La politique de l'emploi a été au centre d'une journée parlementaire organisée, hier, par le groupe parlementaire de l'alliance de l'Algérie verte (AAV). La politique de l'emploi a été au centre d'une journée parlementaire organisée, hier, par le groupe parlementaire de l'alliance de l'Algérie verte (AAV). La politique du gouvernement n'a pas été ménagée par les intervenants et tous ont plaidé pour la nécessité de révision de l'approche afin de permettre une meilleure prise en charge de la question de l'emploi et de la lutte contre le chômage. Le président de l'APN, Mohamed Larbi Ould Khelifa, a estimé que la problématique de l'emploi ne concerne pas l'Algérie seulement puisque de nombreux pays y font face. Il donne l'exemple de l'Espagne, ou le taux du chômage avoisine les 25%, ou celui des Etats-Unis, un pays miné par les disparites sociales. Ould Khelifa a, après avoir évoqué les secteurs de l'agriculture et de l'industrie, évoqué le secteur des services, et là il n'a pas manqué de dire, lorsqu'il abordé le secteur du tourisme, que « nous sommes très loin de nos voisins tunisiens et marocains car nos ressemblons un peu à la Libye et ce, malgré les énormes potentialités dont nous disposons ». Le président de l'APN a quelque peu égratigné un tant soit peu la politique du gouvernement lorsque il a notamment souligné que « c'est le développement qu crée l'emploi et non le contraire » mais il n'a pas aussi épargné de ses critiques ceux qui revendiquent sans présenter de contrepartie. Il donne le chiffre de 1,5 million de personnes qui travaillent dans l'administration en estimant que «c'est un chômage déguisé». Poursuivant son, discours il s'est interrogé : «Qu'avons-nous présenté à l'Etat ? ». Il a toutefois indiqué qu'il n'est pas vrai que tout ce que dépense l'Etat vise uniquement à acheter la paix sociale. Il a ensuite plaidé la nécessité de revoir complètement le système d'enseignement de formation. Une revendication que partage amplement Abderahmane Benkhalfa, , qui a présenté une communication portant sur les mécanismes de financement de l'emploi. Benkhalfa a en effet clairement plaidé en faveur de la révision du système de formation professionnelle afin de le réhabiliter et de lui donner la place qu'il mérite avec , en prime, l'octroi de meilleurs salaires pour la main -d'œuvre qualifiée , ce qui n'est pas le cas actuellement puisqu'ils perçoivent nettement moins que les universitaires. «Il n'est pas normal que l'université continue à fabriquer des dizaines voire des centaines de milliers de diplômés chômeurs parce que le marché de l'emploi n'en a pas besoin» dira, en outre Benkhalfa. L'ex-président de l'ABEF a critiqué la politique gouvernementale en matière de prise en charge du problème des chômeurs en estimant que « les dépenses de l'Etat, à travers les différents mécanismes est certes un bon facteur, mais il est exclu que cette démarche se poursuive aussi longtemps » car , selon lui, « l'Etat doit favoriser l'employabilité ». En somme pour Benkhalka il est temps de bannir l'aspect social en faveur du strict respect des lois du marché. D'ailleurs il a appelé à faire un bilan sur l'impact des différents mécanismes sur le marché de l'emploi et n'a pas manqué aussi, de soutenir l'idée de l'introduction du principe de la flexibilité dans le marché de l'emploi. «La loi doit protéger d'abord l'emploi et non l'employé» dira-t-il en faisant ainsi clairement allusion à l'introduction des contrats à durée déterminé (CDD) et la réduction des contrats à durée indéterminée (CDI).Enfin Benkhalfa a aussi plaidé en faveur de l'allocation chômage. D'autres intervenants ont aussi critiqué la propension de l'Etat a être le premier employeur. Selon Abderahmane Toumi, « c'est le secteur privé qui doit être la locomotive de la croissance économique ». La politique du gouvernement n'a pas été ménagée par les intervenants et tous ont plaidé pour la nécessité de révision de l'approche afin de permettre une meilleure prise en charge de la question de l'emploi et de la lutte contre le chômage. Le président de l'APN, Mohamed Larbi Ould Khelifa, a estimé que la problématique de l'emploi ne concerne pas l'Algérie seulement puisque de nombreux pays y font face. Il donne l'exemple de l'Espagne, ou le taux du chômage avoisine les 25%, ou celui des Etats-Unis, un pays miné par les disparites sociales. Ould Khelifa a, après avoir évoqué les secteurs de l'agriculture et de l'industrie, évoqué le secteur des services, et là il n'a pas manqué de dire, lorsqu'il abordé le secteur du tourisme, que « nous sommes très loin de nos voisins tunisiens et marocains car nos ressemblons un peu à la Libye et ce, malgré les énormes potentialités dont nous disposons ». Le président de l'APN a quelque peu égratigné un tant soit peu la politique du gouvernement lorsque il a notamment souligné que « c'est le développement qu crée l'emploi et non le contraire » mais il n'a pas aussi épargné de ses critiques ceux qui revendiquent sans présenter de contrepartie. Il donne le chiffre de 1,5 million de personnes qui travaillent dans l'administration en estimant que «c'est un chômage déguisé». Poursuivant son, discours il s'est interrogé : «Qu'avons-nous présenté à l'Etat ? ». Il a toutefois indiqué qu'il n'est pas vrai que tout ce que dépense l'Etat vise uniquement à acheter la paix sociale. Il a ensuite plaidé la nécessité de revoir complètement le système d'enseignement de formation. Une revendication que partage amplement Abderahmane Benkhalfa, , qui a présenté une communication portant sur les mécanismes de financement de l'emploi. Benkhalfa a en effet clairement plaidé en faveur de la révision du système de formation professionnelle afin de le réhabiliter et de lui donner la place qu'il mérite avec , en prime, l'octroi de meilleurs salaires pour la main -d'œuvre qualifiée , ce qui n'est pas le cas actuellement puisqu'ils perçoivent nettement moins que les universitaires. «Il n'est pas normal que l'université continue à fabriquer des dizaines voire des centaines de milliers de diplômés chômeurs parce que le marché de l'emploi n'en a pas besoin» dira, en outre Benkhalfa. L'ex-président de l'ABEF a critiqué la politique gouvernementale en matière de prise en charge du problème des chômeurs en estimant que « les dépenses de l'Etat, à travers les différents mécanismes est certes un bon facteur, mais il est exclu que cette démarche se poursuive aussi longtemps » car , selon lui, « l'Etat doit favoriser l'employabilité ». En somme pour Benkhalka il est temps de bannir l'aspect social en faveur du strict respect des lois du marché. D'ailleurs il a appelé à faire un bilan sur l'impact des différents mécanismes sur le marché de l'emploi et n'a pas manqué aussi, de soutenir l'idée de l'introduction du principe de la flexibilité dans le marché de l'emploi. «La loi doit protéger d'abord l'emploi et non l'employé» dira-t-il en faisant ainsi clairement allusion à l'introduction des contrats à durée déterminé (CDD) et la réduction des contrats à durée indéterminée (CDI).Enfin Benkhalfa a aussi plaidé en faveur de l'allocation chômage. D'autres intervenants ont aussi critiqué la propension de l'Etat a être le premier employeur. Selon Abderahmane Toumi, « c'est le secteur privé qui doit être la locomotive de la croissance économique ».