Le président Abdelaziz Bouteflika briguera-t-il un quatrième mandat présidentiel comme l'appellent ses partisans ? Ou renoncera-t-il à se présenter à l'élection présidentielle d'avril 2014 en raison de sa maladie. Le temps presse. Le président Abdelaziz Bouteflika briguera-t-il un quatrième mandat présidentiel comme l'appellent ses partisans ? Ou renoncera-t-il à se présenter à l'élection présidentielle d'avril 2014 en raison de sa maladie. Le temps presse. Le temps passe et il ne reste plus que 4 mois avant la tenue de cette échéance. Le chef de l'Etat sortant «va prendre en son âme et conscience» sa décision de participer ou non à l'élection de sa propre succession. Son état de santé le lui permettra-t-il ou mettra-t-il définitivement fin au suspense en annonçant sa intention de se renoncer à la course présidentielle ? Dans l'attente, c'est l'incertitude. Une incertitude paralysante pour les potentiels postulants à la magistrature suprême, pour l'opposition politique qui reste suspendue à attendre que le chef de l'Etat sortant rende publique sa décision quant au sort qu'il réserve à la quatrième mandature. Les spéculations vont bon train. La vie politique du pays est suspendue à cette annonce. Au jour d'aujourd'hui, personne n'est en mesure de dire si le président de la République renonce à demander le suffrage des Algériens pour un quatrième mandat ou bien de poursuivre son projet de demander le suffrage des Algériens pour succéder à lui-même. Un scénario qui, en tout état de cause, approche de sa fin. Le temps est venu au chef de l'Etat de se déterminer. N'empêche que plusieurs candidats se sont déjà mis sur la ligne de départ. Ils ont annoncé leur intention de briguer à la magistrature suprême. L'occasion de passer en revue les candidats déclarés. Ahmed Benbitour, ancien chef du gouvernement algérien. C'est le premier à avoir fait acte de candidature en mars 2013. Ahmed Benbitour, 65 ans, a basculé dans l'opposition en août 2000, au lendemain de sa démission du poste de chef de gouvernement, soit 9 mois après avoir été nommé par le président Bouteflika. Depuis, cet économiste n'a cessé d'appeler au «changement», thématique qu'il défendra lors de la prochaine campagne électorale. Sofiane Djilali, président de Jil Djadid, a pour sa part annoncé officiellement sa candidature à la magistrature suprême prévue en avril 2014 en novembre dernier. La décision de Sofiane Djilali de se porter candidat est motivée, selon ses dires, par la situation que traverse le pays. Début novembre dernier, l'écrivain Yasmina Khadra a déclaré qu'il sera candidat à l'élection présidentielle de 2014 lors de son passage au Forum de Liberté. « Mon programme est prêt », a-t-il ajouté. Son programme : Khadra a parlé d'espoir et de rêve pour les jeunes algériens. « Celui qui ne sait pas rêver est un drame itinérant. Il faut redonner de l'espoir à ce beau peuple. Il faut qu'on s'aime et qu'on apprenne à nous aimer », a-t-il notamment dit. Rachid Nekkaz est dans un cas de figure similaire. Jeune également, le millionnaire vient de demander à François Hollande de le déchoir de sa nationalité pour se mettre en conformité avec la loi algérienne. Il est connu pour ses combats pour la défense des droits de l'homme. On dit aussi qu'il bénéficie de plusieurs comités de soutien à l'étranger. Quant à l'ancien ministre Ali Benouari, qui demeure depuis vingt ans à Genève (Suisse), conseiller industriel et financier, il a annoncé son intention de se présenter en juillet dernier. Le président du Front El Moustakbel a pour sa part annoncé, vendredi 20 décembre sa candidature. Abdelaziz Belaïd, ex-membre du comité central du FLN, élu par deux fois député de l'APN, a présidé aux destinées de l'UNEA avant d'occuper le siège de président de l'UNJA. Un long parcours politique qui lui servira de tremplin pour cette présidentielle qui s'annonce assez serrée. Le challenger le plus sérieux pour le « pouvoir » est Ali Benflis. Il est attendu qu'il rende publique « prochainement » sa décision de se présenter à l'élection présidentielle de 2014. Il a été directeur de campagne pour Bouteflika en 1999. Nommé Premier ministre, il démissionne trois ans plus tard après un différend avec le président. Ali Benflis a également été secrétaire général du FLN. Un parcours qui lui a permis de se constituer un « réservoir » de chauds partisans à sa candidature. Il reste l'énigme Abdelmalek Sellal, Premier ministre. On le dit «homme du système». Premier ministre depuis septembre 2012, Abdelmalek Sellal est au devant de la scène politique depuis l'accident cardio-vasculaire du chef de l'Etat. Il multiplie les sorties sur le terrain à travers le pays et il est représentant officiel de Abdelaziz Bouteflika lors des manifestations politiques à l'étranger. Il se défend de faire campagne électorale au profit du président sortant ou à son profit. On le soupçonne candidat du «système» et a la faveur du chef de l'Etat. En l'absence du président de la République à la course pour la présidentielle d'avril, d'aucuns parmi les observateurs de la politique algérienne estiment que le duel pour cette échéance électoral opposera Abdelmalek Sellal