En raison du vieillissement des artères et du cerveau, la fréquence des AVC s'élève avec l'âge. Elle peut aussi être augmentée par des facteurs de risque comme l'hypertension artérielle, le diabète, le tabagisme, la sédentarité, mais aussi et surtout la fibrillation auriculaire, qui est le trouble cardiaque le plus fréquent. Si l'AVC n'est pas une fatalité, il s'agit toujours d'une urgence médicale absolue. La Société française neuro-vasculaire, les associations de patients et le ministère de la Santé se mobilisent pour le rappeler, à l'occasion de la 7e Journée mondiale contre les AVC, organisée jeudi 29 octobre. Communément appelé «attaque au cerveau», l'AVC est le plus souvent provoqué par l'obstruction d'un vaisseau du cerveau. Les spécialistes parlent alors d'AVC ischémique, par opposition à l'AVC hémorragique - environ 20% des cas - qui survient lorsqu'une artère est rompue. Quel que soit le cas de figure, le cerveau n'est plus irrigué. Et les conséquences similaires : une paralysie ou un engourdissement brutal au niveau d'un bras et/ou d'une jambe, une difficulté soudaine à parler et à se faire comprendre, qui doivent alerter. Au même titre que la diminution subite de la vision d'un œil ou l'apparition de violents maux de tête sans cause apparente. Ces symptômes doivent faire évoquer un tel accident, «même s'ils régressent dans les instants qui suivent», insiste la Société française neuro-vasculaire. Car chaque minute compte. Pour éviter des lésions irréversibles au cerveau, le traitement doit en effet être initié le plus précocement possible. Ce qui n'est hélas pas toujours le cas.