La Journée mondiale du sida, coincidant avec le 1er décembre, donne l'occasion à des personnes d'horizons divers de se rassembler pour mieux faire connaître le VIH/sida et afficher leur solidarité avec les personnes malades. Cela est également l'occasion de communiquer des informations sur la situation concernant cette maladie et promouvoir la prévention, le traitement et la prise en charge du VIH/sida, en Algérie. La Journée mondiale du sida, coincidant avec le 1er décembre, donne l'occasion à des personnes d'horizons divers de se rassembler pour mieux faire connaître le VIH/sida et afficher leur solidarité avec les personnes malades. Cela est également l'occasion de communiquer des informations sur la situation concernant cette maladie et promouvoir la prévention, le traitement et la prise en charge du VIH/sida, en Algérie. Entre 2011 et 2015, la Journée mondiale de lutte contre le sida a pour thème « Objectif zéro : zéro nouvelle infection au VIH, zéro discrimination, zéro décès lié au sida ». La campagne mondiale de lutte contre le sida, axée sur « zéro décès lié au sida », est à la fois une initiative pour un meilleur accès de tous au traitement, un appel lancé aux pouvoirs publics pour qu'ils agissent et tiennent leurs engagements et un appel au gouvernement afin qu'il atteigne au moins les objectifs fixés en matière de dépenses nationales en faveur de la santé et pour la lutte contre le VIH, cela pour garantir le droit fondamental de tout être humain au meilleur niveau de soins de santé possible. Au niveau international le taux est de plus de 50 % de nouvelles infections au VIH dans 25 pays, alors qu'en Algérie les cas ne cessent de grimper. En effet on vient d'enregistrer 73 nouveaux cas en 2012 entre séropositifs et porteurs de symptômes selon le bilan présenté par l'Institut Pasteur à Alger. Les cas recensés du début 2012 au 30 septembre dernier par le laboratoire de référence du VIH sida à l'Institut Pasteur, comporte différentes tranches d'âges, Celle des 35-39 ans vient en tête des catégories les plus touchées avec 13 cas suivie des 40-44 ans, 45-49 et celle des 54-60 ans avec 8 cas chacune. Concernant des enfants de moins de 15 ans, on enregistre 5 cas de l'âge 0 à 4 ans suivis de 2 cas pour les enfants de 5 à 9 ans. Avec 44 cas contre 28 chez les femmes, les hommes sont les plus atteints et donc les plus exposés à cette maladie. S'agissant des causes de contamination, le laboratoire fait savoir que les relations sexuelles sont considérées comme principaux facteurs avec 16 cas chez les hommes et 10 chez les femmes. Par région, le nombre le plus important a été enregistré dans la wilaya de Tiaret avec 17 cas suivie de Constantine 15 cas, Mascara 8 cas, Alger, Tlemcen et Mostaganem 5 cas chacune, Tamanrasset 4 cas, Saïda 3 cas. Des centres de dépistage gratuits et garantissant l'anonymat Il existe cinq centres de référence de dépistage de la maladie gratuits et anonymes à Alger, Oran, Constantine, Ouargla et Béchar. Les cas enregistrés dans ces wilayas sont communiqués au centre de référence à l'Institut Pasteur, seul habilité à confirmer les nouveaux cas. Le nombre de cas annoncés par l'Institut Pasteur depuis l'apparition de la maladie en Algérie en 1985 s'élève à 1.345 tandis que celui des séropositifs avoisine les 6.000 cas. 2.680 séropositifs seulement suivent régulièrement un traitement, selon l'Institut Pasteur. Les séropositifs, dont les symptômes commencent à apparaître après une dizaine d'années, peuvent mener une vie normale même si ces personnes constituent un autre facteur de contamination. « Ces statistiques sont loin de refléter de façon précise la réalité du terrain, le sida étant encore perçu comme une maladie honteuse, surtout parmi les populations rurales qui ne se précipitent pas pour faire des analyses de dépistage » a souligné le professeur Abdennour spécialiste de cette maladie, à l'occasion de la Journée mondiale de la lutte contre le sida. » Le professeur Abdennour a également précisé que : « Le nombre de personnes atteintes par le VIH est en nette progression en Algérie depuis 1985, année où le premier cas avait été découvert ». Des blogs ont été créés spécialement pour les sidéens : « Comment ont-ils vécu l'annonce de leur séropositivité ? Comment ont-ils ou vont-ils informer leurs familles, leurs amis, et collègues ? Quels ont été leurs parcours thérapeutiques, leurs traversés du désert et leurs combats quotidiens ?...» le moindre texte agressif ou a des fins publicitaires est systématiquement enlevé. Des témoignages poignants Djamel : « Je me disais que ça ne pourrait jamais m'arriver à moi » « J'ai appris ma séropositivité en 2002 (...) En dépit de ma petite connaissance du sida comme maladie sexuellement transmissible et mortelle (...) je pensais ne pas être concerné (...) je me suis dit que ça ne pourrait jamais m'arriver. J'ai appris ma séropositivité durant mes heures de travail. ». « X» : Ma vie a basculé depuis... « A 32 ans, un immeuble m'est tombé sur la tête. Tout projet de vie s'effondrait (...) la première personne à avoir été au courant a été ma maman, sa réponse a été : « Quoi qu'il t'arrive, tu restes mon fils ». (...) Aujourd'hui, je suis en contact permanent seulement avec ma sœur et un de mes frères. Les autres m'ont tourné le dos. (...) Le plus dur était de devoir prendre mes médicaments pendant mes heures de travail et pouvoir gérer l'immense fatigue liée à la maladie, aux puissants médicaments et à leurs effets secondaires. A cette période, les médecins m'ont aussi diagnostiqué une tumeur cancéreuse à l'intestin et au gros colon. J'ai pu ainsi avaler mes comprimés sans que l'on me pose trop de questions. (...) J'ai perdu mes proches et le reste de ma famille, et le plus dur à supporter c'est que cette maladie est une double sentence, physique et morale y'a t-il pire malédiction ? » Aide du gouvernement aux malades Une cinquantaine de sidéens à Alger et Oran vont bénéficier prochainement de crédits pour la création de micro-entreprises en vue de leur réinsertion dans la société. 25 sidéens à Alger et 25 à Oran suivent actuellement une formation professionnelle dans différents domaines, notamment la gestion de micro-entreprises et le marketing afin de bénéficier de crédits pour la création de micro-entreprises, a indiqué Nawel Lahoul, présidente de l'association "El-Hayat". Lancée en 2010, cette opération a profité aux malades à Alger et à Tamanrasset. 36 malades de la wilaya de Tamanrasset ont bénéficié de crédits destinés aux femmes au foyer âgées entre 18 et 59 ans. L'opération s'est déroulée dans la discrétion la plus totale afin de préserver l'identité des bénéficiaires. À L'échelle mondiale le nouveau rapport de la Journée mondiale de lutte contre le sida montre qu'une accélération sans précédent de la riposte au sida génère des résultats au profit des personnes Le rapport montre que le traitement antirétroviral s'est imposé comme un outil efficace pour sauver des vies. Sur les 24 derniers mois, le nombre de personnes ayant accès à un traitement antirétroviral a augmenté de 63 % au niveau mondial. Le rapport signale que les pays augmentent leurs investissements alloués à la riposte au sida malgré une conjoncture économique difficile. L'insuffisance de financement, au niveau mondial, des ressources nécessaires chaque année d'ici à 2015 est maintenant d'environ 30 %. En 2011, la riposte disposait de 16,8 milliards de dollars alors que les besoins pour 2015 sont évalués entre 22 et 24 milliards de dollars. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a fixé un objectif pour 2015 qui consiste à réduire de moitié la transmission du VIH par voie sexuelle. Eliminer la transmission verticale du VIH et réduire de moitié la mortalité maternelle liée au sida. Empêcher toute nouvelle infection au VIH parmi les consommateurs de drogues. Assurer l'accès universel aux thérapies antirétrovirales pour les personnes vivant avec le VIH admissibles au traitement. Réduire de moitié le nombre des décès dus à la tuberculose parmi les personnes vivant avec le VIH. Aussi prendre en compte les personnes vivant avec le VIH et les familles affectées par le virus dans toutes les stratégies nationales de protection sociale et leur assurer les soins fondamentaux et le soutien. Réduire de moitié le nombre des pays dotés de lois et de pratiques punitives à l'égard de la transmission du VIH, du