Les nouvelles facilitations au profit de l'investissement comprises dans le projet de loi de finances (PLF) pour 2014, qui sera soumis au vote de l'APN mardi prochain, profiteront surtout aux investisseurs privés, c'est ce qu' assuré sur les ondes de la chaîne III le ministre des Finances Karim Djoudi. Les nouvelles facilitations au profit de l'investissement comprises dans le projet de loi de finances (PLF) pour 2014, qui sera soumis au vote de l'APN mardi prochain, profiteront surtout aux investisseurs privés, c'est ce qu' assuré sur les ondes de la chaîne III le ministre des Finances Karim Djoudi. Le projet prévoit une hausse de 16% des dépenses d'équipement et "offre ainsi un plan de charges important aux entreprises privées", a déclaré le ministre à la Radio nationale. L'impact de la suppression du plafonnement de l'exonération fiscale pour la réalisation des investissements ou l'annulation du passage obligatoire par le Conseil national d'investissement (CNI ) concernant les investissements supérieurs à 500 millions de DA et inférieurs à 1,5 milliard de DA, sera "ressenti dans l'immédiat", a promis M. Djoudi. Les mesures du PLF 2014 s'articulent en outre sur des facilitations au profit des transactions, l'encouragement de l'implantation d'agences bancaires à travers le territoire national, la préservation du pouvoir d'achat du citoyen et l'encouragement de l'investissement à travers notamment la réduction de la pression fiscale, a-t-il rappelé. La pression fiscale est déjà "très faible" en Algérie qui consacre annuellement plus de 500 milliards de DA pour des exonérations fiscales, a-t-il fait remarquer, écartant toute réduction des taux de l'IBS (Impôt sur les bénéfices des sociétés) ou de celui de la TAP (Taxe sur l'activité professionnelle) dans le futur. Le ministre a considéré que la suppression de la TAP, qui rapporte 300 milliards de DA/an aux communes, apporterait "un coup dur" à leurs trésoreries, évoquant une réflexion en cours pour "remonter un autre impôt qui arrange les entreprises sans priver les communes de leurs ressources". L'Etat continuera à soutenir les produits de base Reconnaissant que la baisse constatée du volume des exportations d'hydrocarbures, accompagnée d'une chute des prix du pétrole, allaient engendrer une baisse des recettes de l'Etat, M.Djoudi a assuré que le soutien étatique des produits de première nécessité sera maintenu. "Nous allons continuer à soutenir (...) mais il est évident que l'Etat sera appelé, dans le temps, à revoir sa politique de soutien tout en essayant de conserver le pouvoir d'achat des citoyens ", a-t-il avancé. Interrogé sur la question de la dépréciation du dinar, M.Djoudi a souligné d'emblée que la situation "s'est légèrement inversée" au cours des 10 derniers jours puisque le taux de change euro/dinar est passé de 113 à 109, avec une légère appréciation du dinar par rapport au dollar. Il a ensuite expliqué que la dépréciation n'était pas liée à l'inflation, qui est en revanche en train de décroître, ni à la masse monétaire mais plutôt à "la liquidité du marché résultant de la demande d'achat ou de vente de devises consécutive à des opérations d'importation". Sur le recours de l'Algérie à user de son droit de préemption sur l'usine de pneumatiques Michelin à Alger, après que le propriétaire ait décidé de la fermer suite à des difficultés à l'international, M. Djoudi a souligné que cette démarche visait seulement à récupérer le foncier sur lequel l'usine était installée. "L'activité de Michelin à Alger a disparu avec la fermeture de son usine, l'Algérie exerce son droit de préemption fondamentalement pour récupérer le foncier, maintenant il peut y avoir des investisseurs dans la pneumatique qui souhaiteraient y investir et ils seront bien accueillis ", a-t-il assuré. Selon le ministre, l'exercice du droit de préemption, instauré par la loi de finances complémentaire en 2009 ne signifie pas la nationalisation, mais de "reprendre un actif et de le remettre sur le marché". Dossier Djezzy : quelques questions encore à régler Cette opération vient s'ajouter au dossier de l'opérateur de téléphonie mobile Djezzy sur lequel l'Etat a aussi fait valoir son droit de préemption. "C'est un long dossier sur lequel nous continuons de négocier quasi-quotidiennement. Il ne manque que 2 ou 3 questions à régler sur le volet financier (à) nous souhaitons que ça (l'accord) se fasse rapidement ", a-t-il fait savoir. Evoquant, par ailleurs, les réserves de change de l'Algérie, estimées à près de 200 milliards de dollars, il a encore précisé que seuls 6% de ces réserves sont placées auprès des banques commerciales, multilatérales ou centrales à l'étranger. Le ministre a réfuté toute frilosité de la part des banques à financer les investisseurs, citant pour preuve le taux de croissance des crédits à l'économie qui a atteint les 17% durant le premier semestre 2013. Selon M. Djoudi, le retour du crédit à la consommation pour la production nationale, exigé avec insistance par les partenaires économiques et sociaux est conditionné par la mise en place de la centrale des risques. "Il faudrait attendre que la Banque d'Algérie mette en fonctionnement sa centrale des risques pour éviter que des