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Retour des étourneaux, appréhension des oléiculteurs
JIJEL, Cueillette des olives
Publié dans Le Midi Libre le 10 - 11 - 2013

Ce volatile migrateur venant du Nord est réputé pour être un "fléau" pour les oliviers desquels de nombreux ménages ruraux tirent leurs revenus.
Ce volatile migrateur venant du Nord est réputé pour être un "fléau" pour les oliviers desquels de nombreux ménages ruraux tirent leurs revenus.
Depuis quelques jours, les étourneaux, de retour à Jijel, offrent un spectacle insolite au- dessus des têtes des citoyens faisant "frémir" d'appréhension les oléiculteurs à la veille de la saison de cueillette des olives. En rangs serrés, d'interminables rubans d'oiseaux occupent le ciel de l'antique Igilgili dès la tombée du jour, ce qui fait craindre des retombées fâcheuses sur l'oléiculture. Ce volatile migrateur venant du Nord est réputé pour être un "fléau" pour les oliviers desquels de nombreux ménages ruraux tirent leurs revenus.
"Selon les spécialistes de l'Institut national pour la protection des végétaux (INPV), il y aurait une centaine de millions d'étourneaux dans le pays", a indiqué, à l'APS, un responsable de la Chambre de wilaya de l'agriculture, précisant que l'olive arrivant à maturité au mois de novembre est une "friandise" très appréciée par cet oiseau. Chaque individu consomme en moyenne deux olives par jour et, par ricochet, en fait tomber plusieurs autres.
Les dégâts sont estimés à plusieurs milliers de tonnes d'olives, soit un important manque à gagner en matière d'huile d'olive. Selon l'APS, dans cet ordre d'idées, une campagne de sensibilisation à la lutte biologique, chimique et mécanique de ce prédateur a été entamée auprès des oléiculteurs de la région qui totalise plus de 14.000 hectares d'oliviers, avec une production, bon an mal an, évaluée à cinq millions de litres d'olives d'excellente qualité.
En tournoyant dans un ballet à géométrie variable, outre le bruit qu'ils font, ces volatiles noirs rejettent des déjections acides, nocives aussi bien pour les espèces végétales que pour les carrosseries automobiles dont ils accélèrent la corrosion. Les étourneaux nichent dans des arbres qui font office de dortoirs.
La lutte contre ce prédateur s'effectue au moyen d'effaroucheurs (des appareils sonores simulant les cris de rapaces) ou de filet de capture, encore au stade d'essais, ou mieux encore en usant d'explosifs pour protéger les oliveraies.
En attendant une solution définitive et durable à ce problème, les oléiculteurs restent impuissants sous un ciel assombri par des nuées d'oiseaux qui rappellent un célèbre film d'Alfred Hitchcock.
Sturnus vulgaris, l'étourneau sansonnet a un penchant pour les fruits comme les cerises, les olives ou encore les raisins. S'il est peu apprécié par les cultivateurs en Europe de l'Ouest et sur le pourtour méditerranéen, il demeure, cependant apprécié, par les Européens de l'Est car il est essentiellement insectivore dans cette partie du monde.
Depuis quelques jours, les étourneaux, de retour à Jijel, offrent un spectacle insolite au- dessus des têtes des citoyens faisant "frémir" d'appréhension les oléiculteurs à la veille de la saison de cueillette des olives. En rangs serrés, d'interminables rubans d'oiseaux occupent le ciel de l'antique Igilgili dès la tombée du jour, ce qui fait craindre des retombées fâcheuses sur l'oléiculture. Ce volatile migrateur venant du Nord est réputé pour être un "fléau" pour les oliviers desquels de nombreux ménages ruraux tirent leurs revenus.
"Selon les spécialistes de l'Institut national pour la protection des végétaux (INPV), il y aurait une centaine de millions d'étourneaux dans le pays", a indiqué, à l'APS, un responsable de la Chambre de wilaya de l'agriculture, précisant que l'olive arrivant à maturité au mois de novembre est une "friandise" très appréciée par cet oiseau. Chaque individu consomme en moyenne deux olives par jour et, par ricochet, en fait tomber plusieurs autres.
Les dégâts sont estimés à plusieurs milliers de tonnes d'olives, soit un important manque à gagner en matière d'huile d'olive. Selon l'APS, dans cet ordre d'idées, une campagne de sensibilisation à la lutte biologique, chimique et mécanique de ce prédateur a été entamée auprès des oléiculteurs de la région qui totalise plus de 14.000 hectares d'oliviers, avec une production, bon an mal an, évaluée à cinq millions de litres d'olives d'excellente qualité.
En tournoyant dans un ballet à géométrie variable, outre le bruit qu'ils font, ces volatiles noirs rejettent des déjections acides, nocives aussi bien pour les espèces végétales que pour les carrosseries automobiles dont ils accélèrent la corrosion. Les étourneaux nichent dans des arbres qui font office de dortoirs.
La lutte contre ce prédateur s'effectue au moyen d'effaroucheurs (des appareils sonores simulant les cris de rapaces) ou de filet de capture, encore au stade d'essais, ou mieux encore en usant d'explosifs pour protéger les oliveraies.
En attendant une solution définitive et durable à ce problème, les oléiculteurs restent impuissants sous un ciel assombri par des nuées d'oiseaux qui rappellent un célèbre film d'Alfred Hitchcock.
Sturnus vulgaris, l'étourneau sansonnet a un penchant pour les fruits comme les cerises, les olives ou encore les raisins. S'il est peu apprécié par les cultivateurs en Europe de l'Ouest et sur le pourtour méditerranéen, il demeure, cependant apprécié, par les Européens de l'Est car il est essentiellement insectivore dans cette partie du monde.


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