Le principal problème avec le VIH aujourd'hui, c'est qu'il se cache dans des cellules et qu'il ressurgit dès lors que l'on stoppe les traitements. Le principal problème avec le VIH aujourd'hui, c'est qu'il se cache dans des cellules et qu'il ressurgit dès lors que l'on stoppe les traitements. Mais des scientifiques français pensent avoir trouvé un anticorps qui permet d'enfermer le virus dans les réservoirs dans lesquels il attend. Cette équipe de l'Inserm pense pouvoir contenir le virus du sida dans les réservoirs viraux, et ainsi débarrasser l'organisme du pathogène. Le statut du sida est passé de maladie mortelle à celui de maladie chronique qui impose des traitements à vie. Car même si les trithérapies éliminent l'immense majorité des virus, certains restent tapis au sein de cellules immunitaires, soit des lymphocytes T et des macrophages. Les macrophages avalent et détruisent les débris cellulaires et les microbes pathogènes dans notre corps. Mais le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) est capable d'y entrer, de s'y multiplier et d'y constituer des réservoirs de particules virales. Stockées dans des compartiments internes, ces particules sont difficilement accessibles aux médicaments antiviraux et aux attaques du système immunitaire. De plus, contrairement aux lymphocytes T qui meurent quelques jours après avoir été infectés, les macrophages sont beaucoup plus résistants à la présence ennemie en leur sein : ils peuvent héberger le VIH pendant des mois, voire des années. En suivant le devenir de macrophages avant et après infection par le VIH, une équipe du laboratoire immunité et cancer de l'Institut Curie montre dans une publication du Journal of Experimental Medicine que ces compartiments internes, dans lesquels les virus s'accumulent, préexistent à l'infection. « Cela pourrait expliquer le rôle particulier des macrophages en tant que réservoirs du VIH », souligne Philippe Benaroch, qui a mené l'étude. Les macrophages comptent parmi les éboueurs de l'organisme et digèrent tous les organismes étrangers ou les débris cellulaires. Mais ils constituent aussi l'une des cibles dans lesquelles se cache le VIH, qui devient hors d'atteinte des trithérapies antirétrovirales. Mais si on l'enferme à l'intérieur, alors il ne pourra plus se montrer dangereux ! Des anticorps qui enferment le VIH dans les réservoirs Mais à quoi servent ces compartiments en dehors des périodes d'infection ? « On ne le sait pas encore, cela a sans doute un lien avec la fonction d'éboueur des macrophages. Certains récepteurs caractéristiques de cette fonction sont concentrés au niveau de ces compartiments, et plus spécialement le récepteur CD36 », explique l'immunologiste. Or, en exposant des macrophages infectés à des anticorps anti-CD36, les chercheurs ont réussi à empêcher la libération des virus contenus dans les macrophages infectés. « Les anticorps pénètrent et atteignent les compartiments internes où ils piègent les particules virales en se liant aussi bien aux récepteurs CD36 présents sur leur enveloppe que sur ceux des compartiments », ajoute Philippe Benaroch. Résultat, tout le monde se trouve emmêlé et plus rien ne bouge ! Et le chercheur d'ajouter que « le VIH est assez fragile et l'effet des traitements anticorps assez long. Si les particules virales sont piégées pendant quelque temps dans les compartiments, nous pensons qu'ils perdront leur pouvoir infectieux. » Un brevet a d'ailleurs été déposé. Mais des scientifiques français pensent avoir trouvé un anticorps qui permet d'enfermer le virus dans les réservoirs dans lesquels il attend. Cette équipe de l'Inserm pense pouvoir contenir le virus du sida dans les réservoirs viraux, et ainsi débarrasser l'organisme du pathogène. Le statut du sida est passé de maladie mortelle à celui de maladie chronique qui impose des traitements à vie. Car même si les trithérapies éliminent l'immense majorité des virus, certains restent tapis au sein de cellules immunitaires, soit des lymphocytes T et des macrophages. Les macrophages avalent et détruisent les débris cellulaires et les microbes pathogènes dans notre corps. Mais le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) est capable d'y entrer, de s'y multiplier et d'y constituer des réservoirs de particules virales. Stockées dans des compartiments internes, ces particules sont difficilement accessibles aux médicaments antiviraux et aux attaques du système immunitaire. De plus, contrairement aux lymphocytes T qui meurent quelques jours après avoir été infectés, les macrophages sont beaucoup plus résistants à la présence ennemie en leur sein : ils peuvent héberger le VIH pendant des mois, voire des années. En suivant le devenir de macrophages avant et après infection par le VIH, une équipe du laboratoire immunité et cancer de l'Institut Curie montre dans une publication du Journal of Experimental Medicine que ces compartiments internes, dans lesquels les virus s'accumulent, préexistent à l'infection. « Cela pourrait expliquer le rôle particulier des macrophages en tant que réservoirs du VIH », souligne Philippe Benaroch, qui a mené l'étude. Les macrophages comptent parmi les éboueurs de l'organisme et digèrent tous les organismes étrangers ou les débris cellulaires. Mais ils constituent aussi l'une des cibles dans lesquelles se cache le VIH, qui devient hors d'atteinte des trithérapies antirétrovirales. Mais si on l'enferme à l'intérieur, alors il ne pourra plus se montrer dangereux ! Des anticorps qui enferment le VIH dans les réservoirs Mais à quoi servent ces compartiments en dehors des périodes d'infection ? « On ne le sait pas encore, cela a sans doute un lien avec la fonction d'éboueur des macrophages. Certains récepteurs caractéristiques de cette fonction sont concentrés au niveau de ces compartiments, et plus spécialement le récepteur CD36 », explique l'immunologiste. Or, en exposant des macrophages infectés à des anticorps anti-CD36, les chercheurs ont réussi à empêcher la libération des virus contenus dans les macrophages infectés. « Les anticorps pénètrent et atteignent les compartiments internes où ils piègent les particules virales en se liant aussi bien aux récepteurs CD36 présents sur leur enveloppe que sur ceux des compartiments », ajoute Philippe Benaroch. Résultat, tout le monde se trouve emmêlé et plus rien ne bouge ! Et le chercheur d'ajouter que « le VIH est assez fragile et l'effet des traitements anticorps assez long. Si les particules virales sont piégées pendant quelque temps dans les compartiments, nous pensons qu'ils perdront leur pouvoir infectieux. » Un brevet a d'ailleurs été déposé.