La scène nationale est désormais rythmée par la multiplication des messages de soutien au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, afin qu'il brigue un quatrième mandat. La scène nationale est désormais rythmée par la multiplication des messages de soutien au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, afin qu'il brigue un quatrième mandat. Après quelques partis politiques, qui se sont prononcés dernièrement en faveur de cette option, c'est au tour de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) de faire entendre sa voix. La centrale syndicale s'est mise de la partie en affichant son franc soutien au président Bouteflika. Une position exprimée de vive voix par le secrétaire général de l'organisation syndicale, Abdelmadjid Sidi Saïd. « Nous étions avec lui, nous sommes avec lui et nous serons avec lui » a en effet indiqué hier le premier responsable de l'UGTA avant d'ajouter que « nous le soutenons et nous le soutiendrons ». Abdelmadjid Sidi Saïd, qui s'exprimait hier devant les secrétaires généraux des fédérations affiliées à la centrale syndicale, faisait allusion, par ces propos, au quatrième mandat. Même s'il ne l'a pas dit explicitement, tous les présents ont compris qu'il s'agissait bel et bien d'un soutien à un quatrième mandat pour le président Bouteflika. « Nous avons pour souci essentiel de préserver les intérêts de l'Algérie » dira-t-il encore, ce d'autant que, selon lui, « le président de la République n'a jamais dit non aux revendications de l'UGTA ». Ces propos fort élogieux à l'endroit du chef de l'Etat s'inscrivent dans la continuité puisque l'UGTA a de tous temps soutenu sa candidature lors des précédentes élections présidentielles et il en sera donc ainsi lors de la prochaine élection présidentielle d'avril 2014. Sidi Saïd a aussi évoqué la prochaine tripartite, prévue avant la fin de l'année en cours et qui sera consacrée aux questions sociales. A ce titre, il a abordé l'épineuse question de l'article 87 bis qui sera un des points forts de cette rencontre tripartite gouvernement UGTA et patronat. « Le groupe de travail a achevé ses travaux » a précisé Sidi Saïd ajoutant que « les solutions existent. Il n'y a pas eu de blocages lors des négociations car nous sommes parvenus à un consensus ». Ce groupe de travail, composé des représentants du syndicat, du gouvernement et du patronat a été installé, pour rappel, lors de la tripartie tenue le 10 octobre dernier et avait pour mission d'examiner les moyens les meilleurs en vue de réviser l'article 87bis. Cet article, institué dans les années 90, pénalise les salariés qui perdent beaucoup au change. « Nous allons approfondir le débat lors de la prochaine tripartite, mais la décision finale revient au président Bouteflika » dira l'intervenant en refusant, cela dit, de révéler la teneur de l'accord auquel sont parvenus les trois partenaires. Mais l'on sait d'ores et déjà que l'article 87 bis ne sera pas abrogé, mais seulement révisé. Car, comme l'a laissé entendre Sidi Saïd, l'abrogation de l'article 87 bis risque d'avoir de lourdes incidences financières que ne pourront supporter ni l'Etat, ni le patronat. Le secrétaire général de la centrale syndicale donnera, en guise d'illustration, l'exemple d'une femme de ménage qui exerce dans la Fonction publique. Les femmes de ménages touchent actuellement 9.000 dinars, mais cela va changer puisqu'elles vont percevoir 18.000 dinars plus quelques indemnités. C'est dire que « l'enveloppe financière sera importante » indique Sidi Saïd qui a aussi évoqué la question du crédit à la consommation, une autre question qu sera à l'ordre du jour de la prochaine tripartite. Une question que défend bec et ongles l'UGTA qui cherche à instaurer ce crédit exclusivement, cela dit, au seul bénéfice de la production nationale. « Le danger de l'importation va mettre à genoux l'économie nationale, d'où la bataille pour la protection de la production nationale » souligne Sidi Saïd. En somme les Algériens pourront bénéficier de crédits à la seule condition d'acheter made « in Algérie ». Notons que Sidi Saïd en particulier et la direction de