Ce qui était redouté est arrivé. Le fragile cessez-le-feu conclu en juin dernier à Ouagadougou entre le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), qui regroupe les rebelles touareg et les autorités maliennes n'a pas tenu longtemps. «Les groupes politiques et militaires de l'Azawad (MNLA, MAA et HCUA) déclarent la fin du cessez-le-feu conclu avec le gouvernement central de Bamako», a ainsi affirmé Attaye Ag Mohamed, l'un des membres fondateurs du MNLA, qui réclame l'indépendance du Nord-Mali. Ce qui était redouté est arrivé. Le fragile cessez-le-feu conclu en juin dernier à Ouagadougou entre le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), qui regroupe les rebelles touareg et les autorités maliennes n'a pas tenu longtemps. «Les groupes politiques et militaires de l'Azawad (MNLA, MAA et HCUA) déclarent la fin du cessez-le-feu conclu avec le gouvernement central de Bamako», a ainsi affirmé Attaye Ag Mohamed, l'un des membres fondateurs du MNLA, qui réclame l'indépendance du Nord-Mali. «Toutes nos unités militaires sont placées en état d'alerte», a-t-il ajouté. L'accord engage le gouvernement malien, le Mouvement national pour la libération de l'Azawad et le Haut Conseil pour l'unité de l'Azawad, à discuter dune paix durable au Mali à travers un dialogue inclusif. Un accord qui a eu du mal à se concrétiser sur le terrain. La situation sécuritaire n'a pas cessé de se dégrader à Kidal depuis la conclusion de cet accord. Plusieurs incidents ont été enregistrés dans cette région, bastion du MNLA. Le dernier en date remonte au 28 novembre. Ce jour-là, une manifestation contre la venue dans la ville du Premier ministre, Oumar Tatam Ly, a donné lieu à des affrontements avec les forces armées maliennes (FAMA). Selon le MNLA, qui a accusé ces dernières d'avoir ouvert le feu sur la foule, il y aurait eu un mort parmi les manifestants. Ce jour là, plusieurs centaines de manifestants investissent le périmètre de sécurité de l'aéroport. L'armée malienne tire. Bilan : un mort et 5 blessés selon le MNLA. Pour le vice-président de ce mouvement touareg, l'intervention de l'armée à l'aéroport de Kidal est une « déclaration de guerre » de la part du gouvernement. Pour le MNLA, « par cet acte d'hostilité flagrante envers les populations civiles de l'Azawad qui manifestaient pacifiquement leur refus de la présence malienne sur le territoire de l'Azawad, l'armée malienne prouve encore une fois qu'elle ne peut user que du meurtre et de l'assassinat avec le peuple de l'Azawad, comme elle l'a toujours fait depuis cinquante ans, quels que soient les accords de paix et de réconciliation maintes fois signés et jamais respectés». Le MNLA accuse l'armée malienne d'avoir commis un acte très grave d'hostilité envers le peuple de l'Azawad et averti la communauté internationale que la situation est désormais fortement préjudiciable à toute possibilité de règlement politique du conflit qui oppose l'Azawad au Mali, rendant, de fait, caduc les accords de Ouagadougou, violés à maintes reprises et dans quasiment tous ses termes par la partie malienne, y compris par la tenue d'un simulacre scrutin législatif. Menace sur le 2e tour des législatives Le Mouvement touareg dénonce la sanglante répression du peuple de l'Azawad par l'armée malienne et ses milices et estime qu'elle est d'autant plus grave qu'elle a été perpétrée en présence des forces onusiennes de la Minusma et de la force française Serval. Pour sa part, la Mission multidimensionnelle intégrée de l'Onu pour la stabilisation du Mali (Minusma) a condamné fermement vendredi les violences qui se sont produites jeudi à Kidal précédant l'arrivée de la délégation gouvernementale menée par le Premier ministre malien, Omar Tatam Ly. La Mission a déploré le fait que des ''incidents sérieux'' aient eu lieu à l'aéroport de Kidal et ce, malgré le plan de sécurité coordonné mercredi par le gouvernement malien en coopération avec la MINUSMA et avec le soutien de la force Serval, a affirmé la MINUSMA dans un communiqué de presse. La MINUSMA a ainsi appelé à la retenue et encouragé les parties à revenir à la table de négociations pour continuer les discussions en vue d'une solution conforme à la résolution 2100 (2013) du Conseil de sécurité et aux engagements, y compris en ce qui concerne les arrangements sécuritaires et les enquêtes, prévus dans l'Accord préliminaire de Ouagadougou. En tout état de cause, la situation évolue de façon inquiétante entre l'armée malienne et les groupes armés touareg. Les deux parties ne sont prêtes de retourner autour de la table de négociations et des « craintes » se sont exprimées pour la tenue du 2e tour des élections législatives maliennes. Aucun parti ou coalition de partis