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Les clandestins défient les "taxieurs"
Imposant leurs propres "stations" dans l'Algérois
Publié dans Le Midi Libre le 03 - 11 - 2013

Bab Ezzouar-Réghaïa 70 DA, Fort de l'Eau-Bab El Oued : 50 DA, Square-El Harrach : 50 DA, Place du 1er Mai-Aïn Naâdja : 50 DA et Bordj El-Kiffan-Grande Poste : 50 DA. Voici quelques exemples des lignes de dessertes proposées, actuellement, par les taxis clandestins.
Bab Ezzouar-Réghaïa 70 DA, Fort de l'Eau-Bab El Oued : 50 DA, Square-El Harrach : 50 DA, Place du 1er Mai-Aïn Naâdja : 50 DA et Bordj El-Kiffan-Grande Poste : 50 DA. Voici quelques exemples des lignes de dessertes proposées, actuellement, par les taxis clandestins.
Ces derniers ont construit, dans plusieurs quartiers algérois, leurs propres « stations » avec des files interminablesd'« usagers ». Un phénomène qui prend de l'ampleur sous le regard indifférent des services de sécurité.
En effet, le nombre de chauffeurs clandestins a sensiblement augmenté depuis deux ans déjà. Certains lieux de la banlieue algéroise sont carrément squatté par la présence très importante de taxis clandestins, alors qu'autrefois, rares étaient les personnes ayant un véhicule et sans emploi à s'aventurer dans le travail au noir, car en face les services de sécurité veillaient.
Ainsi les taxis clandestins ont loué des espaces à proximité des cités pour proposer plusieurs lignes. Prendre un taxi clandestin à Alger ne pose plus de problème, cela au grand dam des chauffeurs de taxi. à Bordj El-Kiffan un grand espace jouxtant la cité des 800-Logements a été aménagé par les taxis clandestins. Pratiquement toutes les destinations sont proposées.
A titre d'exemple de Bordj El- Kiffan à la Place des Martyrs la place est à 50 dinars, même coût pour les lignes Bordj El-Kiffan-Grande Poste ou encore vers Aïn Naâdja. Ce qui est noté c'est le nombre important de citoyens qui sollicitent les services de ces taxis clandestins, il se forme même des queues interminables dans ces stations informelles. Dès 7h du matin des gens voulant se rendre au travail empruntent « obligatoirement » cette « station » de taxis clandestins. Femmes, hommes et personnes âgées, tout le monde passe par là.
« C'est plus pratique et moins cher », nous explique une femme.
Cette dernière réside au quartier appelé Bateau Cassé, situé à Bordj El-Kiffan et elle travaille à Alger-Centre. Selon elle, depuis que les taxis clandestins sont installés dans le quartier, elle n'a plus de soucis pour trouver un transport. « Dieu merci, je peux prendre un taxi et me rendre sans souci à mon lieu de travail, car auparavant, c'était difficile de trouver un bus », dira une jeune personne pour appuyer les propos de la femme.
Ces derniers ont construit, dans plusieurs quartiers algérois, leurs propres « stations » avec des files interminablesd'« usagers ». Un phénomène qui prend de l'ampleur sous le regard indifférent des services de sécurité.
En effet, le nombre de chauffeurs clandestins a sensiblement augmenté depuis deux ans déjà. Certains lieux de la banlieue algéroise sont carrément squatté par la présence très importante de taxis clandestins, alors qu'autrefois, rares étaient les personnes ayant un véhicule et sans emploi à s'aventurer dans le travail au noir, car en face les services de sécurité veillaient.
Ainsi les taxis clandestins ont loué des espaces à proximité des cités pour proposer plusieurs lignes. Prendre un taxi clandestin à Alger ne pose plus de problème, cela au grand dam des chauffeurs de taxi. à Bordj El-Kiffan un grand espace jouxtant la cité des 800-Logements a été aménagé par les taxis clandestins. Pratiquement toutes les destinations sont proposées.
A titre d'exemple de Bordj El- Kiffan à la Place des Martyrs la place est à 50 dinars, même coût pour les lignes Bordj El-Kiffan-Grande Poste ou encore vers Aïn Naâdja. Ce qui est noté c'est le nombre important de citoyens qui sollicitent les services de ces taxis clandestins, il se forme même des queues interminables dans ces stations informelles. Dès 7h du matin des gens voulant se rendre au travail empruntent « obligatoirement » cette « station » de taxis clandestins. Femmes, hommes et personnes âgées, tout le monde passe par là.
« C'est plus pratique et moins cher », nous explique une femme.
Cette dernière réside au quartier appelé Bateau Cassé, situé à Bordj El-Kiffan et elle travaille à Alger-Centre. Selon elle, depuis que les taxis clandestins sont installés dans le quartier, elle n'a plus de soucis pour trouver un transport. « Dieu merci, je peux prendre un taxi et me rendre sans souci à mon lieu de travail, car auparavant, c'était difficile de trouver un bus », dira une jeune personne pour appuyer les propos de la femme.


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