en développement sur les questions relatives au système monétaire et financier international et pour veiller à faire valoir leurs intérêts dans les négociations monétaires internationales. Il se réunit deux fois par an à l'occasion des réunions du FMI et de la BM pour permettre aux pays en développement d'examiner les points inscrits à l'ordre du jour de ces deux institutions de Bretton Woods. Représentant les pays en développement, le G24 s'est réuni à Washington en présence de plusieurs ministres des Finances de ses pays membres, dont Karim Djoudi en tant que l'un des neuf représentants du groupe africain, à l'occasion des assemblées annuelles du FMI et de la BM qui se tiennent du 11 au 13 octobre dans la capitale fédérale américaine. Au regard de la forte instabilité politique et macroéconomique qui continue à régner dans les pays arabes en transition (Tunisie, Libye, Egypte...), les ministres des Finances de ce groupe ont également soutenu qu'il importait que tous les pays du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord puissent aussi bénéficier des produits financiers et des services de conseil de ces deux organisations internationales, indépendamment de toute considération politique. De surcroît, le G24 a appelé à fournir des ressources supplémentaires aux pays voisins de la Syrie qui voient affluer les réfugiés. S'exprimant sur la situation éco-sociale dans les pays émergents et en développement, le G24 s'est dit ''profondément préoccupé'' par le fait que les taux de chômage et les niveaux de pauvreté restent élevés dans un certain nombre de ces deux catégories de pays. L'autre inquiétude relevée est le regain d'incertitude dans quelques grands pays avancés (pays de la zone euro et Etats-Unis notamment) et l'augmentation de la volatilité des marchés financiers mondiaux. En conséquence, le G24 a exhorté les pays avancés à prendre garde à ces répercussions négatives et à expliciter clairement leurs stratégies de sortie. Dans ce sillage, il a affirmé que la décélération de la croissance constatée actuellement dans la plupart des pays émergents et en développement n'a rien d'étonnant compte tenu des effets défavorables du net ralentissement et des difficultés et incertitudes persistantes tant en Europe qu'aux Etats-Unis. Concernant la réforme du FMI, le G24 a fortement regretté que la date butoir d'octobre 2012 retenue pour l'entrée en vigueur de la réforme des quotes-parts et de la gouvernance décidée en 2010 n'ait pas été respectée et qu'il n'y ait pas eu d'accord sur une nouvelle formule de calcul des quotes-parts à l'issue du réexamen de janvier 2013. A ce propos, il a réitéré que l'objectif fondamental de la réforme des quotes-parts et de la gouvernance doit porter sur le renforcement de la participation et la représentation des pays émergents et en développement, y compris les pays pauvres, vulnérables, fragiles, à revenu faible ou intermédiaire. Les ministres du G24 ont aussi réclamé un troisième siège pour l'Afrique subsaharienne au Conseil d'administration du FMI pour une meilleure représentation du continent. Les autres points mis en exergue par le G24 ont porté sur les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), le renforcement des aides financières pour l'Afrique et la Conférence ministérielle de l'OMC qui se tiendra à Bali pour donner un nouvel élan au programme de Doha. Il est à rappeler que le G24 a été créé en 1971 pour coordonner la position des pays en développement sur les questions relatives au système monétaire et financier international et pour veiller à faire valoir leurs intérêts dans les négociations monétaires internationales. Il se réunit deux fois par an à l'occasion des réunions du FMI et de la BM pour permettre aux pays en développement d'examiner les points inscrits à l'ordre du jour de ces deux institutions de Bretton Woods.