à Ali Benflis. Le premier sans attache partisane connue mais à l'avantage de bénéficier du concours de la machine administrative et le second aura pour lui l'influente machine électorale du parti FLN dont il est toujours militant. Le temps passe et il ne reste plus que 4 mois avant la tenue de cette échéance. Le chef de l'Etat sortant «va prendre en son âme et conscience» sa décision de participer ou non à l'élection de sa propre succession. Son état de santé le lui permettra-t-il ou mettra-t-il définitivement fin au suspense en annonçant sa intention de se renoncer à la course présidentielle ? Dans l'attente, c'est l'incertitude. Une incertitude paralysante pour les potentiels postulants à la magistrature suprême, pour l'opposition politique qui reste suspendue à attendre que le chef de l'Etat sortant rende publique sa décision quant au sort qu'il réserve à la quatrième mandature. Les spéculations vont bon train. La vie politique du pays est suspendue à cette annonce. Au jour d'aujourd'hui, personne n'est en mesure de dire si le président de la République renonce à demander le suffrage des Algériens pour un quatrième mandat ou bien de poursuivre son projet de demander le suffrage des Algériens pour succéder à lui-même. Un scénario qui, en tout état de cause, approche de sa fin. Le temps est venu au chef de l'Etat de se déterminer. N'empêche que plusieurs candidats se sont déjà mis sur la ligne de départ. Ils ont annoncé leur intention de briguer à la magistrature suprême. L'occasion de passer en revue les candidats déclarés. Ahmed Benbitour, ancien chef du gouvernement algérien. C'est le premier à avoir fait acte de candidature en mars 2013. Ahmed Benbitour, 65 ans, a basculé dans l'opposition en août 2000, au lendemain de sa démission du poste de chef de gouvernement, soit 9 mois après avoir été nommé par le président Bouteflika. Depuis, cet économiste n'a cessé d'appeler au «changement», thématique qu'il défendra lors de la prochaine campagne électorale. Sofiane Djilali, président de Jil Djadid, a pour sa part annoncé officiellement sa candidature à la magistrature suprême prévue en avril 2014 en novembre dernier. La décision de Sofiane Djilali de se porter candidat est motivée, selon ses dires, par la situation que traverse le pays. Début novembre dernier, l'écrivain Yasmina Khadra a déclaré qu'il sera candidat à l'élection présidentielle de 2014 lors de son passage au Forum de Liberté. « Mon programme est prêt », a-t-il ajouté. Son programme : Khadra a parlé d'espoir et de rêve pour les jeunes algériens. « Celui qui ne sait pas rêver est un drame itinérant. Il faut redonner de l'espoir à ce beau peuple. Il faut qu'on s'aime et qu'on apprenne à nous aimer », a-t-il notamment dit. Rachid Nekkaz est dans un cas de figure similaire. Jeune également, le millionnaire vient de demander à François Hollande de le déchoir de sa nationalité pour se mettre en conformité avec la loi algérienne. Il est connu pour ses combats pour la défense des droits de l'homme. On dit aussi qu'il bénéficie de plusieurs comités de soutien à l'étranger. Quant à l'ancien ministre Ali Benouari, qui demeure depuis vingt ans à Genève (Suisse), conseiller industriel et financier, il a annoncé son intention de se présenter en juillet dernier. Le président du Front El Moustakbel a pour sa part annoncé, vendredi 20 décembre sa candidature. Abdelaziz Belaïd, ex-membre du comité central du FLN, élu par deux fois député de l'APN, a présidé aux destinées de l'UNEA avant d'occuper le siège de président de l'UNJA. Un long parcours politique qui lui servira de tremplin pour cette présidentielle qui s'annonce assez serrée. Le challenger le plus sérieux pour le « pouvoir » est Ali Benflis. Il est attendu qu'il rende publique « prochainement » sa décision de se présenter à l'élection présidentielle de 2014. Il a été directeur de campagne pour Bouteflika en 1999. Nommé Premier ministre, il démissionne trois ans plus tard après un différend avec le président. Ali Benflis a également été secrétaire général du FLN. Un parcours qui lui a permis de se constituer un « réservoir » de chauds partisans à sa candidature. Il reste l'énigme Abdelmalek Sellal, Premier ministre. On le dit «homme du système». Premier ministre depuis septembre 2012, Abdelmalek Sellal est au devant de la scène politique depuis l'accident cardio-vasculaire du chef de l'Etat. Il multiplie les sorties sur le terrain à travers le pays et il est représentant officiel de Abdelaziz Bouteflika lors des manifestations politiques à l'étranger. Il se défend de faire campagne électorale au profit du président sortant ou à son profit. On le soupçonne candidat du «système» et a la faveur du chef de l'Etat. En l'absence du président de la République à la course pour la présidentielle d'avril, d'aucuns parmi les observateurs de la politique algérienne estiment que le duel pour cette échéance électoral opposera Abdelmalek Sellal à Ali Benflis. Le premier sans attache partisane connue mais à l'avantage de bénéficier du concours de la machine administrative et le second aura pour lui l'influente machine électorale du parti FLN dont il est toujours militant.