Le général Paul Aussaresses, celui qui d'aucun en France présente comme le défenseur attitré de la torture en Algérie où il était l'un des responsables des services de renseignement pendant la guerre de libération nationale, est décédé à l'age de 95 ans, a annoncé mercredi une association de parachutistes français dont il était membre. Le général Paul Aussaresses, celui qui d'aucun en France présente comme le défenseur attitré de la torture en Algérie où il était l'un des responsables des services de renseignement pendant la guerre de libération nationale, est décédé à l'age de 95 ans, a annoncé mercredi une association de parachutistes français dont il était membre. Le général, qui avait clairement et à plusieurs reprises assumé son comportement de tortionnaire durant la guerre d'Algérie, est surtout accusé d'être à l'origine de l'assassinat de nombreux martyrs algériens dont Larbi Ben-M'hidi. Sur un plateau de télévision française, il reconnaissait en 2000, avoir procédé à des exécutions sommaires en Algérie. Interrogé sur sa participation à des exécutions sommaires, Aussaresses avait avoué avoir pris part à ces crimes en déclarant: "Oui. J'en ai exécuté 24". Le nom d'Aussaresses restera pour la mémoire collective algérienne toujours lié à l'exécutant matériel de révolutionnaires algériens. En racontant cyniquement sa vie, il finit par dévoiler les méthodes avec lesquelles l'armée française avait combattu les partisans de l'indépendance, pendant la bataille d'Alger, en 1957. Escadrons de la mort, tortures, exécutions sommairesà. Aussaresses dit tout, avec un ton d'une indifférence stupéfiante. "Sans remords ni regrets", répète-t-il invariablement, comme s'il lui fallait se protéger de l'opprobre que ses révélations suscitent. Sa condamnation en 2004 pour "apologie de la torture" et son exclusion de l'ordre de la Légion d'honneur n'ont pas, pour autant, permis de lever le secret sur ce personnage-énigme, et d'élucider ce que historiens et politiques conviennent de qualifier de crimes d'Etat Le général, qui avait clairement et à plusieurs reprises assumé son comportement de tortionnaire durant la guerre d'Algérie, est surtout accusé d'être à l'origine de l'assassinat de nombreux martyrs algériens dont Larbi Ben-M'hidi. Sur un plateau de télévision française, il reconnaissait en 2000, avoir procédé à des exécutions sommaires en Algérie. Interrogé sur sa participation à des exécutions sommaires, Aussaresses avait avoué avoir pris part à ces crimes en déclarant: "Oui. J'en ai exécuté 24". Le nom d'Aussaresses restera pour la mémoire collective algérienne toujours lié à l'exécutant matériel de révolutionnaires algériens. En racontant cyniquement sa vie, il finit par dévoiler les méthodes avec lesquelles l'armée française avait combattu les partisans de l'indépendance, pendant la bataille d'Alger, en 1957. Escadrons de la mort, tortures, exécutions sommairesà. Aussaresses dit tout, avec un ton d'une indifférence stupéfiante. "Sans remords ni regrets", répète-t-il invariablement, comme s'il lui fallait se protéger de l'opprobre que ses révélations suscitent. Sa condamnation en 2004 pour "apologie de la torture" et son exclusion de l'ordre de la Légion d'honneur n'ont pas, pour autant, permis de lever le secret sur ce personnage-énigme, et d'élucider ce que historiens et politiques conviennent de qualifier de crimes d'Etat