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Définition, causes et prévention
Accident Vasculaire Cérébral (AVC)
Publié dans Le Midi Libre le 06 - 11 - 2013

L'accident vasculaire cérébral ou AVC est un trouble aigu de la circulation du sang dans le cerveau. Un tel accident peut entraîner un arrêt d'une ou de plusieurs fonctions cérébrales.
L'accident vasculaire cérébral ou AVC est un trouble aigu de la circulation du sang dans le cerveau. Un tel accident peut entraîner un arrêt d'une ou de plusieurs fonctions cérébrales.
Autrefois appelé congestion cérébrale, il survient le plus souvent après l'âge de 75 ans.
Causes
L'accident vasculaire cérébral est toujours brutal, subit et ne prévient pas. Un tel accident peut être dû à un arrêt de la circulation : une artère cérébrale est occluse et on parle alors d'AVC ischémique (privation de sang). Ou bien l'accident est dû à une hémorragie (rupture d'un vaisseau) : on parle alors d'AVC hémorragique. L'AVC ischémique est le plus fréquent (80%). Il est le plus souvent provoqué par un caillot qui bouche une artère (on parle d'embolie cérébrale).
Le caillot peut venir de très loin, le cœur par exemple. Parfois, l'artère se bouche seule : l'athérosclérose (dépôt de plaques de graisse, cholestérol surtout, sur les parois de vaisseaux) a peu à peu épaissi la paroi de l'artère au point d'empêcher l'écoulement du sang.
L'AVC hémorragique représente 20% des AVC. L'hypertension artérielle en est la cause principale mais d'autres causes existent : excès de traitement anti coagulant ou rupture d'une malformation d'un vaisseau (anévrysme).
Symptômes
Dès lors qu'une zone du cerveau n'est plus irriguée (ne reçoit plus de sang), la partie du corps qu'elle commande ne reçoit plus d'ordre.
Ainsi on peut observer une paralysie d'une moitié du corps (hémiplégie), du visage, un trouble du langage qui peut aller jusqu 'à la disparition du langage (aphasie).
Les signes possibles sont, en fait, très nombreux, aussi nombreux que tous les ordres que le cerveau est capable de donner.
Maladies dont les symptômes sont proches :
Chacun des symptômes observés au cours d'un AVC peut avoir une autre origine. Ainsi, une hémiplégie peut être la conséquence d'un traumatisme crânien au cours d'un accident de la route.
De même, une paralysie faciale peut résulter d'un zona, d'une tumeur sur le trajet du nerf facial ou d'une fracture du rocher (os situé près de l'oreille).
Les troubles du langage qui s'installent lentement ne sont en général pas dus à un AVC.
Prévention
Agir sur les causes lorsque cela est possible. Donc traiter l'hypertension artérielle, surveiller un traitement anticoagulant, traiter un excès de cholestérol et ne jamais modifier un de ces traitements sans avis médical. En revanche, la rupture d'une malformation d'un vaisseau (anévrysme) est totalement imprévisible.
Examens
L'examen clinique minutieux permet de situer approximativement la zone du cerveau atteinte. Pour connaître la cause exacte de l'accident, (ischémique ou hémorragique), un scanner est réalisé.
On complète parfois cet examen par une Imagerie par Résonance Magnétique (IRM) cérébrale qui permet de visualiser la zone atteinte plus précocement que le scanner.
L'artériographie (examen radiologique donnant une carte routière des artères par injection d'un produit de contraste) est utile dans l'AVC hémorragique pour comprendre la cause de l'accident.
Traitements
En cas d'accident vasculaire hémorragique, on agit sur la cause : traitement de l'hypertension artérielle, contrôle d'un traitement anticoagulant par exemple. Pour les accidents vasculaires ischémiques, on peut donner un traitement anticoagulant, et rarement enlever le caillot au cours d'une artériographie à l'aide d'une sonde ultra fine montée dans l'artère et que l'on retire immédiatement.
Il existe un nouveau traitement qui se donne dans les 3 premières heures depuis le début des signes. C'est un médicament qui détruit le caillot. Il se donne en perfusion dans des centres neurologiques spécialisés.
Par la suite, une rééducation intensive est organisée autour du patient en centre ou à domicile selon les signes du patient (kinésithérapie, orthophonie).
Que devez-vous faire ?
Il s'agit d'une urgence. Faites le 15 (SAMU) pour que le patient soit transféré le plus vite possible dans une unité spécialisée afin de bénéficier du traitement optimal. Au retour de l'hôpital, la bonne participation active du patient à toutes les activités de rééducation est essentielle. La compréhension des exercices et une forte motivation aident à la récupération. Une bonne hygiène de vie peut limiter les récidives lorsque l'athérosclérose ou l'hypertension artérielle sont en cause.
Les traitements prescrits doivent être exactement respectés et ne doivent en aucun cas être modifiés sans l'avis du médecin prescripteur.
Evolution :
Si les symptômes ont tous totalement disparu en moins de 24 heures, on parle d'Accident Ischémique Transitoire (AIT). Au-delà de 24 heures, on parle d'AVC constitué et la récupération sera progressive, lente, parfois totale, parfois incomplète.