ménages se trouvent dans une situation de surendettement", a-t-il dit. Pour ce qui est de l'autorisation d'importation, proposée par la centrale syndicale, il a enfin expliqué que les accords internationaux qui lient l'Algérie aux autres pays du monde interdisaient le recours à ce genre d'autorisations. Le projet prévoit une hausse de 16% des dépenses d'équipement et "offre ainsi un plan de charges important aux entreprises privées", a déclaré le ministre à la Radio nationale. L'impact de la suppression du plafonnement de l'exonération fiscale pour la réalisation des investissements ou l'annulation du passage obligatoire par le Conseil national d'investissement (CNI ) concernant les investissements supérieurs à 500 millions de DA et inférieurs à 1,5 milliard de DA, sera "ressenti dans l'immédiat", a promis M. Djoudi. Les mesures du PLF 2014 s'articulent en outre sur des facilitations au profit des transactions, l'encouragement de l'implantation d'agences bancaires à travers le territoire national, la préservation du pouvoir d'achat du citoyen et l'encouragement de l'investissement à travers notamment la réduction de la pression fiscale, a-t-il rappelé. La pression fiscale est déjà "très faible" en Algérie qui consacre annuellement plus de 500 milliards de DA pour des exonérations fiscales, a-t-il fait remarquer, écartant toute réduction des taux de l'IBS (Impôt sur les bénéfices des sociétés) ou de celui de la TAP (Taxe sur l'activité professionnelle) dans le futur. Le ministre a considéré que la suppression de la TAP, qui rapporte 300 milliards de DA/an aux communes, apporterait "un coup dur" à leurs trésoreries, évoquant une réflexion en cours pour "remonter un autre impôt qui arrange les entreprises sans priver les communes de leurs ressources". L'Etat continuera à soutenir les produits de base Reconnaissant que la baisse constatée du volume des exportations d'hydrocarbures, accompagnée d'une chute des prix du pétrole, allaient engendrer une baisse des recettes de l'Etat, M.Djoudi a assuré que le soutien étatique des produits de première nécessité sera maintenu. "Nous allons continuer à soutenir (...) mais il est évident que l'Etat sera appelé, dans le temps, à revoir sa politique de soutien tout en essayant de conserver le pouvoir d'achat des citoyens ", a-t-il avancé. Interrogé sur la question de la dépréciation du dinar, M.Djoudi a souligné d'emblée que la situation "s'est légèrement inversée" au cours des 10 derniers jours puisque le taux de change euro/dinar est passé de 113 à 109, avec une légère appréciation du dinar par rapport au dollar. Il a ensuite expliqué que la dépréciation n'était pas liée à l'inflation, qui est en revanche en train de décroître, ni à la masse monétaire mais plutôt à "la liquidité du marché résultant de la demande d'achat ou de vente de devises consécutive à des opérations d'importation". Sur le recours de l'Algérie à user de son droit de préemption sur l'usine de pneumatiques Michelin à Alger, après que le propriétaire ait décidé de la fermer suite à des difficultés à l'international, M. Djoudi a souligné que cette démarche visait seulement à récupérer le foncier sur lequel l'usine était installée. "L'activité de Michelin à Alger a disparu avec la fermeture de son usine, l'Algérie exerce son droit de préemption fondamentalement pour récupérer le foncier, maintenant il peut y avoir des investisseurs dans la pneumatique qui souhaiteraient y investir et ils seront bien accueillis ", a-t-il assuré. Selon le ministre, l'exercice du droit de préemption, instauré par la loi de finances complémentaire en 2009 ne signifie pas la nationalisation, mais de "reprendre un actif et de le remettre sur le marché". Dossier Djezzy : quelques questions encore à régler Cette opération vient s'ajouter au dossier de l'opérateur de téléphonie mobile Djezzy sur lequel l'Etat a aussi fait valoir son droit de préemption. "C'est un long dossier sur lequel nous continuons de négocier quasi-quotidiennement. Il ne manque que 2 ou 3 questions à régler sur le volet financier (à) nous souhaitons que ça (l'accord) se fasse rapidement ", a-t-il fait savoir. Evoquant, par ailleurs, les réserves de change de l'Algérie, estimées à près de 200 milliards de dollars, il a encore précisé que seuls 6% de ces réserves sont placées auprès des banques commerciales, multilatérales ou centrales à l'étranger. Le ministre a réfuté toute frilosité de la part des banques à financer les investisseurs, citant pour preuve le taux de croissance des crédits à l'économie qui a atteint les 17% durant le premier semestre 2013. Selon M. Djoudi, le retour du crédit à la consommation pour la production nationale, exigé avec insistance par les partenaires économiques et sociaux est conditionné par la mise en place de la centrale des risques. "Il faudrait attendre que la Banque d'Algérie mette en fonctionnement sa centrale des risques pour éviter que des ménages se trouvent dans une situation de surendettement", a-t-il dit. Pour ce qui est de l'autorisation d'importation, proposée par la centrale syndicale, il a enfin expliqué que les accords internationaux qui lient l'Algérie aux autres pays du monde interdisaient le recours à ce genre d'autorisations.