l'UGTA en général ont reçu le soutien des secrétaires généraux des fédérations mettant ainsi fin aux rumeurs selon lesquelles 15 fédérations seraient sur la voie de la désobéissance. Après quelques partis politiques, qui se sont prononcés dernièrement en faveur de cette option, c'est au tour de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) de faire entendre sa voix. La centrale syndicale s'est mise de la partie en affichant son franc soutien au président Bouteflika. Une position exprimée de vive voix par le secrétaire général de l'organisation syndicale, Abdelmadjid Sidi Saïd. « Nous étions avec lui, nous sommes avec lui et nous serons avec lui » a en effet indiqué hier le premier responsable de l'UGTA avant d'ajouter que « nous le soutenons et nous le soutiendrons ». Abdelmadjid Sidi Saïd, qui s'exprimait hier devant les secrétaires généraux des fédérations affiliées à la centrale syndicale, faisait allusion, par ces propos, au quatrième mandat. Même s'il ne l'a pas dit explicitement, tous les présents ont compris qu'il s'agissait bel et bien d'un soutien à un quatrième mandat pour le président Bouteflika. « Nous avons pour souci essentiel de préserver les intérêts de l'Algérie » dira-t-il encore, ce d'autant que, selon lui, « le président de la République n'a jamais dit non aux revendications de l'UGTA ». Ces propos fort élogieux à l'endroit du chef de l'Etat s'inscrivent dans la continuité puisque l'UGTA a de tous temps soutenu sa candidature lors des précédentes élections présidentielles et il en sera donc ainsi lors de la prochaine élection présidentielle d'avril 2014. Sidi Saïd a aussi évoqué la prochaine tripartite, prévue avant la fin de l'année en cours et qui sera consacrée aux questions sociales. A ce titre, il a abordé l'épineuse question de l'article 87 bis qui sera un des points forts de cette rencontre tripartite gouvernement UGTA et patronat. « Le groupe de travail a achevé ses travaux » a précisé Sidi Saïd ajoutant que « les solutions existent. Il n'y a pas eu de blocages lors des négociations car nous sommes parvenus à un consensus ». Ce groupe de travail, composé des représentants du syndicat, du gouvernement et du patronat a été installé, pour rappel, lors de la tripartie tenue le 10 octobre dernier et avait pour mission d'examiner les moyens les meilleurs en vue de réviser l'article 87bis. Cet article, institué dans les années 90, pénalise les salariés qui perdent beaucoup au change. « Nous allons approfondir le débat lors de la prochaine tripartite, mais la décision finale revient au président Bouteflika » dira l'intervenant en refusant, cela dit, de révéler la teneur de l'accord auquel sont parvenus les trois partenaires. Mais l'on sait d'ores et déjà que l'article 87 bis ne sera pas abrogé, mais seulement révisé. Car, comme l'a laissé entendre Sidi Saïd, l'abrogation de l'article 87 bis risque d'avoir de lourdes incidences financières que ne pourront supporter ni l'Etat, ni le patronat. Le secrétaire général de la centrale syndicale donnera, en guise d'illustration, l'exemple d'une femme de ménage qui exerce dans la Fonction publique. Les femmes de ménages touchent actuellement 9.000 dinars, mais cela va changer puisqu'elles vont percevoir 18.000 dinars plus quelques indemnités. C'est dire que « l'enveloppe financière sera importante » indique Sidi Saïd qui a aussi évoqué la question du crédit à la consommation, une autre question qu sera à l'ordre du jour de la prochaine tripartite. Une question que défend bec et ongles l'UGTA qui cherche à instaurer ce crédit exclusivement, cela dit, au seul bénéfice de la production nationale. « Le danger de l'importation va mettre à genoux l'économie nationale, d'où la bataille pour la protection de la production nationale » souligne Sidi Saïd. En somme les Algériens pourront bénéficier de crédits à la seule condition d'acheter made « in Algérie ». Notons que Sidi Saïd en particulier et la direction de l'UGTA en général ont reçu le soutien des secrétaires généraux des fédérations mettant ainsi fin aux rumeurs selon lesquelles 15 fédérations seraient sur la voie de la désobéissance.