La durée de la récupération est imprévisible et varie d'un patient à un autre.
La récidive est toujours possible lorsqu'il s'agit d'un caillot ou d'un rétrécissement d'une artère.
Autrefois appelé congestion cérébrale, il survient le plus souvent après l'âge de 75 ans.
Causes
L'accident vasculaire cérébral est toujours brutal, subit et ne prévient pas. Un tel accident peut être dû à un arrêt de la circulation : une artère cérébrale est occluse et on parle alors d'AVC ischémique (privation de sang). Ou bien l'accident est dû à une hémorragie (rupture d'un vaisseau) : on parle alors d'AVC hémorragique. L'AVC ischémique est le plus fréquent (80%). Il est le plus souvent provoqué par un caillot qui bouche une artère (on parle d'embolie cérébrale).
Le caillot peut venir de très loin, le cœur par exemple. Parfois, l'artère se bouche seule : l'athérosclérose (dépôt de plaques de graisse, cholestérol surtout, sur les parois de vaisseaux) a peu à peu épaissi la paroi de l'artère au point d'empêcher l'écoulement du sang.
L'AVC hémorragique représente 20% des AVC. L'hypertension artérielle en est la cause principale mais d'autres causes existent : excès de traitement anti coagulant ou rupture d'une malformation d'un vaisseau (anévrysme).
Symptômes
Dès lors qu'une zone du cerveau n'est plus irriguée (ne reçoit plus de sang), la partie du corps qu'elle commande ne reçoit plus d'ordre.
Ainsi on peut observer une paralysie d'une moitié du corps (hémiplégie), du visage, un trouble du langage qui peut aller jusqu 'à la disparition du langage (aphasie).
Les signes possibles sont, en fait, très nombreux, aussi nombreux que tous les ordres que le cerveau est capable de donner.
Maladies dont les symptômes sont proches :
Chacun des symptômes observés au cours d'un AVC peut avoir une autre origine. Ainsi, une hémiplégie peut être la conséquence d'un traumatisme crânien au cours d'un accident de la route.
De même, une paralysie faciale peut résulter d'un zona, d'une tumeur sur le trajet du nerf facial ou d'une fracture du rocher (os situé près de l'oreille).
Les troubles du langage qui s'installent lentement ne sont en général pas dus à un AVC.
Prévention
Agir sur les causes lorsque cela est possible. Donc traiter l'hypertension artérielle, surveiller un traitement anticoagulant, traiter un excès de cholestérol et ne jamais modifier un de ces traitements sans avis médical. En revanche, la rupture d'une malformation d'un vaisseau (anévrysme) est totalement imprévisible.
Examens
L'examen clinique minutieux permet de situer approximativement la zone du cerveau atteinte. Pour connaître la cause exacte de l'accident, (ischémique ou hémorragique), un scanner est réalisé.
On complète parfois cet examen par une Imagerie par Résonance Magnétique (IRM) cérébrale qui permet de visualiser la zone atteinte plus précocement que le scanner.
L'artériographie (examen radiologique donnant une carte routière des artères par injection d'un produit de contraste) est utile dans l'AVC hémorragique pour comprendre la cause de l'accident.
Traitements
En cas d'accident vasculaire hémorragique, on agit sur la cause : traitement de l'hypertension artérielle, contrôle d'un traitement anticoagulant par exemple. Pour les accidents vasculaires ischémiques, on peut donner un traitement anticoagulant, et rarement enlever le caillot au cours d'une artériographie à l'aide d'une sonde ultra fine montée dans l'artère et que l'on retire immédiatement.
Il existe un nouveau traitement qui se donne dans les 3 premières heures depuis le début des signes. C'est un médicament qui détruit le caillot. Il se donne en perfusion dans des centres neurologiques spécialisés.
Par la suite, une rééducation intensive est organisée autour du patient en centre ou à domicile selon les signes du patient (kinésithérapie, orthophonie).
Que devez-vous faire ?
Il s'agit d'une urgence. Faites le 15 (SAMU) pour que le patient soit transféré le plus vite possible dans une unité spécialisée afin de bénéficier du traitement optimal. Au retour de l'hôpital, la bonne participation active du patient à toutes les activités de rééducation est essentielle. La compréhension des exercices et une forte motivation aident à la récupération. Une bonne hygiène de vie peut limiter les récidives lorsque l'athérosclérose ou l'hypertension artérielle sont en cause.
Les traitements prescrits doivent être exactement respectés et ne doivent en aucun cas être modifiés sans l'avis du médecin prescripteur.
Evolution :
Si les symptômes ont tous totalement disparu en moins de 24 heures, on parle d'Accident Ischémique Transitoire (AIT). Au-delà de 24 heures, on parle d'AVC constitué et la récupération sera progressive, lente, parfois totale, parfois incomplète.
La durée de la récupération est imprévisible et varie d'un patient à un autre.
La récidive est toujours possible lorsqu'il s'agit d'un caillot ou d'un rétrécissement d'une artère.


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