Initiée par la Russie et les Etats-unis, cette conférence de paix a pour but d'amener le régime et l'opposition à la même table de négociations et de mettre en application les dispositions avancées à Genève-1. Initiée par la Russie et les Etats-unis, cette conférence de paix a pour but d'amener le régime et l'opposition à la même table de négociations et de mettre en application les dispositions avancées à Genève-1. La conférence Genève-2 est censée trouver une issue au conflit qui ravage la Syrie depuis plus de deux ans et demi. Le sommert devrait avoir lieu le 22 janvier, a annoncé Ban Ki-moon. L'opposition, notamment la Coalition nationale syrienne s'est réjouie mardi de sa concrétisation, jugeant "très positive", l'annonce d'une date. Initiée par la Russie et les Etats-unis, cette conférence de paix a pour but d'amener le régime et l'opposition à la même table de négociations et de mettre en application les dispositions avancées à Genève-1 qui s'était tenue en juin 2012. Le communiqué final de ce premier opus prévoyait notamment la formation d'un gouvernement transitoire tout en passant sous silence le rôle éventuel de Bachar al-Assad. Concernant la présence de ce dernier à la conférence, Laurent Fabius s'est voulu clair. "Genève-2 va se tenir, mais je rappelle que l'objet de Genève-2, ce n'est pas d'avoir une conversation de café du commerce sur la Syrie, c'est un consentement mutuel entre les représentants du régime - sans Bachar - et l'opposition modérée (pour) arriver à faire un gouvernement de transition doté de tous les pouvoirs", a ainsi déclaré le chef de la diplomatie française. Bien que les inconnues restent nombreuses - qui représentera les rebelles ? La délégation gouvernementale aura-t-elle le pouvoir de prendre des décisions cruciales ? L'Iran, qui soutient Damas, et l'Arabie saoudite, qui soutient l'opposition, seront-ils de la partie ? – nombreux sont ceux qui abordent la conférence avec espoir. En tête de liste, Ban Ki-moon. Conscient des obstacles et des désaccords de fond entre les diverses parties en présence, le secrétaire général de l'Onu estime toutefois qu'il serait "impardonnable de ne pas saisir cette occasion pour mettre fin aux souffrances et aux destructions que le conflit a provoquées". "Nous irons à Genève avec espoir. La conférence de Genève est le moyen d'obtenir une transition pacifique qui réponde aux aspirations légitimes de tout le peuple syrien pour la liberté et la dignité et garantisse la sécurité et la protection de toutes les communautés en Syrie", a encore répété mardi le porte-parole de l'Onu dans un communiqué. L'annonce de cette date, maintes fois repoussée, survient par ailleurs au lendemain de la conclusion, à Genève également, d'un accord entre Iraniens et Occidentaux à propos du programme nucléaire de Téhéran. Bien avant l'accord de dimanche 24 novembre, l'éventuelle présence des Iraniens pour Genève-2 était évoquée. Souhaitée par les uns, contestée par les autres, elle demeure encore à ce jour incertaine : depuis Genève où il devait rencontrer des diplomates américains et russes, l'émissaire des Nations unies et de la Ligue arabe, Lakhdar Brahimi, a précisé que la liste des participants était toujours en négociations. Selon des sources diplomatiques citées par l'agence Reuters, les Etats-Unis et les gouvernements européens accepteraient que l'Iran puisse participer à Genève-2 s'il accepte le contenu du communiqué du 30 juin 2012, notamment la formation d'un gouvernement de transition. Grand allié du régime syrien, l'Iran a en effet une influence indiscutable sur le dossier syrien et par conséquent un rôle à jouer dans la paix. La conférence Genève-2 est censée trouver une issue au conflit qui ravage la Syrie depuis plus de deux ans et demi. Le sommert devrait avoir lieu le 22 janvier, a annoncé Ban Ki-moon. L'opposition, notamment la Coalition nationale syrienne s'est réjouie mardi de sa concrétisation, jugeant "très positive", l'annonce d'une date. Initiée par la Russie et les Etats-unis, cette conférence de paix a pour but d'amener le régime et l'opposition à la même table de négociations et de mettre en application les dispositions avancées à Genève-1 qui s'était tenue en juin 2012. Le communiqué final de ce premier opus prévoyait notamment la formation d'un gouvernement transitoire tout en passant sous silence le rôle éventuel de Bachar al-Assad. Concernant la présence de ce dernier à la conférence, Laurent Fabius s'est voulu clair. "Genève-2 va se tenir, mais je rappelle que l'objet de Genève-2, ce n'est pas d'avoir une conversation de café du commerce sur la Syrie, c'est un consentement mutuel entre les représentants du régime - sans Bachar - et l'opposition modérée (pour) arriver à faire un gouvernement de transition doté de tous les pouvoirs", a ainsi déclaré le chef de la diplomatie française. Bien que les inconnues restent nombreuses - qui représentera les rebelles ? La délégation gouvernementale aura-t-elle le pouvoir de prendre des décisions cruciales ? L'Iran, qui soutient Damas, et l'Arabie saoudite, qui soutient l'opposition, seront-ils de la partie ? – nombreux sont ceux qui abordent la conférence avec espoir. En tête de liste, Ban Ki-moon. Conscient des obstacles et des désaccords de fond entre les diverses parties en présence, le secrétaire général de l'Onu estime toutefois qu'il serait "impardonnable de ne pas saisir cette occasion pour mettre fin aux souffrances et aux destructions que le conflit a provoquées". "Nous irons à Genève avec espoir. La conférence de Genève est le moyen d'obtenir une transition pacifique qui réponde aux aspirations légitimes de tout le peuple syrien pour la liberté et la dignité et garantisse la sécurité et la protection de toutes les communautés en Syrie", a encore répété mardi le porte-parole de l'Onu dans un communiqué. L'annonce de cette date, maintes fois repoussée, survient par ailleurs au lendemain de la conclusion, à Genève également, d'un accord entre Iraniens et Occidentaux à propos du programme nucléaire de Téhéran. Bien avant l'accord de dimanche 24 novembre, l'éventuelle présence des Iraniens pour Genève-2 était évoquée. Souhaitée par les uns, contestée par les autres, elle demeure encore à ce jour incertaine : depuis Genève où il devait rencontrer des diplomates américains et russes, l'émissaire des Nations unies et de la Ligue arabe, Lakhdar Brahimi, a précisé que la liste des participants était toujours en négociations. Selon des sources diplomatiques citées par l'agence Reuters, les Etats-Unis et les gouvernements européens accepteraient que l'Iran puisse participer à Genève-2 s'il accepte le contenu du communiqué du 30 juin 2012, notamment la formation d'un gouvernement de transition. Grand allié du régime syrien, l'Iran a en effet une influence indiscutable sur le dossier syrien et par conséquent un rôle à jouer dans la paix.