Le Programme des Nations unies sur le VIH/Sida (Onusida) et l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ont salué jeudi, les résultats de l'essai HPTN 052 qui révèlent que la thérapie antirétrovirale est efficace à 96% dans la réduction de la transmission du virus chez les couples où l'une des deux personnes est séropositive. Ces résultats, qui ont été annoncés jeudi par les instituts nationaux de santé des Etats-Unis (NIH), montrent que, dans un couple, si la personne séropositive suit un traitement antirétroviral rapidement, le risque de transmission du virus à son partenaire non infecté peut être réduit de 96 %. "Cette découverte scientifique change la donne et va permettre à la révolution de la prévention d'avancer considérablement. Elle place le traitement anti-VIH au rang des nouvelles options de prévention prioritaires", a déclaré le directeur exécutif de l'Onusida, Michel Sidibé. Financés par l'Institut national des allergies et des maladies infectieuses aux Etats-Unis, les essais cliniques ont été menés par le Réseau pour les essais de prévention du VIH sur plus de 1.700 couples sérodiscordants (l'un est séropositif, l'autre est séronégatif) originaires d'Afrique, d'Asie, d'Amérique latine et des Etats-Unis. La réduction de la transmission du VIH a été si importante que les essais ont été arrêtés 4 ans plus tôt que prévu. L'efficacité des traitements antirétroviraux doit non seulement encourager les personnes à effectuer un dépistage sur le VIH, mais également les inciter à révéler leur statut sérologique, à discuter des options de prévention anti-VIH avec leur partenaire et à se rendre dans les services anti-VIH. Selon les estimations actuelles, seule la moitié des 33 millions de personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut sérologique. Un recours au dépistage anti-VIH plus systématique aurait un impact important sur la transmission de la maladie, en particulier si, suite à cette découverte scientifique, le nombre de personnes ayant accès au traitement augmentait. L'Onusida insiste pour que le traitement de prévention soit l'une des options proposées aux couples sérodiscordants. Cette agence onusienne organisera une réunion avec ses partenaires pour discuter de cette découverte et de ses implications dans la lutte contre le sida. L'Onusida et l'OMS travailleront avec les pays et les partenaires pour inscrire le traitement de prévention dans la lutte contre le VIH et s'assurer que ce traitement est accessible rapidement aux personnes qui souhaitent l'utiliser. Le Programme des Nations unies sur le VIH/Sida (Onusida) et l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ont salué jeudi, les résultats de l'essai HPTN 052 qui révèlent que la thérapie antirétrovirale est efficace à 96% dans la réduction de la transmission du virus chez les couples où l'une des deux personnes est séropositive. Ces résultats, qui ont été annoncés jeudi par les instituts nationaux de santé des Etats-Unis (NIH), montrent que, dans un couple, si la personne séropositive suit un traitement antirétroviral rapidement, le risque de transmission du virus à son partenaire non infecté peut être réduit de 96 %. "Cette découverte scientifique change la donne et va permettre à la révolution de la prévention d'avancer considérablement. Elle place le traitement anti-VIH au rang des nouvelles options de prévention prioritaires", a déclaré le directeur exécutif de l'Onusida, Michel Sidibé. Financés par l'Institut national des allergies et des maladies infectieuses aux Etats-Unis, les essais cliniques ont été menés par le Réseau pour les essais de prévention du VIH sur plus de 1.700 couples sérodiscordants (l'un est séropositif, l'autre est séronégatif) originaires d'Afrique, d'Asie, d'Amérique latine et des Etats-Unis. La réduction de la transmission du VIH a été si importante que les essais ont été arrêtés 4 ans plus tôt que prévu. L'efficacité des traitements antirétroviraux doit non seulement encourager les personnes à effectuer un dépistage sur le VIH, mais également les inciter à révéler leur statut sérologique, à discuter des options de prévention anti-VIH avec leur partenaire et à se rendre dans les services anti-VIH. Selon les estimations actuelles, seule la moitié des 33 millions de personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut sérologique. Un recours au dépistage anti-VIH plus systématique aurait un impact important sur la transmission de la maladie, en particulier si, suite à cette découverte scientifique, le nombre de personnes ayant accès au traitement augmentait. L'Onusida insiste pour que le traitement de prévention soit l'une des options proposées aux couples sérodiscordants. Cette agence onusienne organisera une réunion avec ses partenaires pour discuter de cette découverte et de ses implications dans la lutte contre le sida. L'Onusida et l'OMS travailleront avec les pays et les partenaires pour inscrire le traitement de prévention dans la lutte contre le VIH et s'assurer que ce traitement est accessible rapidement aux personnes qui souhaitent l'utiliser.