Les spécialistes tout comme l'opinion publique se sont toujours interrogés sur le placement et la gestion des réserves de change du pays. Les réponses à ces interrogations, notamment celles du ministre des Fiances, Karim Djoudi, n'ont jamais été à la hauteur des attentes. Les spécialistes tout comme l'opinion publique se sont toujours interrogés sur le placement et la gestion des réserves de change du pays. Les réponses à ces interrogations, notamment celles du ministre des Fiances, Karim Djoudi, n'ont jamais été à la hauteur des attentes. Le gouverneur de la Banque d‘Algérie (BA), Mohamed Laksaci, vivement interpellé par les députés sur cette question, a donné moult détails sur le placement et la gestion des réserves de change du pays. Mohamed Laksaci, qui répondait aux questionnements des députés, se voulait en effet rassurant en soutenant que le placements de dizaines de milliards de dollars obéissait à des normes et standards internationaux. En somme, ce pactole, qui s‘élevait à 191 milliards de dollars à la fin de l‘année 2012, est bien protégé et ne courait aucun risque puisque il est à l‘abri des fluctuations des marchés financiers internationaux. Dans ces réponses aux députés, faisant suite à la présentation d‘un rapport semestriel sur la situation financière et économique du pays, jeudi denier à l‘APN, Laksaci dira que la Banque d‘Algérie est surtout très soucieuse de trois principes en matière de gestion des réserves de change : la sécurité, la rentabilité et la fluidité. Passant au vif du sujet, il a précisé que les avoirs de l‘Algérie sont placés, à raison de 6%, dans les Banques centrales alors que le reste des dépôts, soit 94%, se fait à travers des obligations, des bons du Trésor et des actifs bénéficiant d‘une bonne notation auprès des agences internationales (AAA). Pour les dépôts dans les Banques centrales étrangères, dont il n‘a pas donné l‘identité, ils sont dominés par un panier de devises étrangères à leur tête le dollar américain (61 %) et l‘euro (28%). Cette diversification est l‘illustration de « l‘attachement de la BA à garantir la stabilité de ces dépôts ». Par contre, pour les obligations et bons de Trésor, l‘orateur, qui n‘a jamais présenté de tels détails auparavant a indiqué qu‘ils sont répartis dont les Fonds souverains 65%, les établissements gouvernementaux (12,9%),les agences d‘établissements supranationaux et internationaux (14,2%) et la Banque des règlements internationaux (BRI, 6%). Avec plus de précision, il expliquera que la répartition par portefeuilles de ces dépôts montre que les établissements supranationaux détiennent 21,8 % des dépôts, les Etats-Unis détiennent 20,7% sous forme de bons du Trésor, l‘Allemagne (15,2%) la France (12,4%), les Pays Bas (9,6%) et le Royaume Uni (8,2%). Le panier des devises étrangères est composé du dollar américain (52%), l‘euro (37%) et la livre sterling (9,6%). Et pour mieux rassurer sur la justesse de cette démarche des autorités en matière de gestion des réserves de change du pays, Laksaci dira que ces dépôts ont réalisé une moyenne annuelle de revenus estimée à 1,93 % contre une moyenne d‘intérêt annuelle de 0,18%. Mû par le souci de rassurer davantage le gouverneur de la BA affirme que ces placements ne courent aucun risque et ce, contrairement aux titres gouvernementaux émis par des pays en crise tels que la Grèce, le Portugal et l‘Espagne. Par ailleurs, s‘agissant de l‘éventuelle hausse de l‘allocation touristique en devises équivalant actuellement à 15.000 DA, une question sur laquelle il s‘est engagé l‘année passée, Laksaci a écarté cette éventualité en prétextant le déficit qu‘accuse la balance des paiements. Il s‘est de nouveau engagé sur le retrait des anciens billets de 200 dinars. « Les billets de 200 DA imprimés en 1983 seront retirés définitivement de la circulation à partir du 31 décembre 2014 tout en maintenant leur force libératoire pour une durée de 10 ans». Sur l‘ouverture des bureaux de change, il a déclaré que la BA avait octroyé 46 autorisations pour l‘ouverture de bureaux de change, mais 6 seulement sont encore actifs, les 40 autres ayant cessé toute activité dont 18 à la demande des propriétaires. Il a reconnu que le manque d‘engouement pour cette activité, au regard des conditions imposées dont la détermination de la marge bénéficiaire à 1% et la limitation des clients aux non-résidents (étrangers et émigrés) en promettant de réviser la réglementation. Le gouverneur de la Banque d‘Algérie (BA), Mohamed Laksaci, vivement interpellé par les députés sur cette question, a donné moult détails sur le placement et la gestion des réserves de change du pays. Mohamed Laksaci, qui répondait aux questionnements des députés, se voulait en effet rassurant en soutenant que le placements de dizaines de milliards de dollars obéissait à des normes et standards internationaux. En somme, ce pactole, qui s‘élevait à 191 milliards de dollars à la fin de l‘année 2012, est bien protégé et ne courait aucun risque puisque il est à l‘abri des fluctuations des marchés financiers internationaux. Dans ces réponses aux députés, faisant suite à la présentation d‘un rapport semestriel sur la situation financière et économique du pays, jeudi denier à l‘APN, Laksaci dira que la Banque d‘Algérie est surtout très soucieuse de trois principes en matière de gestion des réserves de change : la sécurité, la rentabilité et la fluidité. Passant au vif du sujet, il a précisé que les avoirs de l‘Algérie sont placés, à raison de 6%, dans les Banques centrales alors que le reste des dépôts, soit 94%, se fait à travers des obligations, des bons du Trésor et des actifs bénéficiant d‘une bonne notation auprès des agences internationales (AAA). Pour les dépôts dans les Banques centrales étrangères, dont il n‘a pas donné l‘identité, ils sont dominés par un panier de devises étrangères à leur tête le dollar américain (61 %) et l‘euro (28%). Cette diversification est l‘illustration de « l‘attachement de la BA à garantir la stabilité de ces dépôts ». Par contre, pour les obligations et bons de Trésor, l‘orateur, qui n‘a jamais présenté de tels détails auparavant a indiqué qu‘ils sont répartis dont les Fonds souverains 65%, les établissements gouvernementaux (12,9%),les agences d‘établissements supranationaux et internationaux (14,2%) et la Banque des règlements internationaux (BRI, 6%). Avec plus de précision, il expliquera que la répartition par portefeuilles de ces dépôts montre que les établissements supranationaux détiennent 21,8 % des dépôts, les Etats-Unis détiennent 20,7% sous forme de bons du Trésor, l‘Allemagne (15,2%) la France (12,4%), les Pays Bas (9,6%) et le Royaume Uni (8,2%). Le panier des devises étrangères est composé du dollar américain (52%), l‘euro (37%) et la livre sterling (9,6%). Et pour mieux rassurer sur la justesse de cette démarche des autorités en matière de gestion des réserves de change du pays, Laksaci dira que ces dépôts ont réalisé une moyenne annuelle de revenus estimée à 1,93 % contre une moyenne d‘intérêt annuelle de 0,18%. Mû par le souci de rassurer davantage le gouverneur de la BA affirme que ces placements ne courent aucun risque et ce, contrairement aux titres gouvernementaux émis par des pays en crise tels que la Grèce, le Portugal et l‘Espagne. Par ailleurs, s‘agissant de l‘éventuelle hausse de l‘allocation touristique en devises équivalant actuellement à 15.000 DA, une question sur laquelle il s‘est engagé l‘année passée, Laksaci a écarté cette éventualité en prétextant le déficit qu‘accuse la balance des paiements. Il s‘est de nouveau engagé sur le retrait des anciens billets de 200 dinars. « Les billets de 200 DA imprimés en 1983 seront retirés définitivement de la circulation à partir du 31 décembre 2014 tout en maintenant leur force libératoire pour une durée de 10 ans». Sur l‘ouverture des bureaux de change, il a déclaré que la BA avait octroyé 46 autorisations pour l‘ouverture de bureaux de change, mais 6 seulement sont encore actifs, les 40 autres ayant cessé toute activité dont 18 à la demande des propriétaires. Il a reconnu que le manque d‘engouement pour cette activité, au regard des conditions imposées dont la détermination de la marge bénéficiaire à 1% et la limitation des clients aux non-résidents (étrangers et émigrés) en promettant de réviser la réglementation.