travail du sexe, de la consommation de drogues ou de l'homosexualité et enfin zéro tolérance pour la violence sexiste. Il devient nécessaire, et impératif de multiplier des campagnes de prévention avec wconcentration, notamment chez les étudiants et les adolescents qui n'ont pas connaissance des étapes de traitement de cette maladie reconnue, aujourd'hui, comme une menace pour la santé à travers le monde entier. Entre 2011 et 2015, la Journée mondiale de lutte contre le sida a pour thème « Objectif zéro : zéro nouvelle infection au VIH, zéro discrimination, zéro décès lié au sida ». La campagne mondiale de lutte contre le sida, axée sur « zéro décès lié au sida », est à la fois une initiative pour un meilleur accès de tous au traitement, un appel lancé aux pouvoirs publics pour qu'ils agissent et tiennent leurs engagements et un appel au gouvernement afin qu'il atteigne au moins les objectifs fixés en matière de dépenses nationales en faveur de la santé et pour la lutte contre le VIH, cela pour garantir le droit fondamental de tout être humain au meilleur niveau de soins de santé possible. Au niveau international le taux est de plus de 50 % de nouvelles infections au VIH dans 25 pays, alors qu'en Algérie les cas ne cessent de grimper. En effet on vient d'enregistrer 73 nouveaux cas en 2012 entre séropositifs et porteurs de symptômes selon le bilan présenté par l'Institut Pasteur à Alger. Les cas recensés du début 2012 au 30 septembre dernier par le laboratoire de référence du VIH sida à l'Institut Pasteur, comporte différentes tranches d'âges, Celle des 35-39 ans vient en tête des catégories les plus touchées avec 13 cas suivie des 40-44 ans, 45-49 et celle des 54-60 ans avec 8 cas chacune. Concernant des enfants de moins de 15 ans, on enregistre 5 cas de l'âge 0 à 4 ans suivis de 2 cas pour les enfants de 5 à 9 ans. Avec 44 cas contre 28 chez les femmes, les hommes sont les plus atteints et donc les plus exposés à cette maladie. S'agissant des causes de contamination, le laboratoire fait savoir que les relations sexuelles sont considérées comme principaux facteurs avec 16 cas chez les hommes et 10 chez les femmes. Par région, le nombre le plus important a été enregistré dans la wilaya de Tiaret avec 17 cas suivie de Constantine 15 cas, Mascara 8 cas, Alger, Tlemcen et Mostaganem 5 cas chacune, Tamanrasset 4 cas, Saïda 3 cas. Des centres de dépistage gratuits et garantissant l'anonymat Il existe cinq centres de référence de dépistage de la maladie gratuits et anonymes à Alger, Oran, Constantine, Ouargla et Béchar. Les cas enregistrés dans ces wilayas sont communiqués au centre de référence à l'Institut Pasteur, seul habilité à confirmer les nouveaux cas. Le nombre de cas annoncés par l'Institut Pasteur depuis l'apparition de la maladie en Algérie en 1985 s'élève à 1.345 tandis que celui des séropositifs avoisine les 6.000 cas. 2.680 séropositifs seulement suivent régulièrement un traitement, selon l'Institut Pasteur. Les séropositifs, dont les symptômes commencent à apparaître après une dizaine d'années, peuvent mener une vie normale même si ces personnes constituent un autre facteur de contamination. « Ces statistiques sont loin de refléter de façon précise la réalité du terrain, le sida étant encore perçu comme une maladie honteuse, surtout parmi les populations rurales qui ne se précipitent pas pour faire des analyses de dépistage » a souligné le professeur Abdennour spécialiste de cette maladie, à l'occasion de la Journée mondiale de la lutte contre le sida. » Le professeur Abdennour a également précisé que : « Le nombre de personnes atteintes par le VIH est en nette progression en Algérie depuis 1985, année où le premier cas avait été découvert ». Des blogs ont été créés spécialement pour les sidéens : « Comment ont-ils vécu l'annonce de leur séropositivité ? Comment ont-ils ou vont-ils informer leurs familles, leurs amis, et collègues ? Quels ont été leurs parcours thérapeutiques, leurs traversés du désert et leurs combats quotidiens ?...» le moindre texte agressif ou a des fins publicitaires est systématiquement enlevé. Des témoignages poignants Djamel : « Je me disais que ça ne pourrait jamais m'arriver à moi » « J'ai appris ma séropositivité en 2002 (...) En dépit de ma petite connaissance du sida comme maladie sexuellement transmissible et mortelle (...) je pensais ne pas être concerné (...) je me suis dit que ça ne pourrait jamais m'arriver. J'ai appris ma séropositivité durant mes heures de travail. ». « X» : Ma vie a basculé depuis... « A 32 ans, un immeuble m'est tombé sur la tête. Tout projet de vie s'effondrait (...) la première personne à avoir été au courant a été ma maman, sa réponse a été : « Quoi qu'il t'arrive, tu restes mon fils ». (...) Aujourd'hui, je suis en contact permanent seulement avec ma sœur et un de mes frères. Les autres m'ont tourné le dos. (...) Le plus dur était de devoir prendre mes médicaments pendant mes heures de travail et pouvoir gérer l'immense fatigue liée à la maladie, aux puissants médicaments et à leurs effets secondaires. A cette période, les médecins m'ont aussi diagnostiqué une tumeur cancéreuse à l'intestin et au gros colon. J'ai pu ainsi avaler mes comprimés sans que l'on me pose trop de questions. (...) J'ai perdu mes proches et le reste de ma famille, et le plus dur à supporter c'est que cette maladie est une double sentence, physique et morale y'a t-il pire malédiction ? » Aide du gouvernement aux malades Une cinquantaine de sidéens à Alger et Oran vont bénéficier prochainement de crédits pour la création de micro-entreprises en vue de leur réinsertion dans la société. 25 sidéens à Alger et 25 à Oran suivent actuellement une formation professionnelle dans différents domaines, notamment la gestion de micro-entreprises et le marketing afin de bénéficier de crédits pour la création de micro-entreprises, a indiqué Nawel Lahoul, présidente de l'association "El-Hayat". Lancée en 2010, cette opération a profité aux malades à Alger et à Tamanrasset. 36 malades de la wilaya de Tamanrasset ont bénéficié de crédits destinés aux femmes au foyer âgées entre 18 et 59 ans. L'opération s'est déroulée dans la discrétion la plus totale afin de préserver l'identité des bénéficiaires. À L'échelle mondiale le nouveau rapport de la Journée mondiale de lutte contre le sida montre qu'une accélération sans précédent de la riposte au sida génère des résultats au profit des personnes Le rapport montre que le traitement antirétroviral s'est imposé comme un outil efficace pour sauver des vies. Sur les 24 derniers mois, le nombre de personnes ayant accès à un traitement antirétroviral a augmenté de 63 % au niveau mondial. Le rapport signale que les pays augmentent leurs investissements alloués à la riposte au sida malgré une conjoncture économique difficile. L'insuffisance de financement, au niveau mondial, des ressources nécessaires chaque année d'ici à 2015 est maintenant d'environ 30 %. En 2011, la riposte disposait de 16,8 milliards de dollars alors que les besoins pour 2015 sont évalués entre 22 et 24 milliards de dollars. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a fixé un objectif pour 2015 qui consiste à réduire de moitié la transmission du VIH par voie sexuelle. Eliminer la transmission verticale du VIH et réduire de moitié la mortalité maternelle liée au sida. Empêcher toute nouvelle infection au VIH parmi les consommateurs de drogues. Assurer l'accès universel aux thérapies antirétrovirales pour les personnes vivant avec le VIH admissibles au traitement. Réduire de moitié le nombre des décès dus à la tuberculose parmi les personnes vivant avec le VIH. Aussi prendre en compte les personnes vivant avec le VIH et les familles affectées par le virus dans toutes les stratégies nationales de protection sociale et leur assurer les soins fondamentaux et le soutien. Réduire de moitié le nombre des pays dotés de lois et de pratiques punitives à l'égard de la transmission du VIH, du travail du sexe, de la consommation de drogues ou de l'homosexualité et enfin zéro tolérance pour la violence sexiste. Il devient nécessaire, et impératif de multiplier des campagnes de prévention avec wconcentration, notamment chez les étudiants et les adolescents qui n'ont pas connaissance des étapes de traitement de cette maladie reconnue, aujourd'hui, comme une menace pour la santé à travers le monde entier.