politiques n'a obtenu la majorité absolue aux élections législatives du 24 novembre dernier. Un second tour aura lieu le 15 décembre, selon les résultats provisoires annoncés mercredi soir par le gouvernement. Le MNLA menace de prendre les dispositions qui s'imposent face à la grave situation qui prévaut dans l'Azawad du fait que les forces internationales s'avèrent êtres dans l'incapacité de garantir la sécurité physique des citoyens azawadiens face à une armée de criminels qui sévit en toute impunité. «Toutes nos unités militaires sont placées en état d'alerte», a-t-il ajouté. L'accord engage le gouvernement malien, le Mouvement national pour la libération de l'Azawad et le Haut Conseil pour l'unité de l'Azawad, à discuter dune paix durable au Mali à travers un dialogue inclusif. Un accord qui a eu du mal à se concrétiser sur le terrain. La situation sécuritaire n'a pas cessé de se dégrader à Kidal depuis la conclusion de cet accord. Plusieurs incidents ont été enregistrés dans cette région, bastion du MNLA. Le dernier en date remonte au 28 novembre. Ce jour-là, une manifestation contre la venue dans la ville du Premier ministre, Oumar Tatam Ly, a donné lieu à des affrontements avec les forces armées maliennes (FAMA). Selon le MNLA, qui a accusé ces dernières d'avoir ouvert le feu sur la foule, il y aurait eu un mort parmi les manifestants. Ce jour là, plusieurs centaines de manifestants investissent le périmètre de sécurité de l'aéroport. L'armée malienne tire. Bilan : un mort et 5 blessés selon le MNLA. Pour le vice-président de ce mouvement touareg, l'intervention de l'armée à l'aéroport de Kidal est une « déclaration de guerre » de la part du gouvernement. Pour le MNLA, « par cet acte d'hostilité flagrante envers les populations civiles de l'Azawad qui manifestaient pacifiquement leur refus de la présence malienne sur le territoire de l'Azawad, l'armée malienne prouve encore une fois qu'elle ne peut user que du meurtre et de l'assassinat avec le peuple de l'Azawad, comme elle l'a toujours fait depuis cinquante ans, quels que soient les accords de paix et de réconciliation maintes fois signés et jamais respectés». Le MNLA accuse l'armée malienne d'avoir commis un acte très grave d'hostilité envers le peuple de l'Azawad et averti la communauté internationale que la situation est désormais fortement préjudiciable à toute possibilité de règlement politique du conflit qui oppose l'Azawad au Mali, rendant, de fait, caduc les accords de Ouagadougou, violés à maintes reprises et dans quasiment tous ses termes par la partie malienne, y compris par la tenue d'un simulacre scrutin législatif. Menace sur le 2e tour des législatives Le Mouvement touareg dénonce la sanglante répression du peuple de l'Azawad par l'armée malienne et ses milices et estime qu'elle est d'autant plus grave qu'elle a été perpétrée en présence des forces onusiennes de la Minusma et de la force française Serval. Pour sa part, la Mission multidimensionnelle intégrée de l'Onu pour la stabilisation du Mali (Minusma) a condamné fermement vendredi les violences qui se sont produites jeudi à Kidal précédant l'arrivée de la délégation gouvernementale menée par le Premier ministre malien, Omar Tatam Ly. La Mission a déploré le fait que des ''incidents sérieux'' aient eu lieu à l'aéroport de Kidal et ce, malgré le plan de sécurité coordonné mercredi par le gouvernement malien en coopération avec la MINUSMA et avec le soutien de la force Serval, a affirmé la MINUSMA dans un communiqué de presse. La MINUSMA a ainsi appelé à la retenue et encouragé les parties à revenir à la table de négociations pour continuer les discussions en vue d'une solution conforme à la résolution 2100 (2013) du Conseil de sécurité et aux engagements, y compris en ce qui concerne les arrangements sécuritaires et les enquêtes, prévus dans l'Accord préliminaire de Ouagadougou. En tout état de cause, la situation évolue de façon inquiétante entre l'armée malienne et les groupes armés touareg. Les deux parties ne sont prêtes de retourner autour de la table de négociations et des « craintes » se sont exprimées pour la tenue du 2e tour des élections législatives maliennes. Aucun parti ou coalition de partis politiques n'a obtenu la majorité absolue aux élections législatives du 24 novembre dernier. Un second tour aura lieu le 15 décembre, selon les résultats provisoires annoncés mercredi soir par le gouvernement. Le MNLA menace de prendre les dispositions qui s'imposent face à la grave situation qui prévaut dans l'Azawad du fait que les forces internationales s'avèrent êtres dans l'incapacité de garantir la sécurité physique des citoyens azawadiens face à une armée de criminels qui sévit en toute impunité.