La France, qui a mené une opération dans la nuit de mercredi à jeudi contre des combattants d'Al Qaïda au Maghreb islamique au Mali, entend "poursuivre les terroristes partout", a annoncé le chef d'état-major des armées françaises. La France, qui a mené une opération dans la nuit de mercredi à jeudi contre des combattants d'Al Qaïda au Maghreb islamique au Mali, entend "poursuivre les terroristes partout", a annoncé le chef d'état-major des armées françaises. Dix mois après le début de l'opération Serval, lancée pour déloger des combattants islamistes qui contrôlaient les deux tiers du pays et menaçaient la capitale Bamako, les combats se poursuivent entre les forces françaises associées aux troupes maliennes et des groupes armés. "Au Mali, ça n'est pas fini", a déclaré l'amiral Edouard Guillaud, sur Europe 1. Une opération militaire a été menée jeudi à 2h du matin à 200 km à l'ouest de Tessalit au cours de laquelle "nous avons neutralisé un certain nombre de gens d'Al Qaïda", a-t-il précisé. "Au moment où je parle, l'opération continue et maintenant nous récupérons le matériel qui va 'parler' d'une certaine façon et nous donner des renseignements supplémentaires", a-t-il ajouté. Prié de dire si la France devait poursuivre "les terroristes au-delà des frontières du Mali", il a répondu : "Je crois qu'il faut les poursuivre partout". "C'est bien pour ça que nous travaillons aussi bien avec les pays voisins, comme le Niger, le Burkina Faso, éventuellement le Tchad et que nous coopérons également avec l'Algérie de façon à ce qu'ils ne puissent pas se réfugier, qu'il n'y ait pas de sanctuaire", a-t-il dit.La France, qui compte encore 3.200 soldats au Mali, entend réduire son contingent à 2.000, 2.500 hommes d'ici la fin de l'année avant d'arriver à 1.000 hommes pendant l'hiver. Le niveau de violence a "énormément" baissé au Mali depuis l'intervention de l'armée française, "en huit mois, nous avons quand même fait des avancées phénoménales", a déclaré le chef d'état-major des armées. Illustrant la volonté de la France de lutter contre le terrorisme au delà des frontières maliennes, Laurent Fabius a fait savoir que Paris envisageait de renforcer sa coopération avec la Libye en matière de lutte antiterrorisme. La France qui a déjà accepté de former 1.000 policiers libyens, prévoit d'en entraîner 1.500 autres, a dit le ministre des Affaires étrangères à Reuters, à Rabat, en marge d'une réunion consacrée à la sécurisation des frontières libyennes. "Malheureusement, le terrorisme s'accroît au Maghreb et au Sahel. A l'évidence, ces pays sont les premiers à être concernés, mais nous le sommes aussi", a-t-il dit. Il a souligné que la présence militaire française au Mali était nécessaire pour aider la région. "Nous devons continuer à être là, pour les Maliens, les Libyens et l'ensemble de la région. C'est trop important pour nous." Dix mois après le début de l'opération Serval, lancée pour déloger des combattants islamistes qui contrôlaient les deux tiers du pays et menaçaient la capitale Bamako, les combats se poursuivent entre les forces françaises associées aux troupes maliennes et des groupes armés. "Au Mali, ça n'est pas fini", a déclaré l'amiral Edouard Guillaud, sur Europe 1. Une opération militaire a été menée jeudi à 2h du matin à 200 km à l'ouest de Tessalit au cours de laquelle "nous avons neutralisé un certain nombre de gens d'Al Qaïda", a-t-il précisé. "Au moment où je parle, l'opération continue et maintenant nous récupérons le matériel qui va 'parler' d'une certaine façon et nous donner des renseignements supplémentaires", a-t-il ajouté. Prié de dire si la France devait poursuivre "les terroristes au-delà des frontières du Mali", il a répondu : "Je crois qu'il faut les poursuivre partout". "C'est bien pour ça que nous travaillons aussi bien avec les pays voisins, comme le Niger, le Burkina Faso, éventuellement le Tchad et que nous coopérons également avec l'Algérie de façon à ce qu'ils ne puissent pas se réfugier, qu'il n'y ait pas de sanctuaire", a-t-il dit.La France, qui compte encore 3.200 soldats au Mali, entend réduire son contingent à 2.000, 2.500 hommes d'ici la fin de l'année avant d'arriver à 1.000 hommes pendant l'hiver. Le niveau de violence a "énormément" baissé au Mali depuis l'intervention de l'armée française, "en huit mois, nous avons quand même fait des avancées phénoménales", a déclaré le chef d'état-major des armées. Illustrant la volonté de la France de lutter contre le terrorisme au delà des frontières maliennes, Laurent Fabius a fait savoir que Paris envisageait de renforcer sa coopération avec la Libye en matière de lutte antiterrorisme. La France qui a déjà accepté de former 1.000 policiers libyens, prévoit d'en entraîner 1.500 autres, a dit le ministre des Affaires étrangères à Reuters, à Rabat, en marge d'une réunion consacrée à la sécurisation des frontières libyennes. "Malheureusement, le terrorisme s'accroît au Maghreb et au Sahel. A l'évidence, ces pays sont les premiers à être concernés, mais nous le sommes aussi", a-t-il dit. Il a souligné que la présence militaire française au Mali était nécessaire pour aider la région. "Nous devons continuer à être là, pour les Maliens, les Libyens et l'ensemble de la région. C'est trop important pour nous."