Certes la date n'a pas encore été arrêtée officiellement, mais l'on sait que le comité central (CC) du FLN se réunira en session extraordinaire à la mi-novembre. Cette session, qui revêt un cachet particulier, sera consacrée à l'adoption de la liste des membres du bureau politique (BP). Certes la date n'a pas encore été arrêtée officiellement, mais l'on sait que le comité central (CC) du FLN se réunira en session extraordinaire à la mi-novembre. Cette session, qui revêt un cachet particulier, sera consacrée à l'adoption de la liste des membres du bureau politique (BP). La composante du BP est loin d'être une mince affaire pour le secrétaire général du FLN, Amar Saïdani, qui a lui-même annoncé avant-hier la tenue de la session extraordinaire du CC à la mi-novembre. Depuis son élection à la tête du vieux parti lors de la précédente session du CC du 29 août dernier, le successeur de Abdelaziz Belkhadem semble avoir trouvé moult difficultés à confectionner la liste des membres du BP. C'est sans doute ce qui expliquerait le retard pris pour réunir le CC afin qu'il donne son quitus à la nouvelle composante de l'instance exécutive. Amar Saïdani s'est donné le temps afin de mener d'intenses consultations avec toutes les composantes du FLN et ce, en vue d'obtenir le consensus le plus large possible autour de la composante du BP. Car beaucoup de monde veut siéger au sein de cette instance exécutive et il n'est pas du tout aisé de satisfaire toutes les ambitions. Saïdani a ainsi préféré d'abord organiser des conférences régionales en menant, en parallèle, des consultations avec les multiples groupes qu composent le magma FLN. Il est vrai que le successeur de Abdelaziz Belkhadem ne pouvait convoquer une session extraordinaire du CC, alors que le parti sortait déjà d'une terrible épreuve qui a laissé, de surcroît, de vivaces séquelles. La très controversée session du CC du 29 août dernier au cours de laquelle Amar Saïdani a été élu secrétaire général, a été un « douloureux » épisode dans la guerre de leadership que se livrent les différents clans du FLN. Des membres du CC et non des moindres, qui n'ont pas assisté à la session du 29 août, contestent la « légalité » de sa convocation et, par ricochet, ils considèrent Amar Saïdani comme un usurpateur. Abderahmane Belayat l'ex- coordinateur du parti et ses amis ont d'ailleurs saisi la justice qui ne s'est pas encore prononcée. Mais Saïdani et ses partisans semblent avoir tourné cette page car ils estiment que tout s'est déroulé dans la transparence et la légalité. On comprend dès lors pourquoi le nouveau secrétaire général s'est empressé d'aller à la rencontre des militants et cadres du parti dans l'objectif justement d'appeler à l'unité des rangs et la réconciliation. C'est cet objectif qui est à l'origine de la tenue des conférences régionales, dont trois ont déjà eu lieu , à l'est, l'ouest et le sud du pays, alors que la quatrième , celle du Centre, devrait se tenir dans quelques jours à Blida. Dans ses interventions devant les militants, Saadani a prôné la réconciliation interne. Et il semble avoir réussi puisque même ses détracteurs donnent l'impression d' s'être éclipsés de la scène. Mais le vieux parti n'est pas à l'abri de nouvelles secousses à la faveur, justement, de la composante du BP. Saadani peut-il contenter tous ceux qu l'ont soutenu ? Selon nombre d'analystes cela sera très difficile. Des noms circulent déjà et on croit savoir que Tahar Khaoua,chef du groupe parlementaire, et qui a mené une grande bataille contre Belayat, ferait partie du BP . Il en est de même pour Mohamed Djenné, vice-président de l'APN, de Mohamed Alioui, secrétaire général de l'UNPA et qui figurait déjà au BP de Belkhadem, de Sadek Bouguetaya et de bien d'autres noms aussi. Il en est de même de Ahmed Boumahdi, qui a convoqué et présidé la session du CC du 29 août. C'est dire qu'il y a beaucoup de postulants, mais Amar Saïdani devrait faire les bons choix pour préserver les équilibres toujours précaires au sein du FLN. La composante du BP est loin d'être une mince affaire pour le secrétaire général du FLN, Amar Saïdani, qui a lui-même annoncé avant-hier la tenue de la session extraordinaire du CC à la mi-novembre. Depuis son élection à la tête du vieux parti lors de la précédente session du CC du 29 août dernier, le successeur de Abdelaziz Belkhadem semble avoir trouvé moult difficultés à confectionner la liste des membres du BP. C'est sans doute ce qui expliquerait le retard pris pour réunir le CC afin qu'il donne son quitus à la nouvelle composante de l'instance exécutive. Amar Saïdani s'est donné le temps afin de mener d'intenses consultations avec toutes les composantes du FLN et ce, en vue d'obtenir le consensus le plus large possible autour de la composante du BP. Car beaucoup de monde veut siéger au sein de cette instance exécutive et il n'est pas du tout aisé de satisfaire toutes les ambitions. Saïdani a ainsi préféré d'abord organiser des conférences régionales en menant, en parallèle, des consultations avec les multiples groupes qu composent le magma FLN. Il est vrai que le successeur de Abdelaziz Belkhadem ne pouvait convoquer une session extraordinaire du CC, alors que le parti sortait déjà d'une terrible épreuve qui a laissé, de surcroît, de vivaces séquelles. La très controversée session du CC du 29 août dernier au cours de laquelle Amar Saïdani a été élu secrétaire général, a été un « douloureux » épisode dans la guerre de leadership que se livrent les différents clans du FLN. Des membres du CC et non des moindres, qui n'ont pas assisté à la session du 29 août, contestent la « légalité » de sa convocation et, par ricochet, ils considèrent Amar Saïdani comme un usurpateur. Abderahmane Belayat l'ex- coordinateur du parti et ses amis ont d'ailleurs saisi la justice qui ne s'est pas encore prononcée. Mais Saïdani et ses partisans semblent avoir tourné cette page car ils estiment que tout s'est déroulé dans la transparence et la légalité. On comprend dès lors pourquoi le nouveau secrétaire général s'est empressé d'aller à la rencontre des militants et cadres du parti dans l'objectif justement d'appeler à l'unité des rangs et la réconciliation. C'est cet objectif qui est à l'origine de la tenue des conférences régionales, dont trois ont déjà eu lieu , à l'est, l'ouest et le sud du pays, alors que la quatrième , celle du Centre, devrait se tenir dans quelques jours à Blida. Dans ses interventions devant les militants, Saadani a prôné la réconciliation interne. Et il semble avoir réussi puisque même ses détracteurs donnent l'impression d' s'être éclipsés de la scène. Mais le vieux parti n'est pas à l'abri de nouvelles secousses à la faveur, justement, de la composante du BP. Saadani peut-il contenter tous ceux qu l'ont soutenu ? Selon nombre d'analystes cela sera très difficile. Des noms circulent déjà et on croit savoir que Tahar Khaoua,chef du groupe parlementaire, et qui a mené une grande bataille contre Belayat, ferait partie du BP . Il en est de même pour Mohamed Djenné, vice-président de l'APN, de Mohamed Alioui, secrétaire général de l'UNPA et qui figurait déjà au BP de Belkhadem, de Sadek Bouguetaya et de bien d'autres noms aussi. Il en est de même de Ahmed Boumahdi, qui a convoqué et présidé la session du CC du 29 août. C'est dire qu'il y a beaucoup de postulants, mais Amar Saïdani devrait faire les bons choix pour préserver les équilibres toujours précaires au sein du FLN.