La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Souâd Bendjaballah, a affirmé, jeudi à Alger que l'enquête nationale sur le handicap en Algérie sera entamée en janvier prochain sur un échantillon de 40.000 familles. La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Souâd Bendjaballah, a affirmé, jeudi à Alger que l'enquête nationale sur le handicap en Algérie sera entamée en janvier prochain sur un échantillon de 40.000 familles. L'enquête nationale sur le handicap en Algérie qui débutera le 1er janvier prochain concernera 40.000 familles réparties dans les 48 wilayas, a déclaré Mme Bendjaballah à la presse en marge de la rencontre sur l'autisme avant de rappeler qu'une enveloppe financière de 140 millions DA a été allouée à cet effet. Elle avait souligné que l'enquête qui sera réalisée par le Centre national d'études et analyses pour la population et le développement (CENEAP), permettra d'avoir "une vision à long terme des structures à réaliser et du personnel à former pour une meilleure prise en charge des handicapés en Algérie". D'autre part, Mme Bendjaballah a souligné l'importance de cette enquête qui permettrait, a-t-elle dit, d'obtenir des "données statistiques fiables et une évaluation précise, qualitative et quantitative de la situation et des besoins des personnes handicapées". Elle a enfin, précisé que l'étude qui durera 12 mois, permettra d'élaborer "une véritable stratégie nationale sur le handicap en Algérie, notamment en terme du nombre réel de personnes handicapées, leurs besoins et les types de handicaps existants, ainsi qu'en terme d'infrastructures, de moyens humains et matériels pour une meilleure prise en charge de cette frange de la société". Pas de chiffres exacts sur les cas d'autisme Sur un autre plan, la ministre a affirmé qu'il n'existait pas de chiffres exacts sur les cas d'autisme en Algérie. La ministre a affirmé lors des travaux de cette que les chiffres avancés sur les cas d'autisme chez les enfants "étaient fictifs soulignant qu'il "n'y a pas de statistiques exactes". Mme Bendjaballah a appelé à cet effet les parents des enfants autistes à se rapprocher des directions de l'action sociale des wilayas à l'effet d'une meilleure prise en charge. Elle a précisé que les enfants autistes avaient besoin d'une aide spécifique à travers un dépistage précoce, un diagnostic efficient et d'un accompagnement à travers la mobilisation des moyens humains multidisciplinaires. Dans cette optique, elle a appelé les participants à cette rencontre (représentants des secteurs concernés, experts, associations et parents d'enfants autistes) à faire des propositions sur les modalités de prise en charge des autistes. Ces propositions permettront la mise au point d'un programme "spécialisé" pour renforcer les actions actuelles de prise en charge d'enfants autistes par la création de nouveaux centres spécialisés en matière d'autisme ou la promotion de programme de formation destinées aux ressources humaines concernées, a affirmé la ministre. Elle a rappelé à cette occasion que les centres spécialisés dans la prise en charge de personnes handicapées relevant du secteur de la solidarité nationale accueillaient actuellement 650 enfants autistes. Par ailleurs, Mme Bendjaballah a souligné que cette rencontre visait la création d'un espace de dialogue, d'écoute, d'échange et de consultation à même d'assurer une bonne prise en charge de cette catégorie. L'enquête nationale sur le handicap en Algérie qui débutera le 1er janvier prochain concernera 40.000 familles réparties dans les 48 wilayas, a déclaré Mme Bendjaballah à la presse en marge de la rencontre sur l'autisme avant de rappeler qu'une enveloppe financière de 140 millions DA a été allouée à cet effet. Elle avait souligné que l'enquête qui sera réalisée par le Centre national d'études et analyses pour la population et le développement (CENEAP), permettra d'avoir "une vision à long terme des structures à réaliser et du personnel à former pour une meilleure prise en charge des handicapés en Algérie". D'autre part, Mme Bendjaballah a souligné l'importance de cette enquête qui permettrait, a-t-elle dit, d'obtenir des "données statistiques fiables et une évaluation précise, qualitative et quantitative de la situation et des besoins des personnes handicapées". Elle a enfin, précisé que l'étude qui durera 12 mois, permettra d'élaborer "une véritable stratégie nationale sur le handicap en Algérie, notamment en terme du nombre réel de personnes handicapées, leurs besoins et les types de handicaps existants, ainsi qu'en terme d'infrastructures, de moyens humains et matériels pour une meilleure prise en charge de cette frange de la société". Pas de chiffres exacts sur les cas d'autisme Sur un autre plan, la ministre a affirmé qu'il n'existait pas de chiffres exacts sur les cas d'autisme en Algérie. La ministre a affirmé lors des travaux de cette que les chiffres avancés sur les cas d'autisme chez les enfants "étaient fictifs soulignant qu'il "n'y a pas de statistiques exactes". Mme Bendjaballah a appelé à cet effet les parents des enfants autistes à se rapprocher des directions de l'action sociale des wilayas à l'effet d'une meilleure prise en charge. Elle a précisé que les enfants autistes avaient besoin d'une aide spécifique à travers un dépistage précoce, un diagnostic efficient et d'un accompagnement à travers la mobilisation des moyens humains multidisciplinaires. Dans cette optique, elle a appelé les participants à cette rencontre (représentants des secteurs concernés, experts, associations et parents d'enfants autistes) à faire des propositions sur les modalités de prise en charge des autistes. Ces propositions permettront la mise au point d'un programme "spécialisé" pour renforcer les actions actuelles de prise en charge d'enfants autistes par la création de nouveaux centres spécialisés en matière d'autisme ou la promotion de programme de formation destinées aux ressources humaines concernées, a affirmé la ministre. Elle a rappelé à cette occasion que les centres spécialisés dans la prise en charge de personnes handicapées relevant du secteur de la solidarité nationale accueillaient actuellement 650 enfants autistes. Par ailleurs, Mme Bendjaballah a souligné que cette rencontre visait la création d'un espace de dialogue, d'écoute, d'échange et de consultation à même d'assurer une bonne prise en charge de cette